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Titre de noblesse
Comte
Naissance	8 juillet 1838; Constance
Décès	8 mars 1917 (à 78 ans); Berlin
Sépulture	Pragfriedhof (d)
Nom de naissance	Ferdinand Adolf Heinrich August von Zeppelin
Nationalité	badoise
Allégeance	Grand-duché de Bade
Formation	Burlada-Burlata; École de guerre de Louisbourg (d)
Activités	Aviateur, ingénieur, aérostier, militaire, ingénieur aéronautique
Père	Friedrich von Zeppelin (d)
Mère	Amélie Françoise Pauline Macaire (d)
Enfant	Hella von Brandenstein-Zeppelin (d)
Membre de	Verein Deutscher Ingenieure (en) (1896)
Arme	Cavalerie
Grade militaire	Général
Distinctions	Liste détaillée Grashof Commemorative Medal (d) (1908); National Inventors Hall of Fame (2006); Ordre du Faucon blanc; Ordre de Philippe le Magnanime; Ordre du Mérite militaire; Ordre du Lion de Zaeringen; Ordre de l'Aigle blanc; Ordre de la Couronne; Docteur honoris causa de l'université technique de Dresde; Ordre de la Couronne de Saxe; Ordre royal d'Albert le Valeureux Roi de Saxonie; Ordre de la Couronne de Wende; Ordre de la Maison Ernestine de Saxe; Ordre de Frédéric; Citoyen d'honneur de Munich (d); Docteur honoris causa de l'université Eberhard Karl de Tübingen; Ordre Pour le Mérite pour les sciences et arts (d); Ordre de Saint-Vladimir de 3e classe; Médaille Rudolf-Diesel (en); Ordre de la Couronne de Wurtemberg; Ordre de l'Aigle noir

Le comte Ferdinand Adolf August Heinrich von Zeppelin, né le 8 juillet 1838 à Constance (Bade) et mort le 8 mars 1917 à Berlin (Prusse, Allemagne), est un militaire et ingénieur allemand. Il a été le fondateur des sociétés Zeppelin (Luftschiffbau Zeppelin et Zeppelin-Staaken) et l'inventeur de l'aéronef (ballon dirigeable) portant son nom.

Militaire

Ferdinand von Zeppelin est membre de la famille von Zeppelin, originaire du Mecklembourg. Il est élevé à Constance dans la religion calviniste de sa mère.

Zeppelin fit ses premiers pas à l'école militaire de Ludwigsbourg et devint lieutenant en 1858. L'année suivante, il est enrôlé dans le génie civil et participe en tant qu'observateur à la guerre de Sécession des États-Unis (à partir de 1863), puis à la guerre austro-prussienne (en 1866) et enfin à la guerre franco-prussienne (1870-1871). Lors des affrontements, le 25 juillet 1870, son équipe de sabotage est surprise par des soldats français à Schirlendorf. Le comte fuyant par la cuisine, puis, avec un cheval, parvient, à regagner la frontière allemande au niveau du village de Hirschthal. Un arbre, le Zeppelinbuche, est planté à cet endroit en commémoration. Il poursuit ensuite son voyage jusqu'à Nothweiler, où son cheval s'abreuve à la fontaine qui porte depuis son nom^[1].

Il est commandant du 19^e régiment d'uhlans à Ulm entre 1882 et 1885, puis il est envoyé de Wurtemberg à Berlin. Le 1^er avril 1890, il est nommé commandant de la 30^e brigade de cavalerie. En 1906, il est promu général de cavalerie.

Discussion sur l'invention du Zeppelin

Ferdinand von Zeppelin a maintenu une étroite amitié avec le consul Carlos Albán à Hambourg^[2], qui a présenté au gouvernement colombien, en 1887, un système de boîtier en métal appelé Ballon.

Le brevet a été demandé par le ministère de l'Industrie. Le général Rafael Reyes, en tant que ministre du Développement, a délivré le brevet n^o 58 avec une période de vingt ans, le 9 octobre 1888, conformément à l'invention du Zeppelin ; celle-ci pourrait être celle du colombien Carlos Albán qui, dans un geste d'amitié, l'aurait donné à Ferdinand von Zeppelin.

Aviation

Depuis les années 1880, Zeppelin s'intéressait au problème des ballons dirigeables. En 1899, il commença à construire le premier ballon dirigeable rigide avec lequel il fit trois ascensions. Les succès du comte provoquèrent une euphorie populaire qui l'encouragèrent à poursuivre ses recherches : la seconde version de son engin était entièrement financée par des dons et les revenus d'une loterie. Ironie de l'histoire, le gros du financement arriva après le crash du Zeppelin LZ4 en 1908 à Echterdingen. Une campagne de recherche de fonds permit de lever 6 millions de marks qui furent utilisés pour créer la 'Luftschiffbau-Zeppelin GmbH' et une fondation Zeppelin.

