En 1987, il devient responsable des jeunes du FN dans les Bouches-du-Rhône[1]. Membre du Front national (FN) puis du Mouvement national républicain (MNR), il est conseiller municipal d'Aix-en-Provence de 1995 à 2001, conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1992 à 2004, et membre du comité central du FN[Quand ?]. Au début des années 1990, il rédige deux ouvrages sur l'histoire de ce dernier, le premier en collaboration avec Roger Holeindre et le second avec Franck Timmermans[réf. nécessaire]. Il coécrit également avec Bruno Mégret et Jean-François Jalkh le manuel Militer au Front (1991), présenté comme un « kit complet de la formation militante frontiste » mais qui s'est avéré « inadéquat et faillible » selon Franck Timmermans[4]. Sous la période mégrétiste, il est responsable, avec Philippe Olivier et son frère Jacques ainsi que Frank Marest, de l'Atelier de propagande (APFN), présenté par Valérie Igounet comme une « sorte d'agence de publicité interne qui pose les bases de la communication autour de l'image Le Pen »[5].
En 1996, il suscite l'intérêt des médias et des analystes politiques en se qualifiant au second tour pour l'élection législative partielle, à nouveau dans la dixième circonscription des Bouches-du-Rhône, face au maire PCF de GardanneRoger Meï, lequel est finalement élu. Cette élection, qui avait vu l'élimination au premier tour du candidat de centre gauche Bernard Kouchner (représentant le PS et le PRG), était le premier scrutin où FN et PCF se trouvaient face-à-face au second tour, au détriment des partis plus modérés[6].
Proche de Bruno Mégret[7], il est, dans les années 1990, directeur de son cabinet au FN et le rédacteur de la trame de ses discours et ses livres[2]. Lors de la scission du mouvement en 1998, Bariller suit Bruno Mégret au MNR. Il est ensuite directeur de communication de la mairie de Vitrolles et président du groupe « Droites indépendantes et apparentés » (DIA) au conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur.
En 2008, candidat sur une liste divers droite — soutenue par le MPF — aux municipales d'Aix-en-Provence, il appelle au second tour à voter pour la maire sortante, Maryse Joissains.
↑ a et b« Autour de Le Pen, cinq fidèles parmi les fidèles », dans Les Échos, .
↑L'Action française en Provence (1927-1939) : du zénith au crépuscule (mémoire de maîtrise en histoire), Marseille, université de Provence Aix-Marseille 1, (présentation en ligne)
« Le nègre en chemise », dans Mégret, facho devant : la montée du petit brun qui veut la peau du gros blond, Paris, Le Canard enchaîné, coll. « Les Dossiers du Canard » (no 24), (BNF3717482), p. 29.