L'île, déjà connue des navigateurs arabes du Moyen Âge[2], est reconnue par la flotte portugaise d'Afonso de Albuquerque au début du XVIe siècle. En 1598, l'amiral néerlandais Wijbrand Van Warwijck en prend possession, et la baptise « Mauritius » en l'honneur du stathouder des Pays-Bas, Maurice de Nassau[3]. Les Néerlandais y développent vers 1641 le commerce des esclaves en provenance de Madagascar. Mais, après la fondation d'une nouvelle colonie au cap de Bonne-Espérance, l'île est abandonnée en 1710.
La Révolution Française a pour conséquence l'arrivée de nombreux négociants de Lorient, des familles de l'ancienne bourgeoisie et aristocrates fuyant la Terreur qui sévit en France. L'île devient le refuge de l'élite de France (Bernardin de Saint-Pierre, Mahé de la Bourdonnais, Henri de Mac Namara, Ricard de Bignicourt, d'Houdedot[4]).
À la suite de la campagne militaire menée par les Britanniques dans l'océan Indien au cours de la cinquième coalition, l'ensemble des territoires français de cette zone géographique passe sous contrôle de la couronne britannique en 1810. L'île Bourbon est toutefois rétrocédée en 1814.
↑Fanchette Jean, « Le Bouc guillotiné ou la Révolution à l'Isle de France », Périodique, vol. 49, , p. 133,134,135, 136, 137, 138, 139 (lire en ligne [PDF])
Annexes
Bibliographie
Ahmad Gunny, « L'Île Maurice et la France dans la deuxième moitié du siècle », dans Dix-Huitième Siècle, 1981, no 13, p. 297-316(lire en ligne)