Les forces armées françaises présentes en Allemagne depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ont connu plusieurs appellations : troupes d'occupation en Allemagne (TOA) de 1945 à 1949, forces françaises en Allemagne (FFA) de 1949 à 1993, forces françaises stationnées en Allemagne (FFSA) de 1993 à 1999 et enfin forces françaises et l'élément civil stationnés en Allemagne (FFECSA) depuis 1999.
Le traité de Versailles prévoit une présence militaire des Français, des Britanniques, des Américains et des Belges sur la rive gauche du Rhin et une partie de la rive droite à partir de pour une période de cinq à quinze ans selon les territoires. Les Français héritent de la plus grande des zones d’occupation, qui s’agrandit encore avec le prompt retrait des États-Unis, de la direction de la Haute commission interalliée aux territoires rhénans (HCITR), de la présidence de la Commission de gouvernement de la Sarre mandatée par la Société des Nations , ainsi que celle de Memel et de la haute Silésie.
Les forces d'occupation des territoires rhénans au sein de l'armée française du Rhin, créée en , varient en nombre selon les périodes mais comptent au moins 100 000 hommes. L'effectif maximum est observé en lors de la première occupation de Ruhrort, Düsseldorf et Duisbourg avec 250 000 soldats dont 210 000 Français[3].
La France, opposée à l'intervention de l'Armée allemande sans contrepartie lors du soulèvement de la Ruhr, réagit à cette dernière en envoyant ses troupes le 6 avril 1920 occuper temporairement Francfort et Darmstadt[4].
Les forces françaises interviennent dans des missions de maintien de la paix en compagnie de troupes alliées, à plusieurs endroits :
Le coût total d'entretien des armées d'occupation entre 1919 et 1924 est évalué à 240 millions de Goldmarks[6].
Entre 1923 et 1925, les forces françaises et belges occupent la Ruhr pour tenter de contraindre l'Allemagne à payer ses indemnités de guerre.
À partir du et jusqu'au retrait total des forces françaises d'Allemagne le , Adolphe Guillaumat commande l'armée d'occupation du Rhin et exerce le commandement supérieur des forces alliées des territoires rhénans.
À l'issue de la Seconde Guerre mondiale : les troupes d'occupation en Allemagne
En 1945, l’Armée française crée donc les troupes d'occupation en Allemagne (TOA), dont le quartier-général est établi à l’hôtel Brenner(de), 4/6 Schillerstraße , à Baden-Baden. Une monnaie autonome est également créée, et n'ayant cours légal que dans la zone d'occupation française : le Franc FFA.
En , l'armée luxembourgeoise reprend une partie de la zone d'occupation française en Allemagne. Le 2e bataillon occupe une partie de l'arrondissement (Kreis) de Bitburg et un détachement du 1er bataillon une partie de l'arrondissement de Saarburg. Le 2e bataillon reste à Bitburg jusqu'en 1955. (En même temps, une partie de la zone britannique, s'étendant de la frontière belge à la frontière de l'Allemagne de l'Est, est reprise par la Belgique qui y installe ses troupes d'occupation).
Les Forces françaises en Allemagne (10 août 1949 - 30 août 1993)
L'appellation TOA est remplacée par celle de « Forces françaises en Allemagne » (FFA) lors de l'entrée en fonction d'un haut-commissaire, par le décret du , paru au Journal officiel de la République française no 185 du prenant effet le . Il ne faut pas confondre la durée de l'occupation avec celle de la présence des TOA : les conventions de Bonn du mettent fin au régime d'occupation et sont amendées par les accords de Paris du . L'article premier de ces accords prévoyait qu'à partir du « des forces de même nationalité et de même importance que celles qui se trouveront à cette date sur le territoire de la RFA pourront y être stationnées ».
Le , un accord logistique franco-allemand est signé permettant à la Bundeswehr d'entreposer et de tester son matériel, ainsi que d'entrainer son personnel sur des sites militaires français. Ainsi, en 1966, plus de 26 000 militaires allemands furent entrainés par les FFA.
Le , un échange de lettres entre les ministres des Affaires étrangères français et allemand règle le statut des forces françaises en Allemagne[14]. Cette clarification était rendue nécessaire à la suite de ce retrait de la France du commandement intégré[15].
