1666 : Pierre Félix de La Croix de Chevrières, comte de Saint-Vallier
1671 : N. de Phelippeaux de Châteauneuf
: Henri d’Anglure, marquis de Bourlemont, brigadier le , †
: N. d’Anglure, chevalier de Bourlemont
: François Gaston de L’Hotel, marquis d’Escots, brigadier le , †
: N., marquis d’Escots
: Nicolas Simon Arnault, marquis de Pomponne, brigadier le , †
1697 : Philippe d’Orléans, marquis de Rothelin
: Claude Guillaume Testu, marquis de Balincourt, né le , brigadier le , maréchal de camp le , lieutenant général des armées du roi le , maréchal de France le , †
: Louis Pierre, comte d’Houdetot
: Louis de Villars-Brancas, comte puis duc de Lauraguais en juillet 1731 puis duc de Brancas le , né le , brigadier le , déclaré maréchal de camp en par brevet du 1er mai, déclaré lieutenant général des armées du roi en par pouvoir du , † 1794
: Claude Gustave Chrétien, marquis des Salles, né le , déclaré brigadier en par brevet du 1er mai, déclaré maréchal de camp en par brevet du , lieutenant général des armées du roi le
: N. de Loménie, marquis de Brienne
: Athanase Louis Marie de Loménie, chevalier puis comte de Brienne, né le , brigadier le , déclaré maréchal de camp en par brevet expédié dès le , †
Historique des garnisons, combats et batailles du régiment
régiment d’Herbouville de 1652 à 1666
régiment de Saint-Vallier de 1666 à 1671
régiment de Châteauneuf de 1671 à 1673
régiment d’Artois de 1673 à 1791
3 drapeaux, dont un blanc Colonel, et 2 d’ordonnance, « jaunes & bleux par opposition, & croix blanches »[2].
Le régiment est formé en 1610 par le comte de Beaumont Saint-Vallier. Sous Louis XIV en 1670, il fait partie du régiment Royal. En 1671, il est appelé le régiment Châteauneuf, et en 1673, il prend le nom de la province d'Artois. Le roi veut perpétuer le titre du régiment d'Artois en lui donnant le privilège d'être un régiment royal sous la couronne française.
Régiment d’Artois de 1720 à 1734
Régiment d’Artois de 1734 à 1762
Régiment d’Artois de 1762 à 1776
Régiment d’Artois de 1776 à 1779
Régiment d’Artois de 1779 à 1786
Régiment d’Artois de 1786 à 1791
48e régiment d’infanterie de ligne de 1791 à 1794
Lors de la réorganisation des corps d'infanterie français de 1762, le régiment conserve ses deux bataillons. L'ordonnance arrête également l'habillement et l'équipement du régiment comme suit[3]. Habit, parements, revers, veste et culotte blancs, collet bleu, pattes en écusson garnies de neuf boutons, trois sur la hauteur de chaque côté et trois en bas presque en triangle, trois sur les manches, quatre aux revers et quatre au-dessous : boutons jaunes et plats, avec le no 31. Chapeau bordé d'or.
1747 : bataille d'Assietta ou son colonel N. de Loménie, marquis de Brienne est tué.
Le , le second bataillon des régiments d’Artois et de La Reine embarquent à La Rochelle pour le Canada, avec comme gouverneur militaire Jean-Armand Dieskau. Il est posté à Louisbourg. Après la capitulation de Québec le , le régiment retourne en France, où il demeure jusqu'à la fin de l'ancien régime[6].
Le , le 2e bataillon s'embarque à Lorient pour aller réprimer les troubles à Saint-Domingue : il se mutine et chasse la plupart de ses officiers. Cependant, une partie du bataillon combat une incursion des Espagnols venus de la partie orientale de l'île[8].
↑ Bibliographie fournie par l'association de recherches et d'études sur la vie des Bretons dans la Grande Guerre, président monsieur Prigent.j (association bretagne 1914-1918)
↑Jean-Claude Germain, Nous étions le Nouveau Monde, Hurtibise, p. 145, 2009