Naw K’nyaw Paw est née en Thaïlande et y a grandi dans un camp de réfugiés[2]. Sa famille a été forcée de fuir son pays afin d'échapper aux persécutions. La famille s'est jointe aux 110 000 personnes qui vivent à l'intérieur de sept camps de réfugiés, qui s'étendent le long de la frontière entre la Thaïlande et la Birmanie[2]. En 1998, elle fréquente l'école secondaire du camp de réfugiés de Mae Ra Moe(en). Elle y travaille pour soutenir les communautés ethniques qui continuent à être déplacées par la guerre civile, qui dure depuis des décennies. Naw K'nyaw Paw et le KWO prennent de grands risques personnels à documenter les violences sexuelles et sexistes dans le conflit en Birmanie, depuis 2004. En 2017, sous sa direction, le KWO a été la première et l'une des rares organisations en Birmanie à condamner publiquement la violence militaire contre le peuple Rohingya[1]. Naw K’nyaw Paw a contribué à améliorer la vie des femmes et enfants, dans les communautés affectées par le conflit[3].