En 1942, Pierre Maillard est admis au concours d'entrée dans les carrières diplomatiques et consulaires[3].
Carrière diplomatique
De 1942 à 1943, Pierre Maillard est attaché d'ambassade à Berne puis. En , il est membre de la représentation du Comité français de libération en Suisse et, en septembre 1944, chef de l'Office français des réfugiés en Suisse[3].
En 1945, il devient Chef de cabinet du secrétaire général aux Affaires allemandes et autrichiennes. En 1946, il est deuxième secrétaire d'ambassade en Grande-Bretagne. En 1948, il rejoint l'administration centrale (section Europe) du Ministère des Affaires étrangères[3].
En 1949, il est nommé adjoint au ministre plénipotentiaire, suppléant du ministre des Affaires étrangères pour la négociation du traité d'État autrichien, puis comme Premier secrétaire en Autriche (en 1950). En 1952, il est affecté au Secrétariat des conférences. En 1953, il devient sous-directeur à l'administration centrale (section Sarre), puis, en 1954, sous-directeur puis chef du service du Levant[3].
En 2003, avec le général Pierre Marie Gallois, initiateur de la force nucléaire de la France et Henri Fouquereau, président du Mouvement démocrate français, il fonde le Forum pour la France, un regroupement de personnalités politiques qui œuvre pour « la souveraineté et l'indépendance de la France ». Il a ainsi milité pour le « non » au référendum sur le projet de traité constitutionnel européen notamment dans le cadre européen et dans une perspective gaulliste.
En 2010, après la disparition du général Gallois, il devient président du Forum pour la France, Henri Fouquereau assurant le secrétariat général.[réf. nécessaire]
Pierre Maillard, De Gaulle et l'Europe : entre la nation et Maastricht, Paris, Tallandier, coll. « Approches » (no 22), , 370 p. (ISBN2-235-02131-X, BNF37481255)
Pierre Maillard (préf. Yves Guéna), De Gaulle et le problème allemand : Les leçons d'un grand dessein, Oeil, , 314 p. (ISBN978-2-86839-692-1)