Roegchanda Pascoe grandit pendant l'apartheid à Manenberg[1],[2], un township créé à la fin des années 1960 dans la banlieue du Cap, par déplacement forcé de populations coloured, à partir de zones désignées par le régime d'apartheid comme devant être réservées aux blancs.
Ayant trouvé un emploi dans l’industrie textile locale, elle est amenée également à fonder une initiative communautaire, le Manenberg Safety Forum, pour lutter contre les violences liées à la criminalité et contre les violences sexuelles (par des actions de médiation entre gangs, par l'implication des services gouvernementaux, par la sensibilisation de la communauté sur les points de vigilance, par l'assistance aux victimes, etc.)[3]). Elle apporte son témoignage dans des procès[1], et est l’objet de menaces[4]. Elle s’est vu décerner en 2022 le prix international de la femme de courage[5],[4].
Références
↑ a et b(en) « Cape Flats murder witness puts her life in danger 'for the blood of innocents shed on the streets' », TimesLive, (lire en ligne)
↑(en) Mary-Anne Gontsana, « “I don’t see myself living anywhere but Manenberg” », GroundUp, (lire en ligne)