Le régiment d'Île-de-France est un régiment d'infanterie français, créé en 1629, sous le règne de Louis XIII, comme régiment de Mesle. Il reçoit ensuite plusieurs autres noms, notamment celui de régiment d'Ile-de-France en 1762. Durant la Révolution fraçaise, il devient le 39e régiment d'infanterie de ligne.
Création et différentes dénominations
: Création du « régiment (liégeois) de Meslé »
1631 : Le régiment est licencié
: Création du « régiment de La Bloquerie »
: renommé « régiment de Vallemont »
: prend le nom de « régiment de Guiche »
1642 : devient « régiment de Gramont » parfois dénommé « régiment de Gramont-liégeois »
Historique des garnisons, combats et batailles du régiment
Origines
Ce régiment est d'origine liégeoise, et ses deux premiers colonels furent liégeois. La tradition rapporte, qu'avant d'arriver en France, il formait la garde du prince-évêque de Liège.
Régiment de Meslé (1629-1631)
Guerre de Succession de Mantoue
Quoi qu'il en soit, ce corps fut admis au service du roi par lettres du , et en même temps que plusieurs autres régiments liégeois, à la fin de la guerre de Succession de Mantoue. Il était commandé par le baron de Meslé, qui le conduisit en 1630 sur les Alpes. Il se trouve à la bataille de Veillane, vint prendre ses quartiers d'hiver en Lorraine, et fut licencié au commencement de 1631. Son colonel était mort, et il était, en ce moment, sous les ordres du lieutenant-colonel de Hautepenne, de la famille de Barlaymont.
Régiment de La Bloquerie (1633-1637)
régiment de la Bloquerie de 1633 à 1637
Guerre de Trente Ans
Le régiment fut rappelé en France le [11]. Il était, cette fois, fort de douze enseignes, et avait pour chef le colonel La Bloquerie, sous le nom duquel il s'acquit une grande réputation. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il prit part, en 1633, à la conquête de la Lorraine, et fit, au mois de septembre, le siège de Nancy. Il y avait construit une redoute qui, dans le plan des attaques de cette ville, est désignée sous le nom de « redoute des Liégeois ». Après l'occupation de la capitale de la Lorraine, le régiment fut envoyé à Haguenau.
Au mois de mai 1634, le maréchal de La Force ordonne au colonel La Bloquerie d'aller observer le château de Wildenstein dans les montagnes de la Haute-Alsace, et d'enlever, s'il était possible, ce lieu de refuge des Lorrains. Le colonel prend avec lui quatre de ses compagnies et huit cornettes de cavalerie, et défait complétement près de Thann, 800 fantassins et 600 chevaux lorrains, avant d'attendre à Gérardmer, le reste de son régiment. Dès qu'il a réuni toutes ses forces, il investit Wildenstein le . L'attaque de ce château, défendu par 500 hommes et situé sur des rochers élevés, présentait de grandes difficultés. Une partie des défenseurs de ce nid d'aigle s'était logée dans les anfractuosités de la montagne avec des arquebuses à croc et rendait les approches excessivement périlleuses. Ce ne fut qu'au bout de trois semaines que La Bloquerie parvint à les débusquer et à commencer le siège du château. Celui-ci capitula le et le régiment retourna à Haguenau. Quelques mois après, il eut encore le principal honneur d'une autre entreprise importante. M. de Feuquières, ambassadeur du roi en Allemagne, avait persuadé aux habitants de Philisbourg de se donner à la France, mais ils étaient tenus en respect par une garnison impériale. Le , La Bloquerie reçoit avis de Feuquières de se trouver le lendemain, à cinq heures du matin, sur les bords du Rhin, vis-à-vis de Philisbourg. Exact au rendez-vous et informé du projet de l'ambassadeur, il s'empare, sans coup férir, de la redoute de Stolhofen, située entre la ville et le fleuve, et par cette action hardie détermine la garnison, déjà intimidée par l'attitude des habitants, à évacuer Philisbourg, que le régiment occupa le .
