Peu après, il fait savoir qu'il a accepté la proposition de Manuel Gutiérrez Mellado, ancien ministre, d'occuper les fonctions de directeur général de la Fondation d'aide à la lutte contre la toxicomanie (FAD), mise en place par ce dernier[4].
Nommé président de l'entreprise de télécommunications Telettra Española le [5], il abandonne cette fonction en 1991. Il devient ensuite vice-président de la FAD, puis président de Peugeot-Talbot en 1992[6].
En 1994, il est porté à la tête du consortium de télécoms Reditel-Sistelcom-Airtel[7].
Ministre de la Défense
À la suite de la victoire du Parti populaire (PP) aux élections générales de , José María Aznar le choisit comme ministre de la Défense[8]. Ce choix est vécu comme une surprise au sein du PP[9]. Au mois de septembre, il annonce le possible dépôt, au Congrès des députés, du projet de loi de professionnalisation des armées, qui prévoit la fin progressive de la conscription[10]. Un an plus tard, il rappelle que le processus de professionnalisation des « irréversible »[11].
En 1999, il assure le développement des troupes espagnoles au Kosovo, dans le cadre de l'OTAN.
Retour dans le privé
Ayant refusé de se présenter aux élections générales de [12], il n'est pas reconduit dans le nouveau gouvernement d'Aznar, formé au mois d'avril suivant.
Il est alors élu président du patronage du Musée du Prado deux mois plus tard[13], puis devient président de la banque d'investissements UBS Warburg en 2001[14]. En , il renonce à ses fonctions au Prado[15].
Le , il assiste, aux côtés de la ministre socialiste de la Défense, Carme Chacón, au retour des 88 soldats encore déployés au Kosovo, ce retour marquant la fin de la mission du corps expéditionnaire espagnol[16].