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La Seconde Guerre mondiale fut marquée par d'importants bombardements stratégiques impliquant toutes les nations belligérantes. Ces bombardements ont concerné des cibles militaires mais aussi civiles. Ils commencèrent dès les premières heures du conflit le 1er septembre 1939[19] avec le bombardement aérien aveugle par la Luftwaffe allemande de la plupart des villes polonaises, ainsi que la capitale, Varsovie[20]. Les bombardements ont continué à croître tout au long du conflit. L'industrie deviendra une cible particulièrement importante. Le bombardement a également été utilisé comme arme psychologique pour tenter de briser la volonté de l'ennemi à combattre. Ceci caractérise le Blitzkrieg de l'Allemagne dans ses offensives contre la Pologne, la France et le Royaume-Uni puis par la campagne de bombardement stratégique des Alliés contre le Reich. La sophistication technologique, les innovations tactiques, et l'accroissement de la taille des bombardements aériens alliés occidentaux culmineront avec les bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki au début du mois d'août 1945 marquant la fin de la guerre.
Les conventions de La Haye, portant sur les codes de conduite de la guerre sur terre et sur mer, ont été adoptées avant la montée de la puissance aérienne. Malgré plusieurs tentatives diplomatiques pour mettre à jour le droit international humanitaire à la guerre aérienne, cela ne fut pas fait avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. L'absence de droit international humanitaire ne signifie pas que les lois de la guerre ne couvrent pas la guerre aérienne, mais il n'y a pas d'accord général de la façon d'interpréter ces lois[21].
Conceptualisé dans les années 1930, le bombardement stratégique doit permettre de diminuer suffisamment les éléments permettant à l'ennemi de soutenir son effort de guerre pour lui interdire de poursuivre les hostilités. Les maîtres à penser de cette école sont l'italien Giulio Douhet et l'américain Billy Mitchell[22].
Pour les Américains, à la fin des années 1920, la doctrine considère qu'une guerre aérienne menée contre le tissu industriel de l'adversaire serait en mesure de le mettre à genoux[23]. Cette conception mène au développement de bombardiers adaptés qui sont en cours de production au début du conflit. Ce seront les modèles qui donneront naissance aux 'forteresses volantes' B-17, au Consolidated B-24 Liberator et au Boeing B-29 Superfortress[24].
Pour les Britanniques, et en particulier le maréchal de l'air Sir Hugh Trenchard, les objectifs de l'aviation étaient les usines de matériels de guerre et les centres de communication de l'ennemi[25]. Trenchard pensait aussi que l'attaque des centres urbains permettait de gêner la capacité de travail des populations pour l'effort de guerre[25]. Cependant, les appareils correspondant à cette doctrine, comme les Short Stirling et les Avro Lancaster ne sont pas prêts au début du conflit.
Parmi les belligérants, les Anglais et les Américains se sont préparés au bombardement stratégique. Mais l'Allemagne comme l'Italie, ont choisi de privilégier le bombardement tactique au bombardement stratégique, lequel a été repoussé vers le début des années 1950 par le projet de flottes de bombardiers capables de viser des cibles à huit mille kilomètres de distance.
Le 1er septembre 1939, deux jours avant la déclaration de guerre de la Grande-Bretagne à l'Allemagne, Franklin D. Roosevelt, président des États-Unis (pays alors neutre au conflit), lança un appel aux principaux belligérants à limiter leurs raids aériens à des cibles militaires[26]. Les Français et les Britanniques acceptèrent de se conformer à la demande américaine à condition « que ces mêmes règles de la guerre seront scrupuleusement respectées par tous leurs adversaires »[27]. Le Royaume-Uni a pour politique de restreindre les bombardements aux cibles militaires et aux infrastructures comme les ports et les chemins de fer considérés comme d'importance militaire. S'il a été reconnu que les bombardements nazis ont causé des victimes civiles, le gouvernement britannique renonça au bombardement délibéré de biens civils, en dehors des zones de combat, comme tactique militaire[28]. Les Britanniques abandonnèrent cette politique à la fin de la drôle de guerre et l'offensive allemande à l'ouest, le 15 mai 1940.
L'Allemagne accepta de se conformer à la demande de Roosevelt et expliqua ses bombardements de Varsovie au sein de l'accord car c'était pour eux une ville fortifiée et l'Allemagne n'avait pas une politique de ciblage de civils ennemis en tant que partie de leur doctrine avant la Seconde Guerre mondiale[29],[30]. La Légion Condor avait pourtant bombardé Guernica en Espagne pendant la guerre civile espagnole.
