Un crime de guerre ne peut être commis que par un militaire en période de guerre et dans le cadre d'opérations de guerre. Le même crime commis par des civils, ou par des militaires en dehors d'une situation de guerre, est qualifié de crime terroriste, voire de crime de droit commun. La victime d'un crime de guerre peut être soit un civil, soit un militaire désarmé qui s'est rendu et bénéficie de ce fait du statut de prisonnier de guerre.
Lors de la bataille de Sicile, des soldats canadiens ont exécuté des prisonniers de guerre allemands[1].
Durant la bataille de Caen, en conséquence de l’exécution de soldats de la 3e D.I canadienne à l'abbaye d'Ardenne en juin 1944, les soldats canadiens décidèrent de ne plus épargner les soldats allemands de la Waffen-SS faits prisonniers : soit par des exécutions sommaires, soit par des « passages à tabac » (cf. illustration).
Le massacre d'Abbeville survenu le est une exécution sommaire perpétrée par des soldats français. Vingt-et-un civils parmi les 79 arrêtés administrativement par le gouvernement belge et livrés dans la débâcle aux autorités françaises sont fusillés sans jugement. Mis sous pression par l'avancée allemande, le commandant de la compagnie qui a la charge des prisonniers, Marcel Dingeon, donne l'ordre à René Caron et Émile Molet de les « bousiller[3] » tous. Le lieutenant Jean Leclabart[4] du 28e Régiment, plus respectueux du règlement militaire, demande à voir l’ordre d’exécution. Comme cet ordre est inexistant, il fait arrêter le massacre. Vingt et un prisonniers, dont une femme, ont déjà été exécutés[5]. Quelques mois plus tard cependant, René Caron et Émile Molet sont capturés par les Allemands. Ils sont tous deux fusillés au Mont Valérien en (Marcel Dingeon s'était donné la mort en 1941)[6],[7].
Appelés en Italie les « marocchinate », des crimes sont commis en 1944 en Ciociaria, par l'armée d'Afrique du corps expéditionnaire français en Italie, à l'encontre des populations civiles italiennes. Selon l'historiographie, plusieurs milliers de personnes ont été victimes de violences (homicides, viols, pillages)[8].
Il est difficile de considérer explicitement toutes les exécutions sommaires par des maquisards comme des crimes de guerre, étant donné la situation confuse de l'époque. Toutefois, la mise à mort d'un soldat ou d'un combattant qui a rendu les armes et qui s'est constitué prisonnier est un crime de guerre caractérisé.
Dans le département de la Vienne (86) plusieurs cas d'éxécution de prisonniers de guerre allemands ont été identifiés, dont deux cas précis en juillet 1945 où la justice française a ordonné une enquête officielle pour crime de sang contre 18 PG allemands dans une ferme. Il y a aussi l'affaire des 20 soldats hindous portant l'uniforme allemand qui ont été fusillé en public sur la Place d'Armes au centre- ville de Poitiers le 20 septembre 1944[11].
À Cahors, le 20 août : 15 collaborateurs sont fusillés sans jugement par les FFI[14]. Parmi les fusillés figurait Florent Schroetter, qui sera déclaré par le ministère de la Défense « mort pour la France » plus de soixante ans après les faits, en 2009[15].
À Merdrignac, le 12 juillet 1944, exécution par les maquis FFI de Jeanne Coroller, avec le capitaine de corvette Christian Le Mintier, sa femme, sa fille et sa bonne alsacienne, avec viols et tortures.
Le 9 septembre 1944, à Coussay-les-Bois : 22 soldats allemands sont fusillés par les maquisards[20]. Le même jour, dix prisonniers allemands sont exécutés à Landévant[21].
Le 13 août 1944, à Saint-Cyr, en représailles du massacre de six habitants, plusieurs auxiliaires féminines de l'armée allemande sont fusillées dans le cimetière du village, par des FFI ou par des parachutistes SASfrançais[22],[23].
Le 29 septembre 1944, à Saint-Julien-de-Crempse : 17 soldats allemands sont fusillés par les maquisards de la Dordogne en représailles du massacre de 17 habitants un mois plus tôt[24].
