Nadia Sharmeen est journaliste de formation. En 2009, elle intègre le service de presse du Bangladesh et suit l'actualité criminelle[2]. Le à Motijheel Thana(en), elle couvre pour Ekushey Television(en), un rassemblement organisé par une coalition d'organisations fondamentalistes, Hefazat-e-Islam Bangladesh[3], qui exige entre autres, des restrictions à la présence des hommes et des femmes dans les mêmes espaces, le châtiment des athées, le port du voile pour les femmes mais également d'autres revendications basées sur la religion. Elle est battue par un groupe de 50 à 60 hommes et est sérieusement blessée. Son employeur niera l'avoir envoyé sur la manifestation, refusant d'assumer les dépenses médicales la forçant finalement à démissionner[2]. Nadia Sharmeen est convaincue avoir été attaquée « juste parce que je suis une femme »[4].