Le Tour d'Italie 2009, 92e édition et centenaire de l'épreuve, s'est déroulé du 9 au , sur 21 étapes, de Venise à Rome[1]. La victoire est revenue au Russe Denis Menchov, déjà vainqueur d'un Tour d'Espagne[2]. Le Russe s'est emparé du maillot rose au soir du long contre-la-montre de la douzième étape et il a réussi à contenir les attaques de son principal concurrent, l'Italien Danilo Di Luca durant les étapes de montagne de la dernière semaine. Ce dernier a été contrôlé positif durant ce Giro et tous les résultats qu'il a acquis à partir de la 11e étape ont été annulés. Initialement troisième, Pellizotti est finalement déclassé, en raison de données anormales constatées sur son passeport biologique[3].
Contexte
Invitation des équipes
Le , l'organisateur RCS Sport annonce une première sélection de 20 équipes, composée de 14 des 18 équipes ProTour et de six équipes continentales professionnelles. Quatre équipes ProTour sont ainsi absentes du Tour d'Italie : Cofidis, Euskaltel-Euskadi, La Française des jeux et Fuji-Servetto. Les trois premières avaient choisi de ne pas disputer cette course. La formation Fuji-Servetto avait au contraire manifesté son intention d'y participer, mais elle n'a pas été invitée pour participer aux trois courses majeures organisées par RCS Sport (Milan-San Remo, Tirreno-Adriatico et le Tour d'Italie)[4]. Elle a formulé une requête auprès du Tribunal arbitral du sport, qui l'a autorisée à participer à Milan-San Remo et Tirreno-Adriatico, en attente d'une décision finale[5],[6]. Les organisateurs ont finalement décidé de retenir l'équipe Fuji-Servetto lors de l'annonce de la sélection complète en avril, sans attendre la décision définitive du TAS[7].
Le parcours 2009 se démarque de ses prédécesseurs par une arrivée finale à Rome, alors que la majorité des Tours d'Italie ont eu pour arrivée Milan, où se trouve le siège de la Gazzetta dello Sport, organisateur de la course.
Comme les deux années précédentes, la course commence par un contre-la-montre par équipes. Il est accueilli par le Lido de Venise sur un parcours plat. Les coureurs sillonnent ensuite les rives de la mer Adriatique jusqu'à Trieste, avant de parcourir les routes montagneuses des Dolomites et de l'Autriche. Le retour en Italie passe par Bergame avant une étape en circuit dans les rues de Milan. Les coureurs profitent alors de la première journée de repos. Après un détour par les Alpes, la course retrouve le bord de mer avec un contre-la-montre individuel de 60 km au cœur de la région des Cinque Terre. La traversée des Apennins offre un parcours accidenté avant l'arrivée au Monte Petrano à la veille de la deuxième journée de repos. Le Blockhaus se dresse sur la route des coureurs au cours de la plus courte étape en ligne du Giro. Le retour jusqu'au contre-la-montre dans les rues de Rome passe notamment par l'ascension du Vésuve.
Les cyclistes présents dans le tableau ci-dessous correspondent aux leaders des classements annexes. Ils peuvent ne pas correspondre au porteur du maillot.
↑Victorieux du Tour d'Espagne 2007, Denis Menchov avait été déclaré également vainqueur de la Vuelta 2005 à la suite du déclassement de Roberto Heras. En 2012, cette décision a été annulée et la victoire est revenue au coureur espagnol.
↑ abcdefghijkl et mÀ la suite de la disqualification de Danilo Di Luca
↑Initialement vainqueur, l'Italien Leonardo Bertagnolli a été déclassé en 2014 de tous ses résultats obtenus entre 2003 et 2011. Si certains sites ont réattribué les places vacantes, l'UCI n'a cependant pas officiellement indiqué que c'était le cas. (Voir liste des sanctions)
↑ a et bÀ la suite de la disqualification de Franco Pellizotti
↑Les résultats obtenus par Tadej Valjavec entre le 19 avril et le 30 septembre 2009 sont annulés par une décision du Tribunal arbitral du sport rendue le 22 avril 2011