Chef du service des archives et bibliothèques de la Marine de 1919 à 1944, il est nommé directeur des Archives de France en 1948. Dans ces fonctions, qu'il exerce jusqu'en 1959, son activité et ses initiatives marquent de façon considérable les archives publiques en France et à l'étranger. Il agrandit les Archives nationales en faisant acquérir par l'État plusieurs immeubles contigus à l'hôtel de Soubise et fait construire de nouveaux locaux de conservation[5]. Il y crée aussi en 1949 un service des archives privées et économiques, dont une des chevilles ouvrières est Bertrand Gille.
C'est à lui qu'on doit l'envoi dans plusieurs grands ministères de conservateurs « en mission » chargés d'aider les administrations centrales à mieux gérer leurs archives intermédiaires et d'organiser le versement de leurs archives définitives aux Archives nationales. Il joue aussi un rôle important en matière de coopération avec les archivistes de pays étrangers : il préside le Conseil international des archives de 1950 à 1954 et il crée en 1951 un stage annuel de trois mois ouvert aux archivistes français et étrangers qui permet à ceux-ci d'acquérir une connaissance approfondie des principes et des pratiques en usage dans les services d'archives français.
En 1936 il est collaborateur littéraire du quotidien communiste l’Humanité mais sans être membre du Parti communiste, Après la Libération, il écrivit dans les journaux socialistes Le Populaire et Gavroche[6].
Guide historique des rues de Paris, en collaboration avec Albert Mirot et Michel Le Moël (Hachette, 1965) ;
Préface de Les préfectures de France par les archivistes des départements (Niort, Soulisse ; 196... - arch. pers) ;
Avant-propos du catalogue France et Canada 1855-1955, exposition à La Rochelle du 9/07 au 31/08/1955 (La Rochelle, Paris, Imprimerie rochelaise, 1955 s.d.- arch. pers.).