Membre du Corps supérieur des Administrateurs civils de l'État, elle a également enseigné à l'université autonome de Madrid à un poste de professeure associée au département de droit public et de philosophie. Elle a occupé divers postes au sein de l'administration nationale comme celui de cheffe du service de la Coordination normative au ministère de l'Équipement ou celui de conseillère technique au sein du cabinet du sous-secrétaire de l'Environnement.
Pour les élections générales anticipées du 28 avril 2019, elle est investie sur la liste du PSOE que conduit Pedro Sánchez, occupant la quatrième position[10]. Reconduite dans le gouvernement Sánchez II avec le rang de quatrième vice-présidente du gouvernement et des compétences élargies à la lutte contre l'exode rural en [11], elle démissionne du Congrès le mois suivant afin d'éviter que son activité gouvernementale ne l'empêche de voter lors des séances plénières, conformément à une consigne de Pedro Sánchez[12]. Le remaniement orchestré en la fait passer au rang de troisième vice-présidente[13].
Lors des élections générales du 23 juillet 2023, elle est placée en deuxième position sur la liste électorale du PSOE dans la circonscription de Madrid, juste derrière Pedro Sánchez[14]. Elle est confirmée au gouvernement le , faisant ainsi partie des six ministres qui accompagnent Pedro Sánchez depuis son accession au pouvoir[15]. Le suivant, elle démissionne de son mandat de députée pour se concentrer sur ses fonctions gouvernementales[16], et Javier Rodríguez lui succède.
Tête de liste du PSOE lors des européennes de 2024
Le 24 avril 2024, le Parti socialiste ouvrier espagnol annonce que Teresa Ribera sera la tête de liste du parti aux élections européennes de juin 2024[17]. Sa liste arrive deuxième du scrutin avec environ 30 % des voix et 20 députés européens, soit un recul d'environ 3 points de pourcentage par rapport à 2019, étant devancée de presque quatre points par celle du Parti populaire de Dolors Montserrat[18]. Le 26 juin, elle précise qu'elle ne siègera pas pour continuer d'appartenir au gouvernement[19].
Présentée dès son investiture électorale comme la future commissaire européenne espagnole[20], elle est proposée le suivant par Ursula von der Leyen comme première vice-présidente exécutive à la Transition propre, juste et compétitive[21]. Elle est réputée antinucléaire[22].
Vie privée
Mariée, elle est mère de trois filles.
Distinctions
En 2021, le média Politico la classe parmi les 28 personnalités européennes les plus puissantes d'Europe, la distinguant dans la catégorie Doers (« faiseurs »)[23].
Notes
↑Portefeuille du Défi démographique ajouté le 13 janvier 2020.
↑(es) « El PSOE planea llevar cuatro ministras por Madrid en las elecciones del 28-A », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Anabel Díez et Inés Santaeulalia, « Teresa Ribera ocupará una vicepresidencia de Transición Ecológica y Reto Demográfico », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) José Marcos, « Los ministros del PSOE dejarán sus escaños y los de Unidas Podemos seguirán », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) « Estos son los nuevos ministros tras la remodelación del Gobierno », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Juanma Romero, « Sánchez asciende a Montero y Bolaños e incorpora al Gobierno a Óscar Puente, Ángel Víctor Torres, Jordi Hereu, Elma Saiz y Ana Redondo », El Independiente, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Nikolaus J. Kurmayer, « Madrid endorses Ribera to become Spanish Commissioner », Euractiv, (lire en ligne, consulté le ).
↑Fabien Jannic-Cherbonnel, « Union européenne : quels enseignements peut-on tirer de la composition de la nouvelle Commission d'Ursula von der Leyen ? », France Info, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Les trois défis de la nouvelle Commission européenne », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
↑(en-US) « POLITICO 28 », sur POLITICO, (consulté le )