Les forces françaises qui auparavant devaient tenir un créneau en première ligne dans le dispositif allié en cas d'invasion des troupes du pacte de Varsovie eurent des relations plus distendues avec leurs homologues occidentaux qui cependant s'améliorèrent avec le temps.
L’accord entre le chef d'État-Major des arméesCharles Ailleret et le chef suprême des forces alliées en EuropeLyman Lemnitzer, conclu le , et dont le texte est très succinct et de caractère très général, n’a prévu que des contacts d’état-major indispensables au cas où l’Europe occidentale aurait été le théâtre d’un conflit dans lequel la France aurait choisi de s’impliquer[16],[17], les FFA jouant le rôle de réserve générale et l'autonomie de décision de l'emploi des forces est respecté. L’accord Valentin-Ferber, du , complétait le précédent : le corps d’armée français en Allemagne étant très étroitement rattaché à l’ensemble de la 1re armée dont le commandement était en territoire français, c’est bien celle-ci qui serait impliquée par l’éventuelle coordination entre états-majors français et atlantique[18]. Une structure permanente, comportant une commission centrale 1re armée/AFCENT et trois commissions de planification (AFCENT, CENTAG, NORTHAG), est créée à cette date.
En 1976 ont lieu des entretiens entre les ministres de la Défense de la France et de la République fédérale d'Allemagne sur le retrait partiel de troupes françaises d'Allemagne de l'Ouest soit environ 10 000 hommes.
Conclu en 1978, l’accord Biard-Schulze porta sur les procédures nécessaires à cet égard, bien qu’il fût précisé qu’il n’avait qu’une « portée générale »[19]. À partir du début des années 1980, des initiatives nouvelles sont venus préciser les hypothèses d’actions conjointes entre forces françaises et atlantiques telle de la décision d’envisager l’engagement du nouveau troisième corps d’armée, créé à Lille, au-delà de la ligne Rotterdam-Dortmund-Munich, admise auparavant comme limite extrême d’éventuels mouvements français[20]. À l'occasion de consultations gouvernementales franco-allemandes en , les deux États conviennent d'organiser leur coopération militaire et de sécurité conformément au traité de l'Élysée[21].
Alors que depuis 1966, jamais plus d’un régiment n’avait pris part à des manœuvres interalliées, on mit publiquement en avant le rapprochement progressif entre l'Armée française et l’organisation militaire atlantique, comme en avec la participation de 3 500 militaires à l’exercice « Fränkischer Schild » et celle, plus ample encore, de 20 000 hommes dont des unités de la force d'action rapide à l’exercice « Moineau hardi » de [22],[23].
La principale force de frappe des FFA était, dans les années 1980, composée d’environ 600 charsAMX-30B2 tandis que 850 de ceux-ci restaient stationnés sur le territoire métropolitain français.
Le 50esommet franco-allemand, tenu à Karlsruhe le et , décide, entre autres, de la création d'un Conseil franco-allemand de défense et de sécurité. Les ministres de la Défense signent un accord sur le développement et la production d'un hélicoptère antichar commun qui deviendra le Eurocopter EC665 Tigre. Les contours de la future brigade franco-allemande sont précisés (quatre bataillons stationnés à Böblingen); celle-ci sera créée le .
En 1990, après la chute du mur de Berlin, le président François Mitterrand annonce le retrait progressif des 46 000 militaires des forces françaises en Allemagne, lors du 56e sommet franco-allemand de Munich les et . Le de la même année, le commandement allié de Berlin cesse son activité, le statut quadripartite de la ville étant éteint[24].
Les forces françaises stationnées en Allemagne et les forces françaises et l'élément civil stationnés en Allemagne (depuis 1993)
Les forces françaises en Allemagne sont dissoutes le , consécutivement à la fin de la guerre froide. Elles sont alors partiellement remplacées par les « forces françaises stationnées en Allemagne » (FFSA) qui ne comptent plus que 25 000 hommes et adoptent un nouvel insigne comportant les couleurs de la France, de l'Allemagne et les étoiles de l'Europe. Les derniers soldats russes quittent l'Allemagne de l'Est en 1994.
La 1re division blindée de Baden-Baden, dernière division française stationnée en Allemagne, est dissoute le 1er juillet 1999. Les FFSA deviennent les « forces françaises et l'élément civil stationnés en Allemagne » (FFECSA). La présence française en Allemagne se résume alors aux unités de la brigade franco-allemande et au 16e groupe de chasseurs. Le nombre de militaires français est réduit à 4 400 hommes contre 47 500 hommes en 1990[25].
