Il est le camarade de promotion du colonel de La Rocque et lui témoigne de sa fidélité militaire en renouvelant à la barre de son procès toute l'estime de ses camarades de Saint-Cyr[11]. Il est également un proche du premier Saint-Cyrien chinois, le prince Pao-Tchao Dan (1884-1958)[12].
« Il y est décrit comme un Brillant officier de cavalerie, mais rêveur, excessivement artiste qui a une tendance à trop de bienveillance dans son commandement ce qui peut avoir des inconvénients sérieux en temps de guerre[10]. »
En 1914 il est officier d'état-major particulier au 4e régiment de dragons. Il rejoint l'aviation le 1er août 1915 au 2ème Groupe de bombardement puis à l'Escadrille F 63.
« Il y est décrit comme un Officier d'une éducation parfaite, d'un caractère indépendant qui a de grandes qualités de sang froid, de courage et de volonté, qui en font un excellent pilote[10]. »
Ingénieur du son
À partir de 1931, Courmes est l'un des premiers chef-opérateurs du son français avec Joseph de Bretagne, tous les deux participent aux films les plus célèbres des années 1930. Ils sont débutants sur le film de Jean Renoir, La Chienne, en 1931 (dont Courmes fut le directeur artistique et dans lequel il joua le rôle du colonel). Ils sont épaulés par les conseillers techniques de la Western Electric, Bell et Hotchckiss qui leur expliquent l'utilisation du matériel[13].
Cette formation par des experts américains est fondamentale pour la mise en œuvre du son direct en extérieur. Grâce à cette aide, la séquence finale de La Chienne en travelling-arrière avec un dialogue entre Michel Simon et Alexis Godart, capté en pleine rue, fonctionne parfaitement. Les « camions son », nécessaires pour cette séquence, ont été utilisés par les techniciens débutants, avec l’aide des experts de Western Electric[13].
Citation à l'ordre de l'armée, numéro 32489 en date du avec la mention « Pilote audacieux et habile a exécuté 10 bombardements dont 9 de nuit, c'est particulièrement distingué en effectuant avec succès dans la nuit du 17 au 18 mai 1916 une expédition particulièrement périlleuse sur une gare importante. »
↑Hervé de Fontmichel, Le Pays de Grasse, Grasset, 1963, p. 30 : Hervé Court de Fontmichel dans Le Pays de Grasse à l'aube de la Révolution écrit qu'à la fin du XVIIIe siècle la haute société grassoise « extrêmement fermé, uni par le sang et l'intérêt » comporte une minorité aristocratique d'origine féodale et une majorité de familles, nobles ou notables, issues du monde des affaires.
↑État de services du capitaine Arthur Courmes : SHD - GR 5YE 86783
↑Extrait des Registres de l'État-Civil de Marseille déposés au greffe du Tribunal de Première Instance de la dite ville, 1889 volume 6 numéro 19.
↑Frederick Delius, Delius, a Life in Letters: 1862-1908, Harvard University Press, 1983, p. xx (lire en ligne).
↑État de services du lieutenant Christian Courmes : SHD - GR 2000-2-202-02818
↑Leonce Petitcolin, Les fortes têtes, 1940-1944, La forteresse de Colditz. Edition France-Empire1985. page 20 et suite.
↑État Civil, extrait du registre aux actes naissance pour l'année 1906. "Maurice Delage marié en seconde noce Douala, Cameroun, le sept août 1946, avec Gilberte Louise Courmes"
↑ abc et dÉtat de services du chef d'escadrons Marcel Courmes : SHD - GR 8YE 3139.
↑Colonel de La Rocque, Pourquoi je suis républicain, édition du Seuil, 2014, p. 141 et p. 215.
↑Général Jean Boÿ, Historique de la 90e promotion (1905-07) ([PDF] lire en ligne).
↑extraits des État de services du chef d'escadrons Marcel Courmes : SHD - GR 8YE 3139. : Citation à l'Ordre de l'armée num. 3428D du 13 juillet 1916 et liste des décorations.