Dès le début de la guerre, la Luftwaffe a engagé des raids aériens massifs contre la plupart des villes de Pologne : bombardements d'infrastructures civiles, d'hôpitaux, de la population civile dont des réfugiés. Les réfugiés et les troupes se mélangèrent sur les routes, subissant des pertes terribles. En particulier, l'aviation allemande a bombardé des villes comme Varsovie, Wieluń et Frampol. Les directives données à la Luftwaffe pour la campagne de Pologne étaient d'empêcher l'Armée de l'air polonaise d'influer sur le champ de bataille ou d'effectuer des attaques sur le territoire allemand. En outre, elle devait soutenir la progression des forces terrestres allemandes, directement par un bombardement tactique, et indirectement par des attaques contre les centres polonais de mobilisation, pour retarder la concentration stratégique et ordonnée des forces polonaises et empêcher toute mobilité aux renforts polonais par la destruction des voies de chemin de fer stratégiques. Des préparatifs furent faits pour une attaque concentrée (opération Wasserkante) par toutes les forces de bombardement contre des cibles à Varsovie. Le bombardement du réseau ferroviaire, des carrefours et des concentrations de troupes polonaises provoquèrent des ravages dans la mobilisation polonaise, alors que les attaques contre les cibles civiles et militaires dans les villes perturbèrent le commandement et les moyens de contrôle par la destruction du vétuste système polonais de communications. Peu de temps après, dans un délai de quelques jours, la supériorité numérique et technologique de la Luftwaffe prit le dessus sur l'armée de l'air polonaise.
Après l'invasion allemande de la Pologne et la déclaration de guerre par les Alliés, les attaques contre les forces navales de l'ennemi ne sont autorisées que si l'ennemi a bombardé l'Allemagne, à l'exception de la baie d'Helgoland, notant que « Le principe directeur doit être de ne pas provoquer l'ouverture de la guerre aérienne de la part de l'Allemagne », en revanche, la directive de Göring permet de restreindre les attaques contre les navires de guerre n'importe où[incompréhensible], ainsi que contre les navires de transports de troupes.
Le Royaume-Uni puis la France déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre. Sur le front occidental, les premiers mois du conflit sont caractérisés par la propagande de guerre : les forces aériennes des deux camps mènent une série de raids nocturnes pendant les mois d'hiver de 1939/1940. La RAF britannique bombarde les ports, les navires de guerre ainsi que les installations à Wilhelmshaven, Cuxhaven et l'île de Heligoland en Allemagne. Le 10 mai 1940, l'Allemagne envahit la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg, avec l'intention de passer par les Ardennes pour porter un coup décisif à la France qui mettrait fin à la guerre. La première bombe britannique est tombée sur une ville allemande, München Gladbach, dans la nuit du 11 au 12 mai 1940 tandis que le premier bombardement sur Berlin est mené par un Farman F.223 de l'aéronautique navale française le 7 juin 1940, opération psychologique renouvelée 3 jours plus tard[31].
Lors de l'offensive allemande de 1940, les bombardements allemands de terreur (Rotterdam, Liège) donneront un avant-goût de ce qui sera fréquent ensuite dans les deux camps.
La bataille de France prend fin le 22 juin 1940 avec l'armistice signé entre la France et l'Allemagne ; le Royaume-Uni continue cependant le conflit. Le 10 juillet, la Luftwaffe lance une campagne de bombardement stratégique contre le Royaume-Uni, marquant le début de la bataille d'Angleterre.
La bataille a commencé par l'attaque des convois de ravitaillement britanniques, dans le but d'isoler le Royaume-Uni, tandis que Hitler demandait aux Britanniques d'accepter la paix ; ceux-ci refusèrent de négocier.
Une campagne de bombardement des terrains d'aviation du sud de l’Angleterre et d'épuisement des pilotes et appareil démarre mais un revirement stratégique allemand (après un bombardement britannique sur Berlin) a lieu, les objectifs changent et une vague de bombardement sur Londres et d'autres grandes villes britanniques, connue sous le nom de Blitz, eut lieu principalement du 7 septembre 1940 au 21 mai 1941.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, la France vaincue, un armistice est signé qui permet aux armées allemandes d'occuper les moitiés ouest et nord du pays. Les usines, centrales électriques, centres administratifs, réseaux ferroviaires, nœuds de communication et bases navales deviennent alors des objectifs des bombardements alliés[32] qui sont lancés aux cours de raids aériens.