En mars 1635, le régiment marche au siège de Spire et se trouve de garde aux tranchées, le , lorsqu'on donne l'assaut au corps de place. Chargé de l'attaque du centre, et animé par la réputation des deux régiments français, Turenne et Ménillet qui le flanquaient à droite et à gauche, il fit des prodiges de bravoure. Après cet exploit, il demeura en garnison dans les places du Rhin.
Dans la nuit du 2 au , le colonel de Vallemont part avec 50 hommes du régiment de Rambures et 350 hommes du sien, arrive près de Montcantin à la pointe du jour, charge les soldats de Rambures d'occuper toutes les issues, et, pénétrant dans le bourg avec 300 hommes déterminés, il s'en rend maître, et force la garnison à demander quartier. « Parmi le butin des vainqueurs se trouvait, dit l'histoire, une belle damoiselle, en l'âge de dix-sept ans, fille d'un officier lorrain ; mais la courtoisie française la fit rendre à l'instant à ceux qui la demandoient, voire sans rançon, mais non sans faire honte aux ennemis, qui ne rougissaient point, quand ils le pouvaient, d'exiger rançon jusques des enfants. » Au mois d', le colonel de Vallemont alla faire le siège du Catelet, après lequel il entra en quartiers dans Le Cateau-Cambrésis.
Il fut assiégé dans cette place en février 1639, mais l'ennemi fut obligé de se retirer. Le régiment ne reprit point la campagne cette année ni la suivante.
Régiment de Gramont-liégois puis régiment de Gramont (1641-1665)
En 1642, régiment de Gramont-liégeois fit partie de l'armée de Champagne, dont on avait confié le commandement à son colonel Antoine V de Gramont, et partagea la mauvaise fortune de celui-ci à la bataille de Honnecourt. Après cette déroute, il fut jeté dans La Bassée, où il fut immédiatement assiégé par les Espagnols. Le régiment évacua La Bassée le , après une capitulation des plus honorables, et se retira à Calais. A la fin de l'année, il fut mis en garnison à Arras.
Il continua de servir, en 1644, sous le duc d'Enghien, concourut à la prise de plusieurs petites places du Luxembourg, marcha au se cours de l'armée d'Allemagne, prit une part glorieuse aux combats dont l'ensemble compose ce que l'on appelle la bataille de Fribourg, et termina cette campagne par la prise de Philisbourg et de quelques autres places du Rhin.
Les premiers troubles de la Fronde l'appelèrent aux environs de Paris. Il y passa l'hiver de 1648 à 1649, et le maréchalde Gramont l'envoya ensuite dans son gouvernement de Bayonne, où il demeura en garnison pendant toute la durée des troubles.
Au commencement de 1653, il se rendit dans le Roussillon avec le marquis du Plessis-Bellière. Il servit au mois de juin au siège de Castillon, et revint à la fin de l'année à Bayonne.
Il garda jusqu'en 1657 cette frontière, la seule où il ne s'exerçât point d'hostilités, de toutes celles sur lesquelles les monarchies de France et d'Espagne étaient en contact. Gramont se rendit en 1657 en Italie.
Au mois de janvier 1666, le régiment revint en France pour le camp que le roi assembla, entre Coisy et Montsur, près d'Amiens. Ce camp, interrompu par la mort de la reine-mère, fut repris au mois de mars, et eut lieu cette fois dans la plaine de Monchy, aux environs de Compiègne.
En 1674, sous le nom de régiment de Guiche, il fait le siège de Besançon, après lequel il se mit en marche pour le Roussillon. L'armée que le maréchal de Schomberg commandait sur cette frontière garda cette année la défensive.
La campagne de 1693 débuta par le combat de Tongres. Il fit ensuite le siège d'Huy, et, le , il fit admirer sa valeur à Neerwinden. Il était placé au centre avec les Gardes.
