Le mouvement littéraire « parnassien » lui doit son nom.
Novatrice à ses débuts (le premier volume contient les Épaves et Nouvelles Fleurs du mal de Baudelaire, ainsi que les premières œuvres de Mallarmé et de Verlaine...), l'anthologie initia Arthur Rimbaud à la poésie de son temps[1], mais rejettera plus tard les précurseurs du symbolisme (Cros, Nouveau...).
Caractéristiques des recueils
Responsables des recueils
* Nombre de livraisons (dates 1re livraison et dernière livraison) * date de publication recueil
Plus de quinze ans après le troisième recueil, l’éditeur Alphonse Lemerre, en réaction contre le mouvement symboliste, envisagea l’édition d’un quatrième recueil, qui finalement ne vit pas le jour. Prévu en vingt livraisons de 16 pages, la publication fut d’abord annoncée pour le , puis retardée, et finalement suspendue en raison de la mort de Leconte de Lisle, survenue le . Lemerre fit une dernière tentative en 1896, en réaction contre Stéphane Mallarmé, élu Prince des poètes le , mais plusieurs poètes pressentis refusèrent de conduire le projet ou de s’y associer en raison de la démarche anti-symboliste de l’éditeur[2].
Liste des 99 poètes
Le tableau précédent indique que 99 poètes ont contribué au Parnasse contemporain. Ces poètes sont les suivants, par ordre alphabétique et avec l'indication, pour chacun, du nombre de poèmes figurant dans les trois recueils (1866, 1871, 1876) :
↑Le 24 mai 1870, celui-ci, alors âgé de 16 ans, envoya à Théodore de Banville un courrier auquel il joignit plusieurs poèmes : Ophélie, Sensation, Credo in unam (première version de Soleil et Chair), afin d'obtenir son appui auprès de l'éditeur Alphonse Lemerre. Lors du deuxième séjour de Rimbaud commencé fin septembre 1871, Théodore de Banville le logea chez lui quelques jours, mais dès le mois de mai, ce dernier dans ses lettres dites « du voyant » exprimait sa différence, et en août 1871, dans son poème parodique, Ce qu'on dit au poète à propos de fleurs, il formulait une critique ouverte de la poétique de Banville.