Il intègre l'appareil du PSOE le 7 novembre suivant, du fait de son élection au poste de président de la commission exécutive du Parti socialiste de Galice dans la province de La Corogne[1]. Le , il fait adopter par le Congrès des députés, grâce au soutien des députés catalans et l'abstention des conservateurs, un nouveau Code pénal, qui renforce la lutte contre la corruption et rend imprescriptible les crimes et délits de pédophilie[2]. À la fin du mois de , à moins d'un an des élections générales, il propose une grande réforme de la loi de procédure pénale (Ley de Enjuciamento Criminal), datant du XIXe siècle, prévoyant de confier l'instruction aux procureurs (Fiscales), dont l'indépendance serait alors garantie, de créer un juge des garanties (juez de garantías), et d'unifier dans une seule loi organique tous les droits fondamentaux relatifs à la procédure pénale (Ley Orgánica de Desarrollo de los Derechos Fundamentales Vinculados al Proceso Penal)[3]. Le scrutin étant avancé au 20 novembre, la durée des procédures législatives rend impossible l'adoption de ce texte.
Dans l'opposition
Au mois d'octobre suivant, il est investi tête de liste socialiste dans la circonscription de La Corogne, en vue des élections générales[4]. Élu député, il devient, le , secrétaire général du PSOE dans la province de La Corogne avec 58,8 % des voix lors du congrès provincial[5].
Références
Notes
↑Secrétaire d'État aux Relations avec les Cortes Generales jusqu'au 14 avril 2008.