Beaucoup de ces bombardements de centres historiques de villes importantes sont justifiés comme ayant ciblé une gare afin d'interrompre le trafic ferroviaire, ce qui pouvait se faire aussi bien en détruisant des ouvrages d'art dans la campagne[réf. nécessaire]. D'autres auraient eu pour cible des usines situées plus ou moins à proximité et produisant pour l'armée allemande ; on sait que les usines Ford General Motors en Allemagne n'ont jamais été bombardées.
Les ports comme Lorient, Brest, Saint-Nazaire, Bordeaux ou Le Havre qui abritent des bases des sous-marins ou des bases navales allemandes utilisées dans la Bataille de l'Atlantique, constituent des cibles militaires. L'objectif pour les Anglo-Américains est naturellement de détruire ces bases, mais aussi de les isoler en détruisant l'ensemble d'une ville française avec toute sa population civile[réf. nécessaire]. Toutefois, comme le rapporte A. Knapp (p. 83) ; ces destructions de zones urbaines ne gêneront pas les Allemands qui ont rapidement rapatrié hors des villes les ateliers dans les bases et déplacé les lieux de casernements pour les équipages.
Puis sont visées des usines travaillant pour l'armée allemande comme les usines Renault de Boulogne-Billancourt, bombardées en mars 1942, puis en avril 1943. Les gares de chemin de fer située dans des villes importantes deviennent également des objectifs pour les alliés qui cherchent à empêcher les Allemands d'utiliser le réseau ferroviaire pour leurs transports de troupes. 350 missions de bombardements auront lieu visant des objectifs sur le sol français de 1942 à 1943.
Les quartiers ou villes aux alentours des objectifs ne sont pas épargnés (ainsi lors du bombardement de Boulogne-Billancourt, Le Vésinet situé à 10 km est touché, le centre historique de Rouen est détruit lors de l'attaque visant la gare de Sotteville-lès-Rouen).
La préparation des débarquements (Normandie et Provence) va provoquer une intensification considérable des bombardements visant les gares de triage, les nœuds routiers sur presque tout le territoire français, ainsi le bombardement du 26 mai 1944 touche Chambéry, Grenoble, Lyon, Nice, Saint-Laurent-du-Var et Saint-Étienne. Nantes, Marseille, Cambrai, Tours, Lisieux, Lille, Nîmes, etc. vont également subir les bombardements alliés provoquant de nombreux morts civils et la destruction de quartiers entiers.
Dans le cadre de l'opération Fortitude consistant à faire croire que le Nord sera la zone de débarquement, de nombreux bombardements touchent la région du Nord et des villes sans importance militaire comme Le Portel dans le Pas-de-Calais sont écrasées sous les bombes faisant plus de 500 morts.
Avec 68 778 victimes (bilan avancé par l'historien Eddy Florentin, dans Son ouvrage " Quand les Alliés bombardaient la France " paru à Paris, aux éditions Perrin en 1997) et 550 000 tonnes de bombes déversées (soit 20 % des bombardements alliés[45]), la France est, après l'Allemagne, le second pays le plus touché par les bombardements alliés de 1940 à 1945 sur le Front de l'Ouest[46].
Mais si les objectifs sont compris par la population française, celle-ci s’interroge sur le fait que des quartiers ou des villes sont détruits sans que parfois l’objectif initial soit atteint.
Ainsi les bases navales des ports français constamment bombardées tiennent, pour certaines, jusqu'à la fin de la guerre, mais les villes les abritant comme le Havre, Lorient, Brest ou Saint-Nazaire sont rasées par les bombardements alliés. À titre d'exemple, le centre de la ville de Nantes en 1943 est anéanti sans que l'objectif de la zone portuaire ait été pleinement atteint.
Pourtant l'unanimité ne s'est pas faite entre les Alliés sur les bombardements touchant le sol français. Le " field marshall " britannique, commandant de la RAF, Arthur Travers Harris ne les approuve pas, préférant réserver ses forces pour les bombardements de l'Allemagne.
En 1944, Churchill , inquiet de l'évolution de l'opinion française touchée par la propagande de Vichy et averti par la résistance française exaspérée par les destructions touchant les villes et le nombre de victimes civiles, demande à Eisenhower de réduire les bombardements au minimum mais reçoit une fin de non-recevoir des autorités américaines.
