À Paris, en 1855, il fait paraître un recueil de poèmes, Chant et poésie, qui sera deux fois augmenté et réédité[1]. Gautier dit de lui dans sa préface qu’« il concilie la simplicité et l’art, et ses chansons peuvent se brailler au cabaret et se soupirer au salon[2]. » Victor Hugo, dans un billet qu’il adresse au poète en 1869, écrit : « Il y a en vous quelque chose de la grâce facile de La Fontaine avec un charme de mélancolie de plus[3]. » Dans ce recueil où voisinent des pièces dans le style romantique et des chansons à la mode d’autrefois, des portraits de petites gens et des évocations de La Nouvelle-Orléans et de Montmartre, deux poèmes ont retenu l’attention de ses contemporains, À la Grand’Pinte et, surtout, La Levrette en paletot[4].
Auguste de Chatillon meurt misérablement, en 1881, dans un galetas de la rue Bréda à Paris[5].
↑Sous le titre À la Grand'Pinte, poésies d'Auguste de Châtillon en 1860 et sous le titre Les Poésies d'Auguste Châtillon en 1866. Texte en ligne (1860)(1866).