Issu d'une famille juive d'origine alsacienne (son grand-oncle Moïse Schuhl est grand-rabbin[1]) qui a quitté Mulhouse pour rejoindre Belfort après l'annexion allemande de 1871, il exerce la carrière d'avocat depuis 1954. Major de sa promotion à Sciences-Po, bâtonnier du barreau de Belfort[2], ce pénaliste respecté est un fervent défenseur des libertés individuelles. Il s'engage en politique à Belfort en 1964, ville dont son père, Pierre Dreyfus-Schmidt est député-maire, militant de l'Union progressiste.
Il est conseiller municipal et adjoint au maire de 1964 à 1971, puis conseiller général de 1967 à 1979 dans le canton de Belfort-Ouest. Il est vice-président du Conseil général de 1976 à 1979[3].
Il est élu pour la première fois sénateur PS le 28 septembre 1980, à l'âge de 48 ans, puis réélu avec le meilleur score de France (80,05 % au 1er tour) le 24 septembre 1989, et de nouveau 27 septembre 1998.
Il est décédé en 2008, trois semaines avant la fin de son mandat. Non investi par le PS, qui lui avait préféré Yves Ackermann, il menait une campagne dissidente[6].
septembre - : nommé parlementaire en mission auprès du ministre des affaires européennes Roland Dumas, chargé d'étudier la relance du Conseil de l'Europe ;
2000 : vice-président de la délégation française à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe et à l'Assemblée de l'Union de l'Europe occidentale ;