Défense de la langue française (DLF) est une associationfrançaise dont l'objectif est la défense et le rayonnement de la langue française au niveau national et international. DLF a reçu l'agrément des associations de défense de la langue française.
L'association réunit plus de 3 000 membres[réf. nécessaire], en France et hors de France. Indépendante de tout courant de pensée religieux, philosophique ou politique[réf. nécessaire], elle fonctionne de ce fait essentiellement à l'aide des cotisations de ses membres. Cela lui permet ainsi d'avoir des liens avec les organismes publics concernés par la langue française, en particulier, l'Académie française, dont est membre le président de l'association, et également avec la Délégation générale à la langue française et aux langues de France[6].
L'association adhère en 1994 au regroupement Droit de comprendre, duquel sont également membres Avenir de la langue française, l'Association pour la sauvegarde et l'expansion de la langue française (Asselaf), l'Association des écrivains cheminots et l'Alliance Champlain.
L'association se donne pour missions la défense et le rayonnement de la langue française sur les plans national et international, et la défense du droit des citoyens français de pouvoir s'exprimer dans leur langue maternelle dans tous les actes de leur vie quotidienne comme la loi le prévoit. Elle publie une revue trimestrielle du même nom.
Les principales activités de Défense de la langue française sont la publication de sa revue, mais également ses concours de la langue française tels que le Prix Richelieu, avec les éditions Larousse ; Le Plumier d'or, destiné aux élèves de quatrième des collèges, organisé avec le soutien de la Marine nationale ; La Plume d'or, pour les étudiants des Alliances françaises dans le monde entier, avec le soutien du Sénat ; et La Rapière d'or, destinée à tous les lecteurs de sa revue.
La Plume d'or est un concours existant depuis 2000 et organisé par l'association à destination des étudiants des Alliances françaises dans le monde entier. Il bénéficie du soutien du Sénat.
L'épreuve, d'une durée de deux heures, a lieu pendant la semaine de la francophonie, dans les locaux de chaque Alliance française, sous la surveillance d'un professeur, et sous la responsabilité du directeur de l'Alliance.
Le sujet du concours est rédigé par le comité des concours de Paris et comprend deux parties :
les questions éliminatoires, notées sur 70 et corrigées localement par un ou plusieurs professeurs de l'Alliance locale, désignés par le directeur,
Les deux notes obtenues sont ensuite additionnées afin d'obtenir un total sur 100 points.
D'autre part, le lauréat du concours est invité à se rendre au Sénat, principal mécène du concours, pour recevoir son prix : il passe une semaine à Paris, au mois de mars de l'année suivante lors de la semaine de la francophonie[12],[13],[14],[15]. Les 100 lauréats suivants reçoivent un diplôme d'Honneur ou d'Encouragement et une récompense, remise par l'Alliance française, l'ayant reçu du Service culturel de l'ambassade de France la plus proche.
↑ a et bSverker Bengtsson, La Défense organisée de la langue française : Étude sur l'activité de quelques organismes qui depuis 1937 ont pris pour tâche de veiller à la correction et à la pureté de la langue française, Uppsala, Almqvist & Wiksell(en), coll. « Acta Universitatis Upsaliensis / Studia Romanica Upsaliensia » (no 4), , 210 p. (BNF32918401), p. 35.
↑Gisèle Sapiro, « Notables, esthètes et polémistes : Manières d'être un écrivain “réactionnaire” des années 1930 à nos jours », dans Pascal Durand (dir.) et Sarah Sindaco (dir.), Le discours « néo-réactionnaire » : Transgressions conservatrices (issu en partie du colloque Les nouveaux réactionnaires, genèse, configurations, discours, Liège, -), Paris, CNRS Éditions, coll. « Culture & société », , 361 p. (ISBN978-2-271-08898-7 et 978-2-271-08899-4), [lire en ligne].