Un nouveau découpage territorial des Hauts-de-Seine entre en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 26février 2014[2]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[3]. Dans les Hauts-de-Seine, le nombre de cantons passe ainsi de 45 à 23.
↑ a et b« Décret n°67-590 du 20 juillet 1967 portant création et délimitation des cantons des nouveaux départements de la région parisienne - Hauts-de-Seine », Journal officiel de la République française, , p. 7360-7361 (lire en ligne [PDF]).
↑Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L. 191-1 du code électoral.
↑« Les élus des Hauts-de-Seine s’interrogent sur l’après-mars », Le Monde, (lire en ligne) :
« L’arrivée de Nicolas Sarkozy, qui, s’il le décide, a la possibilité d’être candidat dans le canton de Neuilly-Sud, dont l’élu est son premier adjoint à la mairie de Neuilly-sur-Seine et troisième vice-président du conseil général, Louis-Charles Bary (DL), ne semble pas, pour l’heure, d’actualité. Les choses devraient se compliquer au moment de l’élection des vice-présidents, chaque composante de la majorité souhaitant être la mieux représentée. C’est d’ailleurs pour éviter des lézardes que M. Pasqua n’a pas procédé, à l’automne 1999, au remplacement de son premier vice-président, poste revendiqué par l’UDF à la suite du décès de l’un des siens, Roger Prévot, maire de Villeneuve-la-Garenne, mais qui avait rejoint les rangs du RPF quelques semaines avant sa mort »
« M. Boulanger, qui avait frôlé l'élection dès le premier tour, l'emporte largement devant le candidat communiste, qui retrouve la presque totalité des voix des quatre candidats de gauche présents le 21 novembre. M. Boulanger succède à Roger Prévot (RPF), décédé le 6 octobre et dont il avait déjà repris le fauteuil de maire de Villeneuve-la-Garenne le 17 octobre »
« Dans le nord des Hauts-de-Seine, Alain-Bernard Boulanger (UMP), maire de Villeneuve-la-Garenne, tire sa révérence, sa ville étant désormais rattachée à Gennevilliers, canton acquis aux communistes »