Eugène Lefébure est élève du lycée impérial de Sens de 1855 à 1857 ; à la même époque Stéphane Mallarmé est interne dans ce lycée mais il semble que les deux jeunes gens ne firent connaissance qu'en , alors que Lefébure est postier à Auxerre. Il devient un des meilleurs amis de Mallarmé et c'est dans la villa que Lefébure a à Cannes que Mallarmé prend conscience du néant en .
La correspondance entre Mallarmé et Lefébure est conservée par le fils d'Eugène Lefébure : le docteur Lefébure de Joigny[1].
Eugène Lefébure devient ensuite égyptologue, maître de conférences à Lyon puis à Paris, professeur à l'École supérieure des Lettres d'Alger.
Discussion de l'adresse : Discours de M. Lefébure, Corps législatif, Séance du , Paris, impr. de Ernest Panckoucke, 1863
Traduction comparée des hymnes au soleil composant le XVe chapitre du rituel funéraire égyptien, Paris, A. Franck, 1868
Le mythe osirien, Paris, A. Franck, 1874-1875
L'Égypte ancienne : discours prononcé à l'ouverture des conférences d'archéologie égyptienne à la Faculté des lettres de Lyon, le , Lyon, Pitrat Ainé, 1879
Les races connues des Égyptiens, Lyon, impr. Pitrat aîné, 1880
Le Puits de Dei͏̈r-el-Bahari... notice sur les récentes découvertes faites en Égypte, Paris, Ernest Leroux, 1882
Sur l'ancienneté du cheval en Égypte, Paris, Ernest Leroux, 1884
Les hypogées royaux de Thèbes Troisième division, Tombeau de Ramsès IV, Paris, Ernest Leroux, 1889
Mémoires publiés par les membres de la Mission archéologique française au Caire, Tome troisième, Les hypogées royaux de Thèbes, sous la direction de Gaston Maspero et Urbain Bouriant, Paris, Ernest Leroux, 1889
Rites égyptiens, construction et protection des édifices, Paris, Ernest Leroux, 1890, rééd. Éditeur Maison de vie, Date de parution , (ISBN2909816222)
Le Bucrâne libyen, Avant-propos par Paul Pallary, Alger, A. Jourdan, 1909
Œuvres diverses, publiées par G. Maspero, Paris, Ernest Leroux, 1910-1915