Le 8 septembre 1999, le commandant de la circonscription militaire de défense de Metz devient également commandement des forces françaises et de l'élément civil en Allemagne (COMFFECSA). Il dispose d'une antenne de commandement située à Donaueschingen qui succède à l'état-major des FFSA de Baden-Baden.
Le 110e régiment d'infanterie de Donaueschingen est dissous le . Depuis cette date la présence militaire française en Allemagne s'est stabilisée avec environ 500 personnels et comporte :
Antenne de commandement des FFECSA à Breisach (depuis 2015) ;
Liste des commandants en chef des forces françaises en Allemagne
Les généraux CSTOA[N 1] étaient subordonnés au général Kœnig, ce dernier détient le pouvoir législatif et est secondé par un gouvernement militaire détenant le pouvoir exécutif et recevant des consignes du Commissariat français aux affaires allemandes et autrichiennes. Cette situation prend fin le , date du vote de la Loi fondamentale de la République fédérale d'Allemagne. Le nouveau statut des forces entre en vigueur le , date de nomination du premier CCFA, le général Guillaume qui change ainsi de titre et reste en poste jusqu'au .
La liste des généraux commandants en chef des forces françaises en Allemagne est ainsi la suivante :
Afin de permettre la vie quotidienne des soldats (appelés et engagés), du personnel civil et des familles d'expatriés, toute une infrastructure se met en place. Elle organise notamment le logement dans les cités-cadres, l'éducation des enfants d'expatriés, l'acheminement du courrier (militaire, administratif et civil), sans oublier les économats qui fournissent les familles en biens de consommation, ou encore une maison de la presse. Le service de santé des armées met en place plusieurs centres hospitaliers. La plupart des services administratifs (état civil, Trésor public, immatriculation des véhicules) sont regroupés dans le bâtiment BABO à Baden-Baden. Parallèlement, des entreprises privées s'implantent à proximité des cités-cadres (par exemple : auto-écoles, sociétés de leasing, entreprises de déménagement, (même un restaurant asiatique à Baden), etc.), ces entreprises du secteur allemand utilisent toutes la langue française et acceptent les règlements en deutschemarks ou en francs français[26]. La vie culturelle n'est pas oubliée avec des lieux de culte, des maisons des jeunes, des cinémas, etc. Le but est que les expatriés trouvent à proximité de leur lieu de résidence la majorité de ce qu'ils pourraient trouver en métropole, et le tout en utilisant la langue française.
Le commandant en chef en Allemagne fut aussi le commandant de l'enseignement français en Allemagne durant quelques années ; avec l'aide de l'Académie de Strasbourg, de nombreux établissements scolaires sont créés, destinés à accueillir les enfants des éléments constituant les troupes d'occupation, notamment : le lycée Ausone de Trèves[27] ; le lycée Paul-Tirard de Mayence[28] ; le lycée Hoche de Landau ; le collège Marceau de Coblence, (ce dernier ayant été installé au 31 Süd-allee puis en au 2 Süd-allée et fut dirigé par Monsieur Paul Coussot) ; le collège Turenne de Fribourg-en-Brisgau[29],[30], le lycée Charles de Gaulle de Baden-Baden.
À Coblence, la vie des Français s'organise notamment autour du cinéma « Le Paris », du cercle du Rhein-Mosel Club et des économats des FFA.
De nombreuses manifestations mêlant population militaire et civile française, et population allemande sont organisés, notamment les "volksmarsch(als)" (journées de randonnée organisées par les garnisons) et les « JPO » (journées portes ouvertes organisées par les casernes importantes). Ces manifestations étaient des rendez-vous annuels incontournables dans les villes de garnison. Notons la création par le Gouvernement militaire français de Berlin-Ouest des « 25 km de Berlin » en 1981, la première course à pied dans une grande ville allemande[31].
Composition des unités après 1945
La Gendarmerie nationale en Allemagne 1945 - 1989
Après la capitulation signée les et , deux légions de la Gendarmerie nationale d'occupation sont constituées (Rhénanie-Palatinat, Sarre pour la 1re, Bade-Wurtemberg pour la 2e) et disposent chacune d'un groupe de trois escadrons mobiles. En outre, un détachement autonome intervient à Berlin et une compagnie autonome est constituée pour l'Autriche, qui est annexée à l'Allemagne depuis 1938. En , 11 000 gendarmes sont présents en Allemagne. Une école est créée à Horb am Neckar. Le recrutement est constitué de gendarmes mutés, et en faible minorité de jeunes gens engagés dans les années 1943 et 1944 pour échapper davantage au STO que pour l'engouement pour le métier.
