Ce souffle peut être dirigé librement par l'instrumentiste dans le cas des flûtes traversières, des instruments de type quena ou encore des flûtes de Pan, ou canalisé par un conduit en étant émis par le musicien lui-même dans le cas des différents types flûtes à bec ou en étant créé par une soufflerie mécanique dans le cas du jeu d'orgue.
La flûte, outil de tissage dans la manufacture de basse lice de Beauvais
La flûte à altérateurs : des cylindres amovibles bémolisent les notes en diminuant le diamètre des trous de jeu.
l'aulos, des Grecs anciens : cet instrument à anche n'est pas une flûte, mais est cependant presque toujours appelé « flûte double » dans la littérature.
Flûtes à bec alto.
Flûte irlandaise.
Flûte nasale des Fidji 1838.
Rondador de l'équateur.
Flûte algérienne oblique.
Flûte en terre cuite.
Flûte en terre cuite.
Flûtes en terre cuite.
Flûtes pour tisser à la manufacture de tapisserie de Beauvais (Mobilier national)
Peu prisée pendant les quarante premières années de l'histoire du jazz en raison d'un volume sonore modeste vite étouffé par les sections de cuivres et d'autre part en concurrence directe avec la clarinette, ce n'est qu'à partir des années 1950 qu'elle éveille l'intérêt des jazzmen.
John Coltrane ne s'y sera essayé qu'une seule fois dans To be. Longtemps utilisée par la musique classique pour son caractère pastoral et poétique la flûte jazz revendique sa place à part entière dans l'espace musical de la modernité.
Flûte et musique rock
Ian Anderson, du groupe de rock progressif Jethro Tull, a utilisé la flûte dans ses compositions et sur scène, influencé par la technique de Roland Kirk, en pratiquant l'over-blowing (technique consistant à forcer le souffle pour obtenir une note plus haute sans la former par le doigté), mais aussi en chantant en superposition du son de la flûte[2].
David Jackson, flûtiste et saxophoniste du groupe Van Der Graaf Generator, dont le jeu au saxophone est unique par l'utilisation de doubles cors, jouant deux saxophones en même temps. Son inspiration de ce jeu lui vient de Rahsaan Roland Kirk, ce dernier, aveugle depuis l'âge de deux ans, a perfectionné sa technique au fil de sa carrière. Rahsaan jouait aussi la flûte traversière, la flûte à bec et la clarinette en plus du saxophone.
D. Buisson, « Les Flûtes Paléolithiques d’Isturitz (Pyrénées-Atlantiques) », Bulletin de La Société Préhistorique Française, , p. 420–433. (lire en ligne).
T. Clodoré et A-S. Leclerc (dir), Préhistoire de la musique, catalogue de l'exposition de Préhistoire de Nemours, éditions du musée de Préhistoire de Nemours, 2002.
T. Clodoré-Tissot et P. Kersalé, Instruments et musiques de la Préhistoire, éditions Lugdivine, 2010, no 9.