Allegro moderato ( = 96), à , mouvement à l'« âpre et audacieux contrepoint[4] », de forme sonate« très concise, qui [...] inverse l'ordre des thèmes dans la réexposition[1] » ;
Adagio ( = 48), à , mouvement qui « atteste d'une maîtrise souverainement contrôlée du maniement des couleurs et de la gradation de l'intensité émotionnelle[5] » pour Damien Top, « point culminant de la musique de chambre de Roussel[1] » dans lequel Harry Halbreich relève « la hauteur d'inspiration, la gravité concentrée [...], l'émotion intense, la sérénité durement conquise, établissant tout à la fin la certitude du fa majeur que tant de chromatismes douloureux, d'appogiatures et de retards ne permettaient pas de distinguer clairement auparavant[1] » ;
Allegro con spirito ( = 132), à , un « bref et joyeux scherzo [...], avec son thème de refrain mémorable d'une franchise toute populaire[1] », pétillant mouvement de « gigue en forme de rondo, qui rompt avec l'austère réflexion menée jusqu'ici et rebondit dans une radieuse exubérance[5] ».
Nicole Labelle, Catalogue raisonné de l'œuvre d'Albert Roussel, Louvain-la-Neuve, Département d'archéologie et d'histoire de l'art, Collège Érasme, coll. « Publications d'histoire de l'art et d'archéologie de l'Université catholique de Louvain » (no 78), , 159 p.