Jean-Pierre Angremy est un diplomate, administrateur et écrivainfrançais, membre de l’Académie française, né à Angoulême le et mort à Paris 13e le [1], connu principalement en littérature sous le nom de plume de Pierre-Jean Remy (ou parfois fautivement Pierre-Jean Rémy[2]). Il a également publié sous d’autres pseudonymes : Nicolas Meilcour, Raymond Marlot, Jean-René Pallas, Pierre Lempety.
Biographie
Jean-Pierre Angremy, qui sera connu plus tard sous le nom de plume de Pierre-Jean Remy, voit le jour le , à Angoulême. Il est issu d'une famille dont les origines sont auvergnates du côté paternel et belges du côté maternel.
En alternance avec sa carrière diplomatique, Jean-Pierre Angrémy occupe différents postes dans la haute fonction publique : directeur-adjoint de l'ORTF (1971-1975) et directeur du théâtre et des spectacles au ministère de la Culture (1979-1981). En automne 1981, il est chargé par Jack Lang, alors ministre de la culture, des dossiers portant sur la « Cité de la Musique » à la Villette et sur le « nouvel Opéra populaire » et dirige pendant quelques mois l'équipe qui prépare le premier projet du futur Opéra de la Bastille. Il en rédige le rapport (connu sous le nom de petit livre rouge). Cette première étude servira de fondement à cette entreprise[3] initiée par François Mitterrand[4] dans le cadre des « Grands Projets ». Il reste ensuite deux ans en instance d'affectation, est nommé consul général à Florence (1985), puis retrouve des fonctions administratives comme directeur général des relations culturelles, scientifiques et techniques au ministère des Affaires étrangères (1987-1990)[3].
Nombre de ses œuvres romanesques sont inspirées par les lieux dans lesquels il a vécu et traduisent également sa passion pour l'art lyrique, qui s'exprime aussi par sa contribution à de nombreuses revues spécialisées en tant que chroniqueur. Cette passion lui vaut également, en 1981, d'être chargé de diriger l'équipe constituée pour élaborer le premier projet de création d'un nouvel opéra à Paris. À la tête de la Villa Médicis à Rome, il instaure un festival de récitals intitulé « Le Voci dei Medici ». Comme président de la Bibliothèque nationale de France, qui vient alors d'inaugurer ses nouveaux locaux (site François-Mitterrand), il crée de nouveau une série de récitals consacrés cette fois à la mélodie française, qui durera cinq ans, et sera supprimée par son successeur. Il est à la tête du Centre international de la mélodie française/Académie Francis-Poulenc de Tours depuis un an lorsqu’il meurt.
Œuvres
Sous le nom de Jean-Pierre Angremy
1962 : Et Gulliver mourut de sommeil (Julliard), réédité en 1999 sous le pseudonyme de Pierre-Jean Rémy
↑Quoique son pseudonyme littéraire, étant formé des quatre dernières lettres de son nom, devrait s'écrire sans accent, les différentes éditions de ses œuvres emploient indifféremment les deux orthographes, sans cohérence.
↑ a et b« Pierre-Jean Remy », notice biographique sur le site de l'Académie française academie-francaise.fr.