Après les élections anticipées de , il retourne dans le monde universitaire. Cependant, lors de l'élection régionale du 13 juin 1999, il est choisi par Saavedra comme coordinateur de la campagne électorale. Le résultat donne le Parti socialiste canarien-PSOE deuxième en sièges, troisième en voix et maintenu dans l'opposition.
Pour les élections législatives du 12 mars 2000, il est investi tête de liste dans la province de Las Palmas. Élu au Congrès des députés, il est brièvement porte-parole à la commission de la Justice et de l'Intérieur, ainsi que membre de la députation permanente[5]. En juillet suivant, le nouveau secrétaire général du PSOE José Luis Rodríguez Zapatero – avec qui il a fondé le collectif Nouvelle Voie – le nomme secrétaire aux Libertés publiques et au Développement autonomique du parti[6].
Le , il est investi à l'unanimité par le comité exécutif régional du PSC-PSOE comme chef de file à l'élection régionale du 27 mai 2007 aux Îles Canaries, communauté autonome où les socialistes sont dans l'opposition depuis quatorze ans[7]. Il quitte le gouvernement le [8].
Le jour du scrutin, le PSC-PSOE totalise 322 833 voix, plus qu'aucun autre parti dans l'histoire de l'archipel ; ses 26 députés sur 60 au Parlement des Canaries sont le deuxième meilleur résultat dans la communauté autonome et pour les socialistes. Cependant, la Coalition canarienne, pour conserver la présidence, s'associe avec le Parti populaire (PP) et maintient le PSC-PSOE dans l'opposition[9]. Le , il est élu secrétaire général du Parti socialiste canarien-PSOE par 93 % des voix des délégués au congrès extraordinaire[10].
Il est élu secrétaire général du PSC-PSOE lors d'un congrès extraordinaire le , après le retrait anticipé de Juan Carlos Alemán. Il obtient alors le soutien de 92,97 % des voix des délégués du congrès[11].
Sa réticence à accepter la candidature régionale en 2007 pourtant souhaitée par Zapatero, sa manière d'exercer l'opposition dans les Canaries et son absence prolongée de l'archipel en raison de ses fonctions nationales conduisent une partie des cadres socialistes régionaux à se regrouper au sein d'un secteur critique piloté par le président du PSC-PSOE Jerónimo Saavedra tout au long de l'année 2008 ; les critiques demandant à ce qu'il soit relevé du secrétariat général. Les tensions s'exacerbent au point que son vice-secrétaire général, aussi président du groupe parlementaire, Francisco Hernández Spínola, démissionne en de ses responsabilités[13],[14]. Seul candidat en lice, il est cependant confirmé comme secrétaire général lors du congrès de suivant mais avec 74,1 % des voix[11].
Le , il est suspendu du groupe S&D au Parlement européen par mesure de précaution à la suite d'une plainte déposée par son ancienne épouse, Natalia de la Nuez, à son encontre pour violence conjugale. Il affirme être victime de « fausses allégations »[18],[19]. Il siège dès lors parmi les Non-inscrits au Parlement européen. Le , le Tribunal suprême classe l'affaire, considérant que Natalia de la Nuez n'avance aucune preuve[20],[21]. Le , il est réintégré par le PSOE et rejoint le même jour à nouveau le groupe S&D[22].
Notes et références
Notes
↑Suspendu du groupe entre et , siège parmi les non-inscrits.
↑(es) C. Morote/AJ. Fernández, « Hernández Spínola presenta su dimisión por divergencias con Juan Fernando López Aguilar. », La Provincia, (lire en ligne, consulté le )
↑(es) ACN, « Saavedra dice tras la dimisión de Spínola que "los hechos me dan la razón de que había motivos para hablar". », Crónicas de Lanzarote, (lire en ligne, consulté le )