Royaume-Uni
Dans ses carnets, présentés et annotés par le célèbre critique militaire anglais Basil Lidell-Hart[25], Erwin Rommel fait état de massacres de prisonniers germano-italiens par la 2e division néo-zélandaise. Or, il advint que le général George Herbert Clifton commandant la 6e brigade néo-zélandaise (partie intégrante de la 2e division), tomba entre les mains des Italiens. Rommel se le fit amener à son PC et lui demanda sèchement des explications sur ces crimes de guerre. Le général Clifton reporta la responsabilité de ces crimes sur les Maoris, qu'il présenta comme des sauvages incontrôlables. Rommel ne crut pas un seul instant ces accusations. Il faut préciser que les Maoris, recrutés de force par les Britanniques, ne constituaient qu'une petite partie de la division, une infime partie des sous-officiers et aucun officier. Il leur aurait été difficile de commettre seuls ces crimes.
En juin 1944, durant la bataille de Normandie, les soldats de la 49e division d'infanterie britanniques traitèrent les prisonniers allemands, notamment de la SS, avec une grande sévérité à la suite des massacres de Canadiens à l'abbaye d'Ardenne. Des exécutions sommaires furent relevées. Cela prit une telle ampleur que la division prit le surnom d'« ours égorgeur », en considérant le blason de l'unité, qui était un ours polaire.
L'historien allemand Jörg Friedrich affirme, malgré la controverse que cela suscite, que la décision de Winston Churchill de bombarder l'Allemagne entre janvier et mai 1945 a été un crime de guerre.
L'historien Donald Bloxham affirme que le bombardement de Dresde, les 13 et 14 février 1945 a été un crime de guerre[26]. Les forces alliées ont conclu qu'une attaque aérienne sur la ville allemande de Dresde était militairement justifiée par le principal motif que la ville était défendue[27].
Bombardement le 3 mai 1945 des navires de transport Cap Arcona, Thielbek et Deutschland par la RAF dans la mer Baltique, tuant environ 12 000 déportés que l'armée allemande faisait transiter vers des refuges en Suède.
Après la capitulation de l'Allemagne en mai 1945, la plus grande partie des militaires allemands valides restent prisonniers pendant des années au Royaume-Uni et en France où ils sont contraints au travail forcé, ce qui est contraire au statut de prisonnier de guerre. En 1946, le Royaume-Uni détient plus de 400 000 prisonniers allemands. En 1947, le ministère de l'Agriculture s'oppose à la libération des Allemands prisonniers car ils représentent 25 % de la main-d'œuvre agricole.
États-Unis
Les principaux crimes de guerre américains étaient les bombardements massifs et répétés par l'US Army de centres de villes historiques ne comportant que des populations civiles, y compris des villes ouvertes, l'exécution de prisonniers de guerre allemands, les sévices et les humiliations contre les populations civiles allemandes, les travaux forcés imposés aux prisonniers de guerre.
Le massacre de Dachau est un crime de guerre commis par des soldats américains contre des membres de la SS lors de la libération du camp de concentration de Dachau le 29 avril 1945.
Le massacre de Biscari, commis par des soldats américains contre 74 prisonniers italiens et allemands, la plupart italiens[32],[33].
le massacre de Canicattì, commis contre des civils italiens par le lieutenant-colonel McCaffrey. Une enquête confidentielle a été faite, mais McCaffrey n'a jamais été accusé. Il est mort en 1954. Cet incident est resté pratiquement inconnu jusqu'à sa révélation par Joseph S., dont le père a été témoin[34],[35].
Lors de l'Opération Husky en juillet 1943, huit civils italiens non armés ont été tués par les troupes américaines.
Opération Teardrop : huit des survivants, membres de l'équipage du sous-marin allemand U-546 coulé par les Américains, ont été torturés par des militaires américains. L'historien Philip K. Lundeberg a écrit que le passage à tabac et la torture des survivants était une atrocité singulière motivée par le besoin des interrogateurs d'obtenir rapidement des informations sur ce que les États-Unis pensaient être une future attaque allemande. En effet, les Américains croyaient que le sous-marin se rapprochait de la côte américaine armé de bombes volantes V1. Après la guerre, les Alliés ont reconnu que les sous-marins n'étaient cependant pas porteurs de ces missiles[36],[37].
