Ses deux premiers ouvrages Calme et Tranquille (2016) et Le Sillon (2018) sont édités aux éditions Le Tripode. Pour ces premiers romans, l'autrice s'inspire de la Turquie, pays qui lui est cher, afin de tisser sa narration[1].
Avec Calme et Tranquille, Valérie Manteau écrit un récit biographique entre souvenirs intimes et drame collectif, ou quand la violence fait soudainement irruption dans un quotidien[5],[6],[7]. Pour Le Sillon, l'autrice s'attache à l’histoire de Hrant Dink, journaliste et écrivain turc d'origine arménienne, assassiné pour avoir défendu un idéal de paix[8]. Elle y associe sa propre errance dans les rues d'Istanbul[9],[10]. En 2018, elle reçoit le prix Renaudot pour ce second ouvrage[11],[12].
Théâtre
Valérie Manteau est l’autrice du texte Désir d'enfant, une autofiction destinée au théâtre mise en scène par Jean-Paul Delore[13],[14] et d'une histoire congolaise, On est ensemble, dans le cadre du projet collectif Fuir le fléau mis en scène en 2021 par Annelaure Liégeois[15]
Journalisme
Elle tient depuis le mois d' une chronique hebdomadaire dans le journal La Marseillaise, consacrée aux femmes militantes à Marseille[16].
A l'initiative de la compagnie marseillaise Lieux publics et de Radio Grenouille, elle produit depuis 2020 les Chroniques d'une ville éphémère[17], illustrées par Stephan Muntaner.
↑« Rentrée littéraire. Le cœur inquiet des colombes d’Istanbul », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le )
↑Yann Perreau, « Valérie Manteau redonne vie à Hrant Dink, journaliste turco-arménien assassiné », Les Inrocks, (lire en ligne, consulté le )
↑Marie Richeux, « Valérie Manteau: " Ecrire ça alimente la peur, je me fais peur, mais je ne peux pas m’en empêcher." », France Culture, (lire en ligne, consulté le )
↑Nathalie Crom, « Le Goncourt 2018 couronne Nicolas Mathieu, le Renaudot élit Valérie Manteau », Télérama.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑Raphaëlle Leyris, « Un prix Renaudot surprise au « Sillon » de Valérie Manteau », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )