Un nouveau découpage territorial des Hauts-de-Seine entre en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 26février 2014[3]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[5]. Dans les Hauts-de-Seine, le nombre de cantons passe ainsi de 45 à 23.
Le docteur Jean Huet (SFIO), conseiller général d'Asnières (1945 → ?) et maire d'Asnières (1947 → 1959), a été élu président du Conseil général de la Seine de juin 1955[6] à juin 1956[7].
Avant la création de circonscriptions du canton (de 1893 à 1919)
Cyrille Déchenoix, conseiller général sortant d'Asnières-sur-Seine-Sud (DVD) et Hélène Pichard (DVD) ;
Ratiba Andalouci-Razzouki (SE) et Xavier Colson (SE) ;
Lara Parrenin (SE) et Thierry Sellier (MoDem) ;
Marie-Christine Baillet (PS) et Luc Bérard de Malavas, conseiller général sortant d'Asnières-sur-Seine-Nord (PS) ;
Josiane Fischer (UDI) et André Mancipoz (UMP) ;
Marion Robert (EELV) et Axel Allain (EELV) ;
Nino Schillaci (PCF-FDG) et Fanny Chartier (PCF-FDG)[17]
À l'issue du 1er tour, deux binômes sont en ballottage : Josiane Fischer et André Mancipoz (Union de la Droite, 29,83 %) et Marie-Christine Baillet et Luc Berard de Malavas (PS, 26,7 %). Le taux de participation est de 42,11 % (15 213 votants sur 36 123 inscrits)[18] contre 46,11 % au niveau départemental[19] et 50,17 % au niveau national[20].
Au second tour, Josiane Fischer et André Mancipoz (Union de la Droite) sont élus avec 54,67 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 41,21 % (7 562 voix pour 14 885 votants et 36 119 inscrits)[21].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[22]. Dans le canton d'Asnières-sur-Seine, ce taux de participation est de 32,05 % (11 810 votants sur 36 854 inscrits)[23] contre 35,09 % au niveau départemental[24]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Josiane Fischer et Thomas Lam (Union au centre et à droite, 38,11 %) et Thomas Bury et Francesca Pasquini (binôme écologiste, 18,92 %)[23].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[25], 37,05 % dans le département[24] et 35,92 % dans le canton d'Asnières-sur-Seine[23]. Josiane Fischer et Thomas Lam (Union au centre et à droite) sont élus avec 59,41 % des suffrages exprimés (7 449 voix pour 13 244 votants et 36 868 inscrits)[23],[26],[27].
Composition
Composition de 1893 à 1967
Alors canton du département de la Seine, le canton d'Asnières est composé de deux communes :
Le nouveau canton d'Asnières-sur-Seine comprend la partie de la commune d'Asnières-sur-Seine située au nord d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Bois-Colombes, ligne de chemin de fer, ligne droite dans le prolongement de la rue de Nanterre, rue de Nanterre, rue Waldeck-Rousseau, avenue de la Marne, rue de Verdun, rue Maurice-Bokanowski, rue Gallieni, quai du Docteur-Dervaux, grande-Rue-Charles-de-Gaulle, pont d'Asnières, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Clichy[3].
Démographie
En 2021, le canton comptait 73 137 habitants[Note 2], en évolution de +5,33 % par rapport à 2015 (Hauts-de-Seine : +2,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[28].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[16].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
↑ a et b« Loi du 13 avril 1893 augmentant le nombre de circonscriptions cantonales des arrondissements de Sceaux et de Saint-Denis (Seine) », Journal officiel, vol. 1893, no 101, , p. 1 (lire en ligne).
↑ a et b« Décret n°67-590 du 20 juillet 1967 portant création et délimitation des cantons des nouveaux départements de la région parisienne - Hauts-de-Seine », Journal officiel de la République française, , p. 7360-7361 (lire en ligne [PDF]).
↑Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L. 191-1 du code électoral.
↑R.-L. Duret, « M. Jean Huet (SFIO) est élu président du Conseil général de la Seine », Le Monde, (lire en ligne)
↑R.-L. Duret, « M. Robert Chochon (R.G.R.) est élu président du Conseil général de la Seine : Une coalition socialo-communiste assure le poste de syndic à M. René Boin (SFIO) », Le Monde, (lire en ligne).
↑Anne-Sophie Damecour, « L'UMP ne se réconciliera pas à Asnières ni à Saint-Cloud : À Asnières, le conseiller général sortant Cyrille Dechenoix n'aura pas l'étiquette UMP », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne).
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.