Entre Anglais et Américains, la méthode diffère. Les Anglais préfèrent le bombardement de nuit pour limiter les pertes en équipages et en avions tandis que les Américains bombardent de jour et à haute altitude, dans des formations (boxes) où les appareils se protègent les uns les autres.
C'est donc une France en partie détruite par leur aviation que les puissances alliées vont libérer. Dans l'euphorie de la victoire, la question de l’efficacité et de l’utilité de certains de ces bombardements ne sera pas posée.
Les bombardements aériens sur la Belgique, en 1944[47], ont été réalisés par des avions anglais et américains. Il y a eu deux phases de bombardements alliés : au printemps 1944, lors de la préparation du débarquement en Normandie; puis, à partir du 15 août, à l’approche de la libération.
En 1944, les Britanniques craignaient que le débarquement ne se solde par des pertes importantes et, dès lors, au printemps, on a bombardé les axes où les Allemands pouvaient amener des renforts : l’axe Liège - Namur - Hainaut. Ils visaient les nœuds routiers stratégiques et les gares de triage.
C’est le Hainaut qui a subis le plus de bombardements, vu que le réseau de voies ferrées y était très dense.
La Louvière a subi 7 bombardements entre le 23 mars et le 22 mai, et un 8ème le 25 août, quelques jours avant la Libération. Ils visaient les gares de formation de Haine-Saint-Pierre et de La Louvière-Bouvy mais, dans la population civile, ces raids ont fait 105 tués et 127 blessés hospitalisés. On a compté 259 maisons anéanties, 348 autres inhabitables, 3.108 partiellement détruites, 114 rues atteintes et 4 usines endommagées[48].
À Ottignies, un nœud ferroviaire important a été ciblé le 21 avril.
À Liège, le 9 mai, près de la gare de triage de Kinkempois, le vicaire Alexis Compère, a été tué dans son église détruite.
À Bruxelles, l’aérodrome d’Evere et la gare de Schaerbeek ont été visés mais, le 3 août 1944, une des bombes perdues détruit un abri au centre du square Ambiorix et fera 50 morts dont 32 enfants.
À Namur, le bombardement du 18 août 1944 des ponts sur la Meuse par les avions anglais et américains a été un échec particulièrement marquant. Il y a eu 300 tués parmi les civils alors que les ponts sont restés quasiment intacts.
La période de calme a pris fin en avril 1942 lorsque, à la suite d'une attaque destructrice de la RAF sur la ville médiévale hanséatique de Lübeck, Adolf Hitler a ordonné à la Luftwaffe de riposter. En janvier 1944, l'opération Steinbock est une nouvelle tentative de briser le moral britannique sous les bombes mais sera un échec.
En raison de l'infériorité numérique et qualitative des bombardiers allemands et de l'incapacité de la Luftwaffe à escorter efficacement les bombardiers, le seul moyen restant à la stratégie d'attaque de l'Allemagne se trouvait dans des bombardements visant à terroriser les populations par l'utilisation d'armes de représailles (V1 bombe volante et V2, missile balistique). Du 13 juin au 8 septembre 1944, ils sont utilisés pour bombarder, principalement, Londres et des villes du sud de l'Angleterre. Ces armes de représailles seront aussi utilisées contre Paris, Liège, Lille et Anvers.
Une partie de la force de bombardement britannique et américaine a été réorientée vers l'éradication de la menace de ces armes de représailles dans ce qui fut plus tard connu sous le nom de l'opération Crossbow. Le site où était développé le V2 a été frappé préventivement par un raid britannique sur Peenemünde (Opération Hydra), en août 1943.
Le 14 février 1942, la directive no 22 a été émise au Bomber Command. Le bombardement a été « axé sur le moral de l'ennemi dans la population civile et en particulier des travailleurs de l'industrie »[réf. nécessaire]. Les usines ne sont plus les objectifs[réf. nécessaire]. Une campagne moins connue, utilisant des ballons incendiaires, appelée Opération Outward, a également eu lieu de 20 mars 1942 et le 4 septembre 1944.
Les effets des bombardements stratégiques ont été très mal compris à l'époque et largement surestimés[réf. nécessaire]. Particulièrement dans les deux premières années de la campagne, malgré l'exemple qu'a montