Très proche de José Luis Rodríguez Zapatero, elle est nommée secrétaire aux Relations internationales du PSOE en 2000. Trois ans plus tard, elle se présente à l'élection municipale à Madrid et obtient le meilleur score du parti depuis 1987, mais reste cantonnée dans l'opposition.
Aux élections anticipées de 2011, elle obtient un siège dans la province de Malaga. Elle revient en 2012 à la direction du PSOE, en tant que secrétaire à la Politique sociale. Elle n'y est pas reconduite en 2014 et annonce son retrait de la vie politique en 2015.
Tête de liste socialiste aux élections municipales du dans la ville de Madrid, elle est largement défaite par le candidat du Parti populaire et président sortant de la Communauté de Madrid, Alberto Ruiz-Gallardón. Toutefois, elle obtient le plus grand nombre de conseillers municipaux socialistes depuis que le PSOE ne dirige plus la municipalité. En tant que conseillère municipale et proche amie d'Eduardo Madina, elle célèbre le mariage de ce dernier et de Paloma Villa en .
Son nom fut évoqué pour devenir ministre dans le gouvernement de Rodríguez Zapatero après la victoire de celui-ci aux élections législatives du , mais elle resta conseillère municipale de la capitale espagnole jusqu'à sa nomination comme secrétaire d'Étatpour l'Amérique latine (Secretaria de Estado para Iberoamérica) le .
Le , elle est élue députée pour Madrid lors des élections législatives mais elle démissionne le suivant, ayant été reconduite comme secrétaire d'État.
Elle annonce, le son intention d'être candidate à la présidence de la Communauté de Madrid, et devra donc pour se faire affronter le secrétaire général du Parti socialiste de Madrid-PSOE, Tomás Gómez, lors de primaires internes le 3 octobre[1]. Le jour du scrutin, elle est battue avec 48 % des voix et moins de 600 voix de retard[2].
Aux élections générales anticipées du 20 novembre 2011, elle est élue députée de la province de Malaga. Elle devient alors porte-parole à la commission de la Défense. Au congrès socialiste de février suivant, elle réintègre la commission exécutive en tant que secrétaire à la Politique sociale, aussi en mars est-elle élue vice-présidente de la commission de l'Égalité. Elle n'est pas reconduite dans la direction du parti au congrès extraordinaire de . En septembre suivant, elle est choisie comme porte-parole à la commission des Affaires étrangères.
Elle annonce son retrait de la vie politique le , à trois mois des élections générales, au nom du renouvellement générationnel[3].