Issu d'une famille beaucourtoise, il effectue sa scolarité dans le collège Saint-Exupéry à Beaucourt entre 1985 et 1988[1]. ll se rend ensuite à Belfort pour poursuivre sa scolarité dans le lycée Gustave Courbet. C'est en première qu'il commence à s'intéresser à la politique et adhère au RPR[2]. Après avoir obtenu son baccalauréat en 1993, il part à Strasbourg faire ses études dans l'université Robert Schuman[2] où il obtient un diplôme d'études supérieures spécialisées (DESS) de droit privé en 1999[2].
En 1999, il travaille à l'ambassade de France à Buenos Aires sur la problématique de l'implantation des entreprises françaises en Argentine. En 2001, il devient le troisième adjoint du nouveau maire de Beaucourt[2], Antoine Morandini. Il est chargé des affaires scolaires, de la jeunesse et des sports, des élections et de l'état-civil. La même année, à l'âge de 27 ans, il devient le plus jeune conseiller général de France en étant élu conseiller général du canton de Beaucourt[2]. Entre 2001 et 2002, il travaille à la communauté d'agglomération du pays de Montbéliard[1]. En 2002, à la suite de l'élection de Damien Meslot en tant que député du Territoire de Belfort, ce dernier choisit Cédric Perrin comme suppléant. C'est aussi l'année où il devient juriste à l'Assemblée nationale[1].
En 2008, il se présente en tant que candidat, lors des élections municipales de 2008, à la mairie de Beaucourt. Le , il est élu avec 50,19 % des voix contre 28,67 % pour Guy Berthelot et 21,14 % pour Antoine Morandini (maire sortant), ses deux adversaires directs[3]. Le , le Président de la République, accueille dix jeunes nouveaux maires et Cédric Perrin en fait partie. Il rencontre pour la première fois Nicolas Sarkozy à l'occasion de ce déjeuner au Palais de l'Élysée[4].
2014 est une année charnière pour Cédric Perrin. En mars, lors des municipales, il brigue un second mandat à la mairie de Beaucourt. Tête de la liste (UMP) nommée Allez Beaucourt, il l'emporte largement dès le premier tour face à son seul opposant Guy Berthelot (DVG), avec 75,37 % des suffrages le 23 mars[5]. Le lendemain, la presse locale salue sa réélection haut la main[6]. Proche de Damien Meslot, il assiste à la victoire de son ami qui devient maire de Belfort le même jour que sa propre réélection. Cette opportunité lui permet de devenir chargé de mission aux ressources humaines de la ville de Belfort. Enfin, en septembre, il succède à l'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement en tant que sénateur du Territoire de Belfort après une victoire à nouveau au premier tour avec 52,59 % des voix[7],[8]. Il devient pour la première fois parlementaire et à 40 ans l’un des benjamins du palais du Luxembourg[9]. Sa suppléante est Anne-Sophie Peureux.
Membre de la commission des affaires étrangères, Cédric Perrin et deux autres sénatrices, Leila Aïchi (EELV) et Éliane Giraud (PS), se sont rendus en Arctique dans l'archipel du Svalbard (Norvège) dans le cadre d’une mission sur le changement climatique en 2015[10]. Ils ont rédigé un rapport intitulé « Climat : vers un dérèglement géopolitique ? » et remis au Sénat[11], en vue de la COP21 organisée à Paris en décembre. Renouvelé dans ses fonctions de vice-président de cette commission, il travaille sur plusieurs dossiers[évasif] concernant la Défense et les forces armées[12].
Conformément à la loi de non-cumul des mandats pour les parlementaires, Cédric Perrin renonce à son poste de maire de Beaucourt. En place depuis , il est remplacé par Thomas Bietry, âgé de 24 ans et membre du conseil municipal jusqu’ici[14]. Il démissionne, dans le même temps, de sa fonction de vice-président de l'intercommunalité CCST dont il reste cependant membre du conseil communautaire.
En , Cédric Perrin est réélu Sénateur du Territoire de Belfort avec 72,24 % des voix[15]. L'année suivante, il décide de se présenter aux élections départementales pour le canton de Delle aux côtés de son attachée parlementaire Anaïs Monnier Von Aesch. Seul en lice, le binôme est élu au second tour n'ayant pas atteint le seuil des 25 % des inscrits[16]. Conformément à la loi de non-cumul des mandats pour les parlementaires, Cédric Perrin renonce à ses fonctions de conseiller municipal de Beaucourt et conseiller communautaire à la CCST[17]. Au sein du Conseil départemental du Territoire de Belfort, il est chargé des solidarités des territoires[18].
Synthèse des mandats
2001-2008 : Maire-adjoint de Beaucourt (Territoire de Belfort)
2001-2015 : Conseiller général du Territoire de Belfort (canton de Beaucourt)
↑Dominique LHOMME, « Beaucourt - Avec un score de 75,38%. Perrin, champion de France de la réélection », L'Est républicain, (lire en ligne, consulté le ).
↑Pascal LAINÉ, « Elections sénatoriales 2014. Territoire de Belfort : Cedric Perrin élu sénateur dès le premier tour », L'Est républicain, (lire en ligne, consulté le ).
↑Véronique OLIVIER, « Territoire de Belfort. Départementales 2021 : Cédric Perrin, seul en lice dans le canton de Delle, ... », L'Est républicain, (lire en ligne, consulté le ).