Son rapprochement avec Cuadernos para el Diálogo, dirigée par Joaquín Ruiz-Giménez, le conduit à épouser les thèses de la démocratie chrétienne et de la défense des droits de l'homme.
Il adhère au Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) en , après avoir participé à la Plate-forme de convergence démocratique (PCD), organisation démocrate chrétienne de gauche conduite par Ruiz-Giménez, puis à la Junte démocratique, constituée autour du Parti communiste d'Espagne.
Un spécialiste des questions territoriales
Il est ensuite recruté par le groupe du PSOE au Congrès des députés et participe, en 1981, au groupe de travail gouvernemental sur le développement du processus d'autonomie, dont les conclusions amèneront à la rédaction de la loi organique d'harmonisation du processus d'autonomie (LOAPA), qui sera déclarée en grande partie inconstitutionnelle en 1983.
Le , à 36 ans, Tomás de la Quadra-Salcedo est nommé ministre de l'Administration territoriale dans le premier gouvernement de Felipe González[1]. Lors de sa prise de fonction, il affirme vouloir ouvrir un dialogue « profond et serein » avec les gouvernements basque et catalans au sujet de la LOAPA, à laquelle ils sont opposés, et achever, le plus rapidement possible, le transfert des compétences, prévu par les statuts d'autonomie, aux communautés autonomes, sans pouvoir fixer de date précise[2].
Président du Conseil d'État
Remplacé, le , par Félix Pons[3], alors que les transferts de compétences à la Catalogne et au Pays basque ne sont pas achevés[4], il est nommé président du Conseil d'État en novembre suivant et appelle, dans son discours d'entrée en fonction, l'institution à ne plus simplement appliquer le droit, mais l'interpréter à la lumière des valeurs et principes constitutionnels en profitant du grand pluralisme de ses membres[5].
Fin de parcours politique
Il revient au gouvernement le , au poste de ministre de la Justice[6], appelant le gouvernement à élaborer des lois justes et sages et les juges à les appliquer prudemment, pour établir un climat de confiance entre les citoyens et la justice[7].
↑(es) « Tomás de la Quadra, de la democracia cristiana al PSOE », El País, (lire en ligne)
↑(es) Bonifacio de la Cuadra, « Guerra elogia la juventud y experiencia del nuevo presidente del Consejo de Estado », El País, (lire en ligne)
↑(es) Anabel Díez et Luis Aizpeola, « Benegas rechaza tres veces la oferta de González para ministro de Administraciones Públicas », El País, (lire en ligne)
↑(es) « De la Quadra se propone hacer leyes "justas y sabias" para la justicia », El País, (lire en ligne)
↑(es) Anabel Díez et Luis Aizpeola, « Felipe González cambia la mitad de su Gobierno », El País, (lire en ligne)