Il fonde par la suite un cabinet d'études qui sera chargé du Plan de la Ribera, projet d'urbanisme qui fut à l'origine de la rénovation du quartier de la Ribera dans les années 1990. Il entre au PSC en 1978.
À ce poste, jugé à l'époque très difficile après la tentative de coup d'État militaire du 23 février 1981, il se voit confier la modernisation et la démocratisation des forces armées. En 1986, c'est à lui qu'il revient de défendre le revirement socialiste sur le maintien dans l'OTAN à l'occasion du référendum convoqué à ce sujet. Pendant la campagne des législatives de 1982, le PSOE avait annoncé cette consultation et qu'il ferait campagne pour le « non », une prise de position devenue très populaire à gauche. Le maintien dans l'Alliance atlantique sera approuvée par 52,5 % des suffrages.
Reconduit après la victoire – à la majorité relative – du PSOE aux élections de , il annonce sa démission le , celle-ci étant effective cinq jours plus tard sans qu'un successeur ne lui soit nommé. Son départ est contraint par la révélation, deux semaines auparavant, de la pratique d'écoutes illégales orchestrées par les services secrets (CESID) sur d'importantes personnalités publiques, dont le roi Juan Carlos Ier.
Premier secrétaire du PSC
Il est toutefois réélu député aux élections de , qui voient les socialistes basculer dans l'opposition après quatorze années au pouvoir. Au Congrès, il devient ainsi président de la commission des Budgets.
Trois mois plus tard, un accord entre les différentes factions du Parti des socialistes de Catalogne prévoit qu'il en prenne la direction en remplacement de Raimon Obiols, lui-même choisi pour en occuper la présidence honorifique. Il est effectivement élu le avec 76 % de suffrages favorables. En 1998, il appuie la candidature de Pasqual Maragall à la présidence de la Généralité dans le cadre de l'élection de 1999, qui se soldera par une victoire en voix des socialistes.
Pour les élections générales de , il renonce à postuler et la tête de liste dans la province de Barcelone, qu'il occupait depuis 1986, revient là aussi à Montilla.
Après la politique
En mai 2005, il est élu président de la Caixa Catalunya, première banque de Catalogne.