La même année, l'armée impériale allemande acheta le déjà fonctionnel LZ 3. À partir de 1909, des Zeppelins sont utilisés dans l'aviation civile. Jusqu'à 1914, il met en place la DELAG (acronyme de Deutsche Luftschiffahrts-Aktiengesellschaft), flottille de zeppelins qui transporte 34 028 voyageurs entre 1910 et 1914^[3].

Ayant dès 1913 des doutes sur la validité du concept des dirigeables, le comte fonde une succursale, en collaboration avec Bosch et Klein, la VGO (Versuch Gotha Ost), qui produira des bombardiers géants de conception classique, ainsi qu’un département d’aviation au sein de Luftschiffbau Zeppelin, dirigé par Claudius Dornier, qui sera chargé d’une recherche plus poussée sur les avions métalliques.

Le comte von Zeppelin mourut en 1917, peu avant la fin de la Première Guerre mondiale. Il n'a donc pas connu la provisoire mise en sommeil du projet Zeppelin due au traité de Versailles ni le second âge d'or de ses aéronefs sous son successeur Hugo Eckener.

La catastrophe du Hindenburg, incendie du LZ 129 Hindenburg le 6 mai 1937 à Lakehurst (États-Unis), a clos définitivement l'histoire des grands dirigeables à usage commercial.

Hommages

Une rose lui est dédiée en 1910, sous le nom de 'Graf Zeppelin'.
Le groupe de rock britannique Led Zeppelin y fait référence.
En 1975, Zeppelin est intronisé au International Air & Space Hall of Fame.

Cinéma

1918 : To Hell with the Kaiser ! (en) avec Charles Harley.

Voir aussi

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Ferdinand von Zeppelin, sur Wikimedia Commons

Bibliographie

Généalogie de Ferdinand von Zeppelin. Inventeurs, industriels, hommes d'affaire
Le « Zepplinsritt », une reconstitution de la chevauchée de 1870, Les Dernières Nouvelles d'Alsace
Schirlenhof a reçu la visite du comte Zeppelin ...
Michael Bélafi: Ferdinand Graf von Zeppelin. 3., verbesserte Auflage. Teubner Verlag, Leipzig 1990, (ISBN 3-322-00402-3).
Karl Clausberg: Zeppelin: Die Geschichte eines unwahrscheinlichen Erfolges. Weltbild Verlag, Augsburg 1990, (ISBN 978-3-89350-030-7).
Erich Gröner u. a.: Die deutschen Kriegsschiffe 1815–1945. Bd. 8/2: Vorpostenboote, Hilfsminensucher, Küstenschutzverbände (Teil 2), Kleinkampfverbände, Beiboote. Koblenz (Bernard & Graefe) 1993, S. 533. (ISBN 3-7637-4807-5).
Gunter Haug: Ferdinand Graf Zeppelin. 1. Auflage, Landhege-Verlag, Schwaigern 2013. (ISBN 978-3-943066-18-0).
Franz Hoben (dir.): Spazierfahrt in der Luft: Literarische Zeppelinaden. Eine Anthologie. 2. Auflage, Klöpfer & Meyer Verlag, Tübingen 2017. (ISBN 978-3-86351-446-4).
Jörg Koch: Ferdinand von Zeppelin und seine Luftschiffe, ARES Verlag, Graz 2016, (ISBN 978-3-902732-68-2).
Hartmut Löffel et al.: Graf Ferdinand von Zeppelin. Dans: Hartmut Löffel (dir.): Oberschwaben als Landschaft des Fliegens. Eine Anthologie. Edition Isele, Konstanz/Eggingen 2007, (ISBN 978-3-86142-429-1), S. 177–310.
Ulrich Queck: Graf Ferdinand v. Zeppelin – Pionier und Wegbereiter der Weltluftschiffahrt. Dans: Horst Schädel (dir.): Fliegerkalender der DDR 1988. Maison d'édition militaire de la République démocratique allemande (de), Berlin 1987, p. 74–79.
Günter Schmitt, Werner Schwipps: Pioniere der frühen Luftfahrt. Verlag Gondrom, Bindlach 1995, (ISBN 3-8112-1189-7).
Alexander Vömel: Graf Ferdinand von Zeppelin. Ein Mann der Tat. 6. Auflage. Christliche Verlags-Anstalt, Konstanz 1933.