La guerre d'Indochine réclame des hommes qui sont prélevés sur les deux légions, si bien qu'en 1950, l'effectif de la gendarmerie des FFA se trouve réduit à 320 hommes, puis 1 760 en 1956. Le corps est réorganisé : la compagnie autonome de la Sarre disparaît après le rattachement de cette région à la RFA. Le commandement des forces de gendarmerie des FFA a sous son autorité deux légions d'occupation, une légion d'intervention, le détachement de gendarmerie du Haut Commissariat et celui de Berlin. Les formations seront ensuite transformées en groupements de gendarmerie puis en groupements prévôtaux. En 1968, le commandement de la gendarmerie des FFA devient unité formant corps[32].
Garnisons des troupes d'occupation en Allemagne (TOA) du 8 mai 1945 au 10 août 1949
Les effectifs des troupes d'occupation en Allemagne sont passés de 324 000 hommes[33] le à un peu moins de 60 000 en 1949[33].
Les militaires se sont répartis dans les villes de garnisons suivantes. (Liste à compléter) :
Explications sur le classement des unités militaires dans cette section
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2e régiment de spahis algériens (2e RSA) de manque l'année d'arrivée (à partir de 1945) ( venant de Arberg en Autriche) à manque l'année de départ (jusqu'à 1955) (départ pour Pirmasens)
Groupe de transport 504 (GT504) du au stationnée dans l'ancienne usine à gaz de Khel - Sundheim (dissolution, la 1re compagnie de ravitaillement par air du GT504 deviens unité formant corps[69]
1re compagnie de ravitaillement par air (CRA1) du au stationnée dans l'ancienne usine à gaz de Khel - Sundheim[69], renommé
1re compagnie de livraison par air (1re CLA) du à manque l'année de départ, present en aout 1956[69] stationnée dans l'ancienne usine à gaz de Khel - Sundheim[69]
2e régiment de spahis algériens (2e RSA) de manque l'année d'arrivée (à partir du 1946) (venant de Berlin) à manque l'année de départ (jusqu'à 1955) (départ pour Pforzheim)
Sanatorium militaire Alsace[49] de 1945[83], à manque l'année de départ (présent en 1949[84]) transféré sous l'autorité de la Fondation universitaire de France[84]
23e régiment d'infanterie coloniale (23e RIC) Richthofenkaserne (futur quartier Lyautey) et Boelckekasernequartier (futur quartier Mangin) de manque la date d'arrivé en 1945 au (départ pour l'Indochine)[89]
3e compagnie moyenne de réparation auto du 653e bataillon de réparation du materiel (653/3e CMRA) du (venant de Casablanca) à 1946[90] (transférée à Stetten)
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661e section d'infirmiers militaires (661e SIM) du au [49]
unité(s) interarmes
Ecole des opérations aériennes combinées 700 (EOAC700)[102] stationnée en bordure de l'aérodrome de Baden-Oos(de)[73] de 1955 (venant de Meersburg) à 1984 (disolution, reformé à Achern sous l'appellation CFAA 01-451)[112]
730e compagnie de Munitions dépôt d'arméemanque le numéro (730e CMu/DAmanque le numéro) de manque l'année d'arrivé à manque l'année de départ, entre 1975 et 1979[128]
204e compagnie d'intendance de groupement logistique (204e CIGL)[129], de 1970 à 1971[80], devenu
615e compagnie d'intendance (615e CI)[129] de 1971 à 1978[80], devenu
615e groupement d'intendance (615e GI)[36] de 1978 à 1984[80]
613e compagnie d'intendance (613e CI) de 1971 à 1978[80](renommé)
613e groupement d'intendance (613e GI) de 1978 à 1984[80] (renommé)
613e groupement du commissariat de l'Armée de terre (613e GtCAT) de 1984 à 1994[80] (renommé)
613e groupement logistique du commissariat de l'Armée de terre (613e GLCAT) de 1994[80] à manque l'année de départ
12e régiment de cuirassiers (12e RC) quartier Turenne de manque l'année d'arrivée (présent en même temps que le 53e RA avec lequel il partageait le casernement) à 1991 (dissolution)[109]
454e groupe d'artillerie antiaérienne (454e GAA) de 1951 au [71], (dédoublé entre le)
454e groupe d'artillerie antiaérienne légère (454e GAAL) du au [71] (départ pour le Maroc) (et le)
457e groupe d'artillerie antiaérienne (457e GAA) du au [71] (départ pour l'Algérie)[151]
603e compagnie d’approvisionnement du service du matériel (603e CASM/CARM) de manque l'année d'arrivée (présent en 1978[162]) à 1985 quartier Ingénieur-général-Pradere regroupé avec d'autres au sein du 2e RMat à Fribourg
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Caserne de la Brigade franco-allemande (Quartier Oberfeldwebel Schreiber) à Immendingen
Exercice de l'OTAN Combined Endeavor 2007 concernant les communications.
Soldat français s'entraînant pour une mission au Joint Multinational Readiness Center de l'OTAN à Hohenfels dans le district du Haut-Palatinat en 2008.
Un militaire français armé d'un Famas dans le même centre s'entraînant pour les Operational Mentoring Liaison Team (équipe de liaison et de tutorat opérationnel-ELTO).
Depuis la dissolution du 110e régiment d'infanterie le , il reste environ 500 militaires français en Allemagne, équilibrant ainsi le contingent allemand en Alsace (291e Jägerbataillon de la BFA en garnison à Illkirch-Graffenstaden depuis 2010).
Statut juridique des forces françaises en Allemagne après 1945
Les accords suivants régissent la présence des forces des États de l'OTAN postés en Allemagne sur la base d'un traité international :
Le NATO Status of Forces Agreement (SoFA) du (Convention entre les États parties au traité de l'Atlantique nord sur le statut de leurs forces)[171]
L'accord supplémentaire au SoFA du (accord sur le supplément à l'accord concernant les parties de traité de l'Atlantique nord en respect des forces étrangères stationnées dans la république fédérale d'Allemagne, Federal Law Gazette 1961 II p. 1218)[172].
Notes et références
Notes
↑ a et bLes abréviations utilisées pour les fonctions dans le tableau sont les suivantes :
CCFA : commandant en chef français en Allemagne
CSTOA : commandant supérieur des troupes d’occupation en Allemagne
CCFFA : commandant en chef des forces françaises en Allemagne
CFFSA : commandant des forces françaises stationnées en Allemagne.
↑Abréviations utilisées : « G. A. » pour général d’armée ; « G. CA. » pour général de corps d’armée, « G. DIV. pour général de division. Pour mémoire, « général de corps d'armée » et « général d'armée » ne sont pas exactement des grades de l'Armée française mais des rangs et appellations pour des généraux ayant le « grade » de général de division, ceci depuis leur création entre les deux guerres mondiales.
↑Général commandant la 1re armée du au , date de sa dissolution.
↑Association » Anciens du lycée Charles de Gaulle à Baden-Baden » (association déclarée au JO du 06 mai 2006, numéro de parution 20060018), « Une page d’histoire » (consulté le ).
Paul Tirard, La France sur le Rhin. Douze années d'occupation rhénane avec 32 gravures hors texte et 8 cartes, Librairie Plon, 1930
Suzie Guth, Les forces françaises en Allemagne. La citadelle utopique, L'Harmattan, Paris, 1991 (ISBN2-7384-1127-4)
Forces françaises stationnées à Berlin, Berlin, des Français au service de la liberté, SIRPA-TERRE, 1994
Benoît Haberbusch, "Le détachement de gendarmerie de Berlin, 1945-1994", dans Le musée des Alliés de Berlin ou Berlin et la liberté préservée (1945-1989), Berlin, Musée des Alliés, 2002, p. 234-240.
Élisabeth Lambert Abdelgawad, Juridictions militaires et tribunaux d'exception en mutation : perspectives…, Éditions des archives contemporaines 2007
Bibliographie : Le Train militaire français de Berlin - TMFB 1945-1994, Michael Bayer & Pierre Gernez, 2024. https://nouveautes-editeurs.bnf.fr/accueil?id_declaration=10000000966281&titre_livre=Le_Train_Militaire_Fran%C3%A7ais_de_Berlin [archive]. Commande via [email protected]