Les brigades de l'aile gauche venaient d'emporter le village de Neerwinden. Le prince d'Orange, comprenant que là était la clef de sa position, y envoie des
troupes fraîches qui le reprennent. C'est alors que le duc de Bourbon, se mettant à la tête de la brigade de Guiche, attaque Neerwinden pour la deuxième fois, et en chasse l'ennemi après la plus opiniâtre résistance. Le régiment y fut bientôt attaqué par de nouvelles forces. Il perdit peu de terrain, mais aucun effort ne put le déposter du bas de Neerwinden. Après la victoire, il se rendit devant Charleroi, dont la prise termina cette campagne.
Le régiment de Guiche passa la campagne de 1694 dans Namur.
Le , le régiment est acheté, par le maréchalduc de Noailles, qui prend alors le nom régiment de Noailles, qui le cède le suivant à son gendre, Malo III marquis de Coëtquen[20] qui prend alors le nom de régiment de Coëtquen.
En 1698 il fit partie du camp de Compiègne[21]. Le de cette année, on y incorpora les « fusiliers de La Croix », excellent corps de troupes légères levé en 1695. Revenu sur le Rhin, le régiment de Coëtquen fut mis en garnison à Colmar.
En 1704, il se trouvait sous les ordres de Marchin, et se conduisit bien à la funeste journée d'Hochstädt. Dans la lettre que Marchin écrivit après la déroute au ministre Chamillart, il disait, en parlant du régiment : « Il est parfaitement bon et a fait son devoir avec distinction à la journée d'Hochstädt ».
Passant en 1707 dans la Souabe et la Franconie, il prit part, du 20 au , à l'attaque des retranchements du général Janus dans les gorges de Lorch.
En 1708, les revers de l'armée de Flandre l'appelèrent dans les Pays-Bas. Jeté dans Lille, il contribua à la belle défense qu'y fit le maréchal de Boufflers. Le prince Eugène ouvrit la tranchée le . Le même jour, les deux compagnies de grenadiers du régiment de Coëtquen furent placées dans une chapelle, d'où elles incommodèrent si fortement les travailleurs, que, le 24, Eugène mit en mouvement 300 grenadiers, soutenus par quelques bataillons, pour les déloger. Leur résistance fut énergique, 50 hommes furent tués et tout le reste fut fait prisonnier de guerre. Les Alliés perdirent là plus de 200 hommes et 300 autres furent blessés. Le régiment se fit encore remarquer dans plusieurs sorties, et, le , à la défense du chemin couvert.
En janvier 1743, il était dans les lignes de la Naab. En février, il contribua à la prise de Schmidmühlen, de Rieden et d'Enstorf, et fut chargé de garder Rieden. Le , il ſit partie du corps placé sous
les ordres du lieutenant-généralmarquis du Chayla qui alla ravitailler la garnison d'Egra. Après cette
expédition, le régiment vint relever le régiment d'Alsace à Amberg. A la fin de mai, il reçut l'ordre de rallier le maréchal de Broglie. Il commença son mouvement le , se replia sur Ingolstadt, en passant par Pfaffenhofen et Dietfurth, et joignit en quatre marches l'armée, qui commença peu de jours après sa retraite sur le Rhin. Arrivé en Alsace au mois de juillet, le régiment de Montmorin fut placé sous les ordres du comte de Clermont et cantonné aux environs de Neufbrisach. Le , le colonel partit avec ses deux compagnies de grenadiers et 100 fusiliers pour s'opposer aux entreprises d'une bande de pandours qui faisait mine de vouloir passer le Rhin au-dessous de Brisach. Ces pandours étaient commandés par le fameux baron de Trenck, qui faillit tomber dans les
mains des grenadiers du régimentde Montmorin, et qui fut fort heureux d'en être quitte pour être obligé de renoncer à son projet. Au mois de septembre, le régiment
fit partie du camp de Chalampé, et, pendant tout le reste de cette campagne, il fit un service fort actif pour surveiller les desseins du prince Charles Alexandre de Lorraine, qui cherchait à pénétrer en Alsace. Il eut ses quartiers d'hiver à Strasbourg, après avoir été rallié par un piquet de 62 hommes qui revenait de la défense d'Ingolstadt.
En 1744, le régiment de Montmor fut encore employé à la garde des passages du Rhin, et, quand les Autrichiens eurent réussi à franchir ce fleuve, il contribua vigoureusement, le , à la reprise de Weissembourg et des lignes de la Lauter. Dans cette sanglante affaire, il perdit quinze hommes et eut trente-cinq blessés. Il se trouva plus tard au combat d'Augenheim et au siège de Fribourg, après lequel il se rendit à l'armée du Bas-Rhin, commandée par le maréchal de Maillebois.
En 1746, il passa sur la Meuse, prit part aux sièges de Mons et de Charleroi, et se trouva, le , à la bataille de Rocoux, où sa brigade, avec celle de Navarre, formait la division du comte d'Hérouville. La brigade de Montmorin, commandée par le comte de Chabannes, plia à la première décharge et perdit du terrain; mais le colonel rallia promptement son régiment, arracha un drapeau des mains de celui qui le portait et alla le planter sur le bord des retranchements ennemis. Ses soldats, ranimés par son audace, se précipitent sur ses pas dans le chemin qui sépare les villages de Varoux et de Rocoux, et emportent les redoutes établies sur ce point. Le corps perdit dans cette action presque tous ses grenadiers et un nombre considérable d'officiers, le colonel, qui fut aussi blessé, présenta au roi quatre pièces de canon enlevées par son brave régiment, qui obtint pour quartier d'hiver la ville de Bruxelles.
Pendant les mois d'avril et de mai 1747, le régiment de Montmorin fut employé à la conquête de la Flandre hollandaise. A la fin de mai, il fut cantonné à Hinghene aux environs de Malines, avec ordre de se porter sur Anvers à la première réquisition du comte de Lowendhal qui y commandait, les Alliés semblant se préparer à faire le siège de cette forte ville. Au mois de juin, le régiment fut appelé à la grande armée, et se trouva le à la bataille de Lawfeld. Placé avec le régiment du Roi vis-à-vis du village de Vlitingen, il repoussa deux attaques du comte de Waldeck. Quand le régiment du Roi fut envoyé au secours des troupes lancées sur le bourg de Lawfeld, le régiment de Montmorin, laissé seul à Vlitingen pour contenir les Hollandais qui cherchaient à percer le centre de la ligne française, accomplit avec fermeté cette mission et demeura inébranlable. Le , le régiment partit du camp de Hameln pour se rendre à Eckeren, et de là devant Berg-op-Zoom, qu'assiégeait le comte de Lowendhal. Il arriva encore à temps pour prendre part à l'assaut livré le à la demi-lune, et il s'y couvrit de gloire à côté du régiment du Dauphin. Il quitta Berg-op-Zoom le pour se rendre au camp de Capellen. A la fin de cette année, le régiment de Montmorin, qui s'était déjà augmenté d'un 3e bataillon en 1745, en leva un 4e.
En 1748, les trois premiers firent le siège de Maastricht . Après la prise de cette place, ils se rendirent à Bruxelles, qu'ils quittèrent en octobre pour se rendre à Valenciennes, où les 3e et 4e bataillons furent réformés.
Guerre de Sept Ans
En 1754, le régiment de Montmorin était au camp de Plobzheim, en Alsace.
Au début de la guerre de Sept Ans, il est dirigé, en 1756, sur Toulon, il s'embarqua au mois d'octobre pour la Corse, et, arrivé à
Calvi le 1er novembre, il releva immédiatement les postes occupés par les troupes de la république de Gênes. Voici ce qui avait déterminé cette expédition.
En 1755, les Corses, fatigués du manque d'unité qui marquait les actes de leur gouvernement, avaient jeté les yeux sur Pascal Paoli, alors officier au service de Naples, et lui avaient remis le pouvoir. Cette haute position avait excité l'envie d'un autre chef corse, nommé Mario Emmanuele Matra[26], qui bientôt réunit ses partisans et commença, contre Paoli, une lutte acharnée. Cette guerre civile parut aux Gênois une bonne occasion pour rétablir leur puissance dans l'île, et ils fournirent des secours à Matra. Mais, celui-ci ayant été tué dans un combat en , ses partisans se dispersèrent, et la république de Gênes, craignant de voir ses villes du littoral attaquées par Paoli vainqueur et irrité, appela la France à son secours. Le ministère français, qui soupçonnait ou qui feignait de croire que les Anglais avaient des desseins sur l'ile, accueillit avec empressement la demande des Gênois, et envoya en Corse Charles Eugène Gabriel de La Croix de Castries avec 3 000 hommes. Les Français, pendant un séjour de deux ans dans l'ile, observèrent la plus exacte neutralité entre les Corses et leurs anciens oppresseurs, et se firent aimer des populations au milieu desquelles ils vivaient. Ils remirent les places qu'ils occupaient aux Gênois, en , et repassèrent sur le continent, laissant derrière eux, parmi les Corses, le désir, si la liberté devait être perdue, de devenir Français.
Le régiment de Montmorin resta employé à la garde des côtes de la Provence depuis mars 1759 jusqu'en mai 1761.
Il fut alors envoyé dans l'Aunis, et, au printemps de 1762, il fit partie du corps d'armée de 10 000 hommes que Louis XV, en vertu du pacte de famille, envoya au secours du roi d'Espagne, engagé dans une guerre avec le Portugal et l'Angleterre. Le régiment de Montmorin assista au siège d'Almeida, et rentra en France la même année. L'ordonnance du 10 décembre 1762 lui donna le titre de la province d'Ile-de-France, que d'autres corps avaient déjà porté.
Régiment d'Île-de-France (1762-1791)
régiment d’Île-de-France de 1762 à 1791
de 1762 à 1776
régiment d’Île-de-France de 1776 à 1779
régiment d’Île-de-France de 1779 à 1791
39e régiment d’infanterie de ligne de 1791 à 1796
Période de paix
A sa rentrée en France, le régiment fut mis en garnison à Bayonne.
Par suite du dédoublement des vieux régiments opéré en 1775 et 1776, le régiment d'Île-de-France, qui occupait le 22e rang dans l'infanterie, recula au 40e rang, qu'il garda jusqu'au licenciement du régiment du Roi.
C'est à la même époque qu'il quitta son vieil uniforme, qui se composait d'habit et culotte blancs, collet, veste et parements rouges, boutons jaunes, doubles poches en long garnies chacune de six boutons réunis par deux, trois boutons sur la manche et chapeau bordé d'or, pour prendre, suivant le règlement de 1776, le revers et les parements rouge piqué de blanc, avec le collet bleu de roi et les boutons blancs.
Le régiment d'Île-de-France passa en mai 1776 de Perpignan à Toulon, et s'embarqua aussitôt pour Ajaccio, où il arriva le .
39e régiment d'infanterie de ligne ci-devant Île-de-France
L'ordonnance du 1er janvier 1791 fait disparaître les diverses dénominations, et les corps d'infanterie ne sont désormais plus désignés que par le numéro du rang qu'ils occupaient entre eux. Ainsi, 101 régiments sont renommés. Les régiments sont toutefois largement désignés avec le terme ci-devant, comme 39e régiment d'infanterie ci-devant Île-de-France.
Le 2e bataillon partit en janvier 1791 pour Saint-Domingue, d'où il ne revint en 1794 que trois officiers et vingt-trois hommes.
Le 2e bataillon du 39e régiment d'infanterie (ci-devant Île-de-France) qui devait former le noyau de cette demi-brigade et n'a pas non plus été amalgamé car il était aux colonies. Lors du second amalgame, les débris du 2e bataillon du 39e régiment d'infanterie (ci-devant Ile-de-France) sont incorporés dans la première 46e demi-brigade de deuxième formation avec le 1er bataillon.
Ainsi disparaît pour toujours le 39e régiment d'infanterieci-devant Île-de-France, partageant le sort de tous ces vieux régiments qui depuis deux siècles avaient défendu si intrépidement la patrie contre toutes les coalitions.
↑Malo III Auguste, marquis de Coetquen, comte de Combour, baron des baronnies d'Aubigné et de Bonne-Fontaine, seigneur qhâtelain d'Uzel, la-Motte d'Onon, Gaugray, Godheust, Boulet, Plessis l'Epine, Malestroit sous Dol et autres lieux, né le . Fait brigadier le , il se rend célèbre durant la défense de Lille, qui lui valut sa nomination de maréchal de camp le . L'année suivante, il se distingue durant la bataille de Malplaquet où il eût une jambe emportée. Il est nommé lieutenant général des armées du Roi le , commandant ses troupes dans les pays et duché de Bretagne en 1718, gouverneur des villes et château de Saint-Malo en 1719. Le , il présente à l'évêque de Saint-Malo, Vincent-François Desmarets, un nouveau titulaire pour les chapellenies de la Madeleine, de l'hôpital et du château de Combour. Selon Saint-Simon, son premier mariage avec Marie de Noailles ne fut pas heureux car il l'épousa pour le crédit des Noailles. Sa femme était la plus laide et la plus répugnante créature qu'on pût voir, et il prétendit plaisamment qu'on lui avait fait voir la troisième qui était jolie et qu'on lui avait passé l'autre. Il décède le
↑Louis Alexandre de Costentin, comte de Tourville, fils de Anne Hilarion de Costentin, comte de Tourville vice-amiral et maréchal de France et de Louise Françoise Laugeois est né en 1690 et mort à la bataille de Denain le
↑Lieutenant général des armées de Louis XVI, gouverneur du château de Fontainebleau et de Belle-Île-en-Mer. Maréchal de camp en et lieutenant général des armées du Roi en . Né en 1704
↑fils du précédent, il est né le et décédé le au Château de Vollore à Vollore-Ville. Brigadier le ,il devient maréchal de camp en
↑Né le , il est reçu chevalier de Malte, ayant d'abord servi dans la marine qu'il a quitté en 1772, pour raison de santé, étant lieutenant de vaisseau. Entré lieutenant-colonel dans le régiment de Normandie, commandé par Charles Louis Texier d'Hautefeuille, marquis d'Hautefeuille, son frère, reçu chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis en 1774, breveté colonel un an après il est nommé colonel en second du même régiment en 1781, puis colonel-commandant du régiment d'Île-de-France. Il devient maréchal de camp en 1788 et inspecteur en 1790. Il demeurait au château de Rouhet à Beaumont Saint-Cyr près de Châtellerault
Historic house in Virginia, United States United States historic placeHawthorne HallU.S. National Register of Historic PlacesVirginia Landmarks Register Distant view from southwestShow map of VirginiaShow map of the United StatesLocation1527 Hawthorne Hall Rd., Fincastle, VirginiaCoordinates37°31′30″N 79°53′31″W / 37.52500°N 79.89194°W / 37.52500; -79.89194Area1.2 acres (0.49 ha)Built1824 (1824)Architectural styleFederalNRHP reference...
Об экономическом термине см. Первородный грех (экономика). ХристианствоБиблия Ветхий Завет Новый Завет Евангелие Десять заповедей Нагорная проповедь Апокрифы Бог, Троица Бог Отец Иисус Христос Святой Дух История христианства Апостолы Хронология христианства Ран�...
Namibian model (born 1988) Behati PrinslooPrinsloo in Georges Chakra in 2010BornBehati Prinsloo (1988-05-16) 16 May 1988 (age 35)Grootfontein, South West Africa (territory of South Africa, today: Namibia)NationalityNamibianOther namesBehati Prinsloo LevineOccupationModelYears active2006–presentSpouse Adam Levine (m. 2014)Children3Modeling informationHeight1.80 m (5 ft 11 in)[1]Hair colorLight BrownEye colorHazelAgency Elit...
Already FamousPoster filmSutradaraMichelle ChongProduserAnita HattaPemeranMichelle ChongAlien HuangPenata musikJoshua ChiaSinematograferMeng Fye WongPenyuntingJin YanDistributorCathay-Keris FilmsTanggal rilis 1 Desember 2011 (2011-12-01) Durasi120 menitNegaraSingapuraBahasaTionghoa Already Famous (Tionghoa:一泡而红: Yi Pao Er Hong) adalah sebuah film komedi Singapura 2011 dan debut penyutradaraan film fitur Michelle Chong, yang juga membintangi film tersebut bersama dengan idol...
Pengaruh Depresi Besar Depresi Besar (juga dikenal sebagai krisis malaise atau krisis dekade 1930an) (Inggris: Great Depression, Belanda: Crisis van de jaren 1930code: nl is deprecated ) adalah sebuah peristiwa menurunnya tingkat ekonomi yang terjadi secara dramatis di seluruh dunia yang terjadi mulai tahun 1929 dan berlangsung selama sekitar 10 tahun.[1] Depresi dimulai dengan peristiwa Kamis Hitam, yaitu peristiwa jatuhnya bursa saham New York pada tanggal 24 Oktober dan mencapa...
Miss World 1955Tanggal20 Oktober 1955TempatLyceum Theatre, London, Britania RayaPembawa acaraEric MorleyPeserta21Finalis/Semifinalis8DebutAustralia, Austria, Kuba, Honduras, Islandia, VenezuelaTidak tampilMesir, Swiss, TurkiTampil kembaliIsrael, Monte CarloPemenangCarmen Susana Duijm Zubillaga Venezuelalbs Miss World 1955, merupakan edisi ke-5 dari ajang kontes kecantikan Miss World, diadakan pada 30 Oktober 1955 di Lyceum Theatre, London, Britania Raya. 21 kontestan bersa...
John Kenneth GalbraithLahir15 October 1908Iona Station, Ontario, CanadaMeninggal29 April 2006(2006-04-29) (umur 97)Cambridge, Massachusetts, United StatesInstitusiHarvard University, Princeton UniversityMazhabInstitutional economicsAlma materUniversity of California, BerkeleyDipengaruhiThorstein VeblenPenghargaanLomonosov Gold Medal (1993) John Kenneth Galbraith[a] OC (15 Oktober 1908 – 29 April 2006) adalah seorang ilmuwan ekonomi dari Amerika.[2] D...
Further information: Prehistoric Italy § Neolithic Reconstruction of the Neolithic village of TravoItalian Peninsula during the Neolithic Neolithic Italy refer to the period that spanned from circa 6000 BCE, when Neolithic influences from the east reached the Italian peninsula and the surrounding island bringing the Neolithic Revolution, to circa 3500-3000 BCE, when metallurgy began to spread.[1] Early Neolithic The neolithization of Italy - MAAC Museum - Neolithic axes from Ceg...
Kementerian Garda Nasional Arab Saudi Situs webhttp://www.sang.gov.sa/ Kementerian Garda Nasional Arab Saudi ([وزارة الحرس الوطنية السعودية Wuzarah al-Haras al-Wathani as-Su'udiyah] Error: {{Lang-xx}}: text has italic markup (help)) adalah sebuah kementerian dalam pemerintahan Arab Saudi yang bertanggungjawab terhadap sektor kemiliteran dan mendukung Angkatan Bersenjata di bawah Kementerian Pertahanan ketika perang dengan musuh serta mendukung pasukan keamanan dalam n...
Fried rice dish from Thailand Phat kaphraoA plate of pork phat kaphrao with riceAlternative namesPad Ka paoTypeRice dishCourseentree or mainPlace of originThailandAssociated cuisineThaiServing temperaturehotMain ingredientsriceThai holy basilmeat or seafoodgarlicThai fish sauceThai chilisugar Media: Phat kaphrao Phat Kaphrao (Thai: ผัดกะเพรา, pronounced [pʰàt kā.pʰrāw]; transl. stir-fried holy basil), also spelled pad krapow, pad kaprao, or pad g...
David Ray GriffinLahir8 Agustus 1939EraFilsafat abad ke-20KawasanFilsafat baratAliranTeologi Proses Dipengaruhi Alfred North Whitehead, Charles Hartshorne David Ray Griffin (lahir 8 Agustus 1939) adalah profesor filsafat agama dan teologi Amerika Serikat yang sudah pensiun. Pada tahun 1973, bersama dengan John B. Cobb, Jr., ia mendirikan Center for Process Studies, yang merupakan pusat penelitian di Sekolah Teologi Claremont yang mencoba mempromosikan kebaikan bersama melalui pendekatan rela...
Music and musical traditions of the Dominican Republic Dominicans dancing to Merengue music. Music of The Dominican Republic General topics Related articles Genres Atabales Bachata La Mangulina Merengue Palos Pambiche Salves Son Dominicano Típico Media and performance Music festivals Carnival Nationalistic and patriotic songs National anthem Himno Nacional Regional music Anguilla Antigua and Barbuda Aruba and the Dutch Antilles Bahamas Barbados Bermuda Bonaire Cayman Islands Cuba Curaçao Do...
Untuk kegunaan lain, lihat Mutiara. MutiaraGenre Drama Roman PembuatSinemArtDitulis olehSerena LunaSkenarioSerena LunaSutradaraDesiana LarasatiPemeran Dea Imut Ade Surya Akbar Stuart Collin Nimaz Dewantary Antik Arifani Ine Wijayanti Gerald Y. Putra Anabella Meriam Bellina Rico Tampatty Nani Wijaya Tb. Maulana Husni Moudy Wilhelmina Lucky Alamsyah Riyanto RA Dewi Affandi Penggubah lagu temaOncyLagu pembukaCinta Dalam Hati oleh UnguLagu penutupCinta Dalam Hati oleh UnguNegara asalIndonesiaBaha...
Cet article est une ébauche concernant New York. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants. Clinton Hill Administration Pays États-Unis Ville New York Géographie Coordonnées 40° 41′ 23″ nord, 73° 57′ 55″ ouest Localisation Géolocalisation sur la carte : New York Clinton Hill Géolocalisation sur la carte : New York (État) Clinton Hill modifier Cl...
У этого термина существуют и другие значения, см. Набедренники. Набедренник из черного шелка (начало XX в.). Происходит из ризницы Большой церкви Зимнего дворца Набе́дренник — принадлежность богослужебного облачения православного священника русской традиции. Содер...
2013 soundtrack album by Various ArtistsSons of Anarchy: Songs of Anarchy Vol. 3Soundtrack album by Various ArtistsReleasedDecember 3, 2013 (2013-12-03)GenreRockLength48:25Various Artists chronology Sons of Anarchy: Songs of Anarchy Vol. 2(2012) Sons of Anarchy: Songs of Anarchy Vol. 3(2013) Sons of Anarchy: Songs of Anarchy Vol. 4(2015) Sons of Anarchy: Songs of Anarchy Vol. 3 is a soundtrack album featuring music from the FX television program Sons of Anarchy, and is ...
National Sports AwardsDisciplineathletics and organizersLocal nameজাতীয় ক্রীড়া পুরস্কার (Bengali)HistoryFirst award1976Final award2012 National Sports Awards are given by the Ministry of Youth and Sports, Government of Bangladesh for specific contributions in the field of games and sports.[1][2] The award was introduced in 1976.[3] As of 2011, total 175 sports personalities won the award.[3] Awards The awardees i...
One of five Watergate burglars whose capture led to the end of Richard Nixon's presidency For the president of the New York Stock Exchange from 1892–1894, see Frank K. Sturgis. This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Frank Sturgis – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (March 2009) (Learn ho...