Dans son autobiographie, l'aviateur américain Chuck Yeager a évoqué les atrocités qu'il avait ordre de commettre contre les civils allemands : « Des atrocités furent commises par les deux camps. (…) Une zone de cinquante miles sur cinquante à l'intérieur de l'Allemagne fut assignée à nos soixante-quinze Mustangs et ils reçurent l'ordre de mitrailler tout ce qui bougeait. Le but était de démoraliser la population allemande. (…) Si quelqu'un avait refusé de participer (et, autant que je me souvienne, personne ne refusa), il aurait probablement été traîné en cour martiale. » Yeager ajoute que, lors d'un briefing, il murmura à son voisin : « Si nous faisons des choses pareilles, nous devrons vraiment nous efforcer d'être dans le camp des vainqueurs. » Il conjecture que, pour faire commettre ces atrocités, le haut commandement se donnait pour excuse l'imbrication entre armée et population civile dans l'Allemagne du temps de guerre : « Le fermier qui labourait son champ de pommes de terre nourrissait peut-être des troupes allemandes. Et parce que l'industrie allemande était détruite par les bombardements incessants, la fabrication de munitions était devenue une industrie artisanale, dispersée à travers le pays dans des centaines de maisons et de fabriques locales, ce qui était l'excuse des Britanniques pour les tapis de bombes et les bombes incendiaires sur cibles civiles. En guerre, les militaires hésiteront rarement à frapper des civils qui sont dans le chemin ou à prendre des civils pour cible pour diverses raisons stratégiques »[38].
Près du village français d'Audouville-la-Hubert, trente prisonniers allemands (probablement de la Wehrmacht) ont été massacrés par des parachutistes américains[39].
L'historien Pierre Lieb a constaté que de nombreuses unités américaines et canadiennes ont reçu l'ordre de ne pas faire de prisonniers lors du débarquement de Normandie. Si ce point de vue est correct, il peut expliquer le sort des 64 prisonniers allemands (sur 130 capturés) massacrés[40].
Pologne
Il fut relevé dans les témoignages[41] de vétérans américains, canadiens et anglais relatant les combats dans le secteur de Chambois durant la fermeture de la poche de Falaise-Argentan que les soldats polonais, lorsqu'ils faisaient prisonniers des Waffen-SS, les exécutaient à coup de pelle ou de baïonnette car « ils ne méritaient pas de gaspiller des balles[42] ».
L'Union soviétique n'avait pas signé la convention de Genève (1929) relative au traitement des prisonniers de guerre.
Après l'occupation par l'Union soviétique des divers territoires conformément aux protocoles secrets du pacte germano-soviétique, l'Armée rouge et le NKVD se livrèrent à de nombreux crimes de guerre dans ces régions[43]. Un de ces protocoles disposait que les deux parties avaient l'obligation de prendre des mesures coordonnées pour prévenir et empêcher toute action de résistance à l'occupation. Ainsi, concernant la Pologne :
« Aucune des deux parties ne tolèrera sur son territoire d'agitation polonaise quelconque qui menacerait le territoire de l'autre partie. Chacune écrasera sur son propre territoire tout embryon d'une telle agitation, et les deux s'informeront mutuellement de tous les moyens adéquats pouvant être utilisés à cette fin. »
Dans ce contexte, l'un des massacres les plus marquants commis par le NKVD (police politique soviétique) est le massacre de Katyń en 1940 où des milliers d'officiers polonais prisonniers furent tués d'une balle dans la nuque.
À la fin de la guerre, dans les villes passées ou repassées sous occupation soviétique, les militaires de l'Armée rouge ont commis des viols en masse de femmes, souvent d'une grande brutalité, notamment en Allemagne[44]. Environ dix pour cent des deux millions (estimation) de victimes sont mortes de leurs blessures, ont été assassinées ou se sont suicidées. D'autres ont pratiqué des avortements dans des conditions précaires et un certain nombre en est mort. Il y a eu aussi en 1946 dans tous ces territoires des naissances de « petits Russes » dont beaucoup furent abandonnés ; d'autres ont été élevés mais, n'ayant pas été désirés, ont rarement eu une éducation équilibrée et de qualité[45]. À titre d'exemple, la ville de Demmin sur la côte baltique allemande se livra le 30 avril 1945 sans combat à l'Armée rouge. Cela ne lui épargna pas les atrocités des soldats soviétiques qui se montrèrent d'une grande brutalité envers la population. À la suite des viols, meurtres et pillages commis à l'occasion du 1er mai, il y eut un grand nombre de suicides[46]. Au cours de deux jours, il y eut environ un millier de victimes civiles, sur une population de dix mille habitants[47].
L'Armée rouge se livra également au pillage, sans attendre que des réparations de guerre soient chiffrées (par exemple au traité de Paris de 1947). Elle a procédé à deux types de pillages, aussi bien en territoire ennemi (Allemagne, Hongrie, Slovaquie, Roumanie, Bulgarie…) qu'en territoire allié (Pologne, Yougoslavie, Roumanie et Bulgarie après leur retournement…)[48] :
le pillage organisé, portant sur les infrastructures du pays conquis et nécessitant une mise en œuvre par des ingénieurs et des techniciens capables de démonter usines et machines, par des marins et pilotes capables de diriger navires et avions, par des officiers du renseignement polyglottes capables de trouver les ressources et documents recherchés, par des scientifiques capables de déménager des instituts de recherche, et bien sûr par des logisticiens capables d'organiser le transport du butin vers l'URSS par rail, route ou mer ;
le pillage informel et improvisé, portant sur les biens meubles des populations civiles et sur les commerces du pays conquis, exercé par les hommes de troupe et leur hiérarchie immédiate, et utilisant la logistique militaire pour envoyer à leurs familles leurs butins, sauf pour les objets en métaux ou pierres précieuses dont la détention par des particuliers était interdite et qui devaient obligatoirement être remis aux officiers d'intendance, chargés de les collecter pour l'Armée rouge, mais qui récompensaient les soldats selon les quantités apportées, en numéraire, alcools ou jours de permission[49].
Enfin, les réquisitions brutales et répétées dans ces territoires déjà exsangues ont provoqué la famine d'après-guerre[50] qui fut à l'origine de nombreux cas de cannibalisme ou plus exactement d'anthropophagie[51] et qui explique pourquoi le bloc de l'Est n'a pas connu le baby boom d'après-guerre, caractéristique de l'Europe et de l'Amérique du Nord. Ultérieurement, dans les rares cas où les autorités communistes reconnurent l'existence de cette famine (généralement niée), elles l'attribuèrent à une sécheresse.
Cette attitude dure était couverte et officiellement encouragée par la hiérarchie, pour « venger » les crimes nazis en territoire soviétique (Ilya Ehrenbourg). Cette violence s'est aussi exercée à l'encontre des « collaborateurs » : terme qui, pour le NKVD, pouvait englober tout citoyen soviétique n'ayant pas activement résisté à l'occupant[52].
Les prisonniers de guerre soviétiques ayant survécu à la captivité allemande étaient accusés par les autorités soviétiques de collaboration avec les nazis et ainsi assimilés aux citoyens soviétiques ayant combattu avec les Allemands contre Staline (Armée Vlassov et Armée russe anticommuniste)[54].
Les Alliés occidentaux livrèrent de gré ou de force à l'URSS près de 1 600 000 citoyens soviétiques, alors que Staline considérait publiquement et officiellement la capture ou la capitulation de ses soldats ainsi que le travail forcé de ses civils en Allemagne comme un acte de trahison de leur part et qu'à leur retour, la déportation au Goulag attendait plus de 80 % d'entre eux[55]. Ainsi, de nombreux anciens prisonniers de guerre ou travailleurs forcés furent traités en coupables à leur retour, souvent forcé, au pays, et allèrent former la génération d'après-guerre des captifs du Goulag. Ce sort ne concernait pas seulement les prisonniers soviétiques, mais aussi des prisonniers roumains, qui combattaient contre l'Allemagne nazie depuis août 1944 et y furent capturés[56].
Non-bombardement des voies ferrées menant aux camps d'extermination
À partir de 1942 et de la mise en œuvre de la « solution finale », malgré les alertes
du gouvernement polonais en exil qui publie une Note officielle (Mass extermination of Jews in German occupied Poland) adressée aux Gouvernements des Nations unies le 10 décembre 1942,
et des organisations juives[59] qui insistèrent sur la nécessité de détruire les voies ferrées servant à amener les déportés aux camps d'extermination nazis[60],
de telles opérations ne furent pas jugées prioritaires par les Alliés[61].
Les Alliés ne crurent d'abord pas à de telles monstruosités et pensèrent que les propos étaient exagérés, déformés par le gouvernement polonais en exil[62] puis ils protestèrent par la Déclaration interalliée du 17 décembre 1942, publiée simultanément par les gouvernements américain, britannique et soviétique au nom des puissances alliées. Dans cette déclaration, ils décrivaient les événements en cours, notamment la Shoah en Allemagne nazie et dans l'Europe occupée. C'est un acte précurseur à la fondation de l'ONU. La déclaration fut lue aux Communes dans un discours solennel d'Anthony Eden, Secrétaire au Foreign Office, et publiée à la une du New York Times et de bien d'autres journaux.
R.J. Rummel indique qu'il existe peu d'informations concernant le traitement général des prisonniers japonais capturés par les forces nationalistes chinoises au cours de la seconde guerre sino-japonaise (1937-1945).
Quelques exemples de crimes de guerre commis par les forces chinoises :
En 1937, près de Shanghai, des meurtres, des tortures et des agressions ont eu lieu contre les prisonniers de guerre japonais et les civils chinois accusés de collaboration (en 1996, des photos montrant des soldats nationalistes chinois impliqués dans des exécutions arbitraires par décapitation ainsi que des actes de torture sont publiées)[64].
La mutinerie de Tung-chow en août 1937 : des soldats chinois recrutés par le Japon se sont mutinés et ont changé de camp à Tongzhou, Pékin, avant d'attaquer et de tuer 280 civils japonais.
Les Troupes nationalistes dans la province de Hubei, en mai 1943, ont ordonné l'évacuation de villes entières, puis le « pillage » de celles-ci. Tous les civils qui ont refusé et/ou n'ont pas pu quitter la ville, ont été tués.
Australie
Selon Mark Johnston, « le meurtre de Japonais non armés était commun ». Le commandement australien a tenté de faire pression sur les soldats australiens pour qu'ils fassent effectivement des prisonniers japonais, mais les troupes se sont montrées réticentes[65]. Lorsque les prisonniers étaient capturés « il a souvent été difficile d'éviter de les tuer avant qu'ils aient pu être interrogés »[66]. Selon Johnston, ce comportement dissuada très vraisemblablement certains soldats japonais de se rendre aux Australiens[66].
Le major-général Paul Cullen a indiqué que le meurtre de prisonniers japonais dans la campagne de la piste Kokoda« n'était pas rare »[67]. Il a également déclaré qu'il pensait que les meurtres étaient compréhensibles, mais qu'ils lui avaient laissé un sentiment de culpabilité.
Américains au Japon - Viols
Il a été affirmé que des soldats américains ont violé des femmes d'Okinawa au cours de la bataille d'Okinawa en 1945[68].
L'historien Oshiro Masayasu (ancien directeur des Archives historiques de préfecture d'Okinawa) écrit, sur la base de plusieurs années de recherches :
« Peu de temps après le débarquement des Marines américains, toutes les femmes d'un village, sur la péninsule de Motobu, sont tombées entre les mains des soldats américains. À l'époque, il n'y avait que des femmes, des enfants et des personnes âgées dans le village. En effet, tous les jeunes hommes avaient été mobilisés pour la guerre. Peu de temps après l'atterrissage, les Marines ont « nettoyé » le village tout entier, mais n'ont trouvé aucun signe de forces japonaises. Profitant de la situation, ils ont commencé « la chasse aux femmes » en plein jour et celles qui se cachaient dans des abris de village ou à proximité des raids aériens étaient regroupées une par une »[69].
Toutefois, les civils japonais insulaires qui se rendaient « étaient souvent surpris par le traitement humain qu'ils recevaient de l'ennemi américain » en comparaison des atrocités commises à leur encontre par les troupes japonaises métropolitaines[70],[71].
Il y eut aussi 1 336 viols signalés au cours des dix premiers jours de l'occupation de la préfecture de Kanagawa, après la reddition du Japon[68].
Les bombardements stratégiques sur le Japon, sur le front pacifique, qui firent entre 300 000 et 1 million de morts, notamment via l'usage d'armes incendiaires sur les centres-villes civils japonais, sont souvent cités comme crime de guerre des États-Unis. Ils se concluront par les bombardements atomiques de Nagasaki et Hiroshima (voir ci-dessous).
Les bombardements atomiques de Hiroshima et de Nagasaki, du fait qu'ils portaient volontairement sur le centre de villes ne comprenant aucun objectif ni défense militaire, et qu'ils ont tué presque exclusivement des civils, ont été considérés comme des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, mais aucune information n'a été ouverte.
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↑Alain de Benoist, Trentième année, Éditions du Labyrinthe, 1998, 158 p.), p. 64.
↑cf Archives de la Somme, Fonds Pierre Vasselle, 2 J 66 La 5e compagnie du 28e régiment régional, rapport de Leclabart (s.d.). Témoignages du capitaine Chazot et de civils anonymes, correspondance de M. Petit (1967, 1973), compte-rendu du lieutenant Crespy (s.d.) https://archives.somme.fr/document/022j
↑« Quelques points d'histoire "oubliés" : Le kiosque d'Abbeville », sur francaislibres.net (consulté le ) : « Le lieutenant Jean Leclabart du 28e RR qui lui aussi passait par là et qui connaissait le règlement militaire s'exclame : « Mais enfin, êtes-vous devenu fou ? » et demande l'ordre d'exécution. Comme personne ne peut montrer un tel ordre, il fait arrêter le massacre. ».
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↑Alors que les Forces armées roumaines combattaient avec l'Armée rouge contre l'Allemagne nazie, une sévère épuration menée par le NKVD décime les officiers roumains, emmenés en captivité en URSS où ils sont jugés selon leur comportement sous les ordres du régime Antonescu dans la guerre anti-soviétique : plus d'un finit au Goulag pour ne jamais revenir. Parmi les 140 000 militaires roumains faits prisonniers (souvent par unités entières), la plupart des simples soldats furent libérés après le (certaines unités furent prisonnières pour quelques heures seulement) et regagnèrent le front anti-allemand, mais la majorité des gradés ne revinrent pas de captivité. Dans ses Mémoires (revue Discobolul, oct.-déc. 2009, sur [3]) le capitaine Titus Bărbulescu (ultérieurement professeur à la Sorbonne) raconte avoir échappé à cette « épuration déguisée » en revêtant un uniforme de simple soldat. Plus tard, fait prisonnier par les Allemands en Hongrie, détenu à Linz et libéré par les Américains, il échappe une seconde fois au Goulag grâce à son français parfait, en se faisant passer pour Jean Bescon, un prisonnier français qui, ayant trouvé l'amour en Autriche, lui laissa son paquetage et sa carte : ainsi, Bărbulescu fut envoyé en France au lieu d'être livré aux Soviétiques, comme l'étaient ses compatriotes.
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Annexes
Bibliographie
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Ростовая кукла «русского медведя» в стереотипном народном костюме, Европа-парк (Руст, Германия) Ру́сский медве́дь (англ. Russian Bear) — олицетворение России, «атрибут российского государства и субститут её верховного правителя»[1]. Встречается на первых географичес...
Artikel ini bukan mengenai Kucing kasymir. Kashmir Asal Amerika Serikat Kucing domestik (Felis catus) Kucing kashmir adalah salah satu ras kucing domestik yang berasal dari Amerika Serikat.[1] Referensi ^ (Indonesia) Tabel Jenis/Ras Kucing Populer. www.kucing.biz. Diakses 6 September 2014. lbs Kucing domestikFelinologi Anak kucing Anatomi kucing Genetika kucing Indera kucing Kucing bermata ganjil Kucing kerdil Kucing polidaktil Kucing tupai Mutasi genetik Genetika bulu Kucing be...
Australian sketch comedy television series For the Austrian TV series of the same name, see Fast Forward (Austrian TV series). Fast ForwardGenreSketch comedyCreated bySteve VizardWritten byAndrew KnightSteve VizardDirected byTed EmeryStarringGeoff BrooksJane TurnerMagda SzubanskiMarg DowneyMichael VeitchPeter MoonSteve BlackburnErnie Dingo (1989)Steve Vizard (1989–91)Bryan Dawe (1990)Alan Pentland (1990–92, recurring previously)Gina Riley (1990–92)Brendan Luno (1991, recurring previousl...
County in Illinois, United States County in IllinoisBoone CountyCountyFloyd Hopkins Block in the Belvidere North State Street Historic DistrictLocation within the U.S. state of IllinoisIllinois's location within the U.S.Coordinates: 42°20′N 88°49′W / 42.33°N 88.81°W / 42.33; -88.81Country United StatesState IllinoisFounded1837Named forDaniel BooneSeatBelvidereLargest cityBelvidereArea • Total282.039 sq mi (730.48 km2) �...
Klaus Fuchs dianggap sebagai mata-mata atom paling berpengaruh karena akses khususnya ke data ilmiah tingkat tinggi dan kemampuannya untuk membuat esensinya melalui pelatihan teknikalnya. Mata-mata atom adalah orang-orang Amerika Serikat, Britania Raya dan Kanada yang diketahui diam-diam memberikan informasi tentang produksi atau rancangan senjata nuklir kepada Uni Soviet pada Perang Dunia II dan awal Perang Dingin. Tidak diketahui pasti apa informasi yang diberikan, dan apakah setiap orang p...
Khwarezmia atau Khawarizmi adalah nama dari beberapa wilayah yang berpusat di delta sungai Amu Darya di Laut Aral, yang melingkupi wilayah Iran Raya (termasuk wilayah Uzbekistan sekarang). Disini pernah berdiri Kekaisaran Khwarezmia. Kekuasaannya meliputi dataran tinggi Ust-Urt dan kemungkinan membentang ke barat sampai ke pantai timur dari Laut Kaspia bagian utara. Pada sebelah selatan, ia berbatasan dengan Khorasan Raya, pada bagian utara dengan kerajaan suku Alan, pada bagian tenggara deng...
Jembatan Saratov Saratov merupakan nama kota di Oblast Saratov, Rusia. Letaknya di Rusia bagian selatan. Penduduknya berjumlah 873.055 jiwa pada tahun 2002. Saratov merupakan pelabuhan utama di Sungai Volga. Pranala luar Saratov Saratov.Ru Old photos of a city of Saratov Diarsipkan 2007-10-28 di Wayback Machine. Radischev Art Gallery Catalogue of the Radischev Gallery Description of the city founding (in Russian) Culture of city of Saratov Virtual City. Internet - presentation of Saratov Diar...
Samarium(II) klorida Nama Nama IUPAC Samarium(II) klorida Nama lain Samarium diklorida Penanda Nomor CAS 13874-75-4 N Model 3D (JSmol) Gambar interaktif 3DMet {{{3DMet}}} ChemSpider 4908199 Y Nomor EC PubChem CID 6393953 Nomor RTECS {{{value}}} CompTox Dashboard (EPA) DTXSID30930205 InChI InChI=1S/2ClH.Sm/h2*1H;/q;;+2/p-2 YKey: VPRJMFJPKMESHB-UHFFFAOYSA-L YInChI=1/2ClH.Sm/h2*1H;/q;;+2/p-2Key: VPRJMFJPKMESHB-NUQVWONBAS SMILES Cl[Sm]Cl Sifat Rumus kimia SmCl2 ...
UNESCO World Heritage Site in Osogbo, Nigeria Osun-Osogbo Sacred GroveUNESCO World Heritage SiteFirst Palace In Osun-Osogbo Sacred GrooveLocationOsogbo, NigeriaReference1118Inscription2005 (29th Session)Area75 ha (190 acres)Buffer zone47 ha (120 acres)Coordinates7°45′20″N 4°33′08″E / 7.75556°N 4.55222°E / 7.75556; 4.55222Location of Osun-Osogbo in Nigeria Osun-Osogbo Main Entrance Gate Osun-Osogbo is a sacred grove along the banks of the Osun...
Bhutan (dettagli) (dettagli) Bhutan - Localizzazione Dati amministrativiNome completoRegno del Bhutan Nome ufficialeའབྲུག་ཡུལ་Druk Yul Lingue ufficialidzongkha CapitaleThimphu (114551 ab. / 2017) PoliticaForma di governoMonarchia costituzionale ReJigme Khesar Namgyel Wangchuck Primo ministroTshering Tobgay Indipendenza1947 Ingresso nell'ONU21 settembre 1971 SuperficieTotale46.500 km² (128º) % delle acque15% PopolazioneTotale771.612 ab. ...
International Internet Preservation Consortium TipoONG Fondazione2003 Fondatore12 istituti Sede centrale San Francisco Sito web Modifica dati su Wikidata · Manuale L'International Internet Preservation Consortium (Consorzio Internazionale per la Preservazione di Internet) è un'organizzazione internazionale di biblioteche e altre istituzioni nate per coordinare gli sforzi per preservare i contenuti Internet per il futuro[1]. È stata fondata nel luglio 2003 da 12 istituti ...
في علم البصريات يقع اللون البرتقالي بين طول موجة 585-620 نانومتر والصبغة °30 في نظام الفضاء اللوني ص ش ق (صبغة، شباع، قيمة)، كما يعتبر لونا ثالثياً يقع بين الأصفر والأحمر حسب نظام ح خ ز (أحمر أخضر أزرق). اللون المكمل للبرتقالي هو اللازَوَرديّ. درجات البرتقالي برتقالي (وب) برتقالي (...
Indian Premier League cricket franchise Super Kings redirects here. For the South African cricket team, see Joburg Super Kings. For the American cricket team, see Texas Super Kings. Cricket team Chennai Super KingsNickname(s)CSKLeagueIndian Premier LeaguePersonnelCaptainRuturaj GaikwadCoachStephen FlemingOwnerChennai Super Kings Cricket LimitedManagerRussell RadhakrishnanTeam informationCityChennai, Tamil Nadu, IndiaColoursFounded24 January 2008; 16 years ago (24 January 2008)Hom...
American journalist (born 1956) Dean BaquetBorn (1956-09-21) September 21, 1956 (age 67)New Orleans, Louisiana, U.S.EducationColumbia University (did not graduate)Occupation(s)Journalist; EditorNotable credit(s)The New York Times; Los Angeles Times; Chicago TribuneSpouse Dylan Landis (m. 1986)Children1ParentEdward Baquet (father) Dean P. Baquet[1] (/bæˈkeɪ/;[2] born September 21, 1956[3]) is an American journalist. He served as th...
1920–1921 peasant revolt in the Russian Civil War Tambov RebellionPart of the Russian Civil WarDate19 August 1920 – mid 1922LocationTambov Governorate, Russian SFSR52°30′N 41°48′E / 52.5°N 41.8°E / 52.5; 41.8Result Bolshevik victoryBelligerents Green armies Soviet RussiaCommanders and leaders Alexander Antonov †Peter Tokmakov [ru] †Ivan Ishin [ru] Mikhail Tukhachevsky V. Antonov-Ovseyenko Alexander Schli...
Institution of the imperial family of the Ming and Qing dynasties Imperial Clan CourtTông Nhân phủ ấn (宗人府印), the great seal of the Nguyễn dyansty's Imperial Clan Court.Agency overviewFormed1389PrecedingOffice of the Imperial Clan (太宗正院) Imperial Clan CourtPre-MingChinese宗正寺TranscriptionsStandard MandarinHanyu PinyinZōngzhèng SìWade–GilesTsung1-cheng4 Ssu4Ming, QingChinese宗人府TranscriptionsStandard MandarinHanyu PinyinZōngrén FǔWade–GilesTsung1-jen...
Russian football referee Alexander YegorovBornAlexander Anatolyevich Yegorov Russian: Алекса́ндр Анато́льевич Его́ров (1972-08-30) 30 August 1972 (age 51)Saransk, USSRCitizenshipRussiaOccupationRefereeYears active2011–2017[1] Alexander Anatolyevich Yegorov (Russian: Алекса́ндр Анато́льевич Его́ров; born 30 August 1972) is a Russian football official and a former football referee in the Russian Premier League.[2&...
Sporting event delegationBarbados at the2024 World Aquatics ChampionshipsFlag of BarbadosFINA codeBARNational federationBarbados Amateur Swimming AssociationWebsitewww.swimbarbados.comin Doha, QatarCompetitors2 in 1 sportMedals Gold 0 Silver 0 Bronze 0 Total 0 World Aquatics Championships appearances197319751978198219861991199419982001200320052007200920112013201520172019202220232024 Barbados will compete at the 2024 World Aquatics Championships in Doha, Qatar from 2 to 18 February.[1]...