Au , la longueur totale du réseau routier principal du département de la Guadeloupe se répartit en 416 kilomètres de routes nationales et 619 kilomètres de routes départementales dont 41,7 km de voies rapides.
Histoire
XIXe siècle
Les routes royales
Les routes de la Guadeloupe au XIXe siècle, parcourues essentiellement par des chars à bœufs destinés au transport des cannes à sucre et des denrées, des cabrouets, sont des routes en terre souvent étroites et se dégradant rapidement à chaque intempérie. L'ordonnance coloniale de la Guadeloupe du permet de mieux entretenir les chemins impraticables en saison des pluies. Elle définit neuf routes royales. Elles ont une largeur de 7 mètres, mais celle-ci peut être ramenée à 6 mètres dans certaines conditions. Les fossés doivent avoir une largeur de 1,50 mètre en partie supérieure, et de 0,50 mètre en fond, pour une profondeur de 0,50 mètre[1].
La loi du , sous la Monarchie de Juillet, confère un nouveau statut aux quatre anciennes colonies de la Martinique, de la Guadeloupe, de l'île Bourbon et de la Guyane : ces colonies sont dotées chacune d'un conseil colonial, composé de membres élus sur une base censitaire. Concernant les routes, le conseil colonial de la Guadeloupe adopte un décret le , promulgué le (signé à Basse-Terre le ), introduisant une classification des routes de la Guadeloupe qui sont désormais subdivisées en routes coloniales, chemins vicinaux ou de grande communication, communaux et ruraux. Les routes coloniales, au nombre de 10, se substituent aux anciennes routes royales. Les chemins vicinaux ou de grande communication, déclarés tels quels par décret colonial, ont vocation à relier des communes entre elles. Les chemins communaux sont situés dans le territoire des communes et les chemins ruraux servent à l'exploitation des terres[2].
Avec le décret du , une partie des routes et chemins du département de la Guadeloupe est classée dans la voirie nationale
[3].
XXIe siècle
Réforme de 2009
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Caractéristiques
Au , la longueur totale du réseau routier principal du département de la Guadeloupe se répartit en 416 kilomètres de routes nationales et 619 kilomètres de routes départementales[4].
Il est à noter que les « routes nationales » de Guadeloupe sont gérées par la région Guadeloupe depuis 2006[5]. Toutefois, elles ont conservées depuis lors la dénomination et la signalétique des routes nationales.
En 2019, 47 personnes sont tuées sur les routes de Guadeloupe, ce qui correspond à un taux de 114 morts par million d'habitants, soit le double de la moyenne de France métropolitaine (52) le double du taux de la Réunion (55) et 50% de mortalité en plus comparé à la moyenne des départements d'outre mer[6].
Notes
↑Eugène Édouard Boyer de Peyreleau, Les Antilles françaises, particulièrement la Guadeloupe, Paris, Librairie Brissot-Thivars, , 645 p. (lire en ligne), p. 285.
↑M. Bajot, Annales maritimes et coloniales, t. Volume 1, Paris, (lire en ligne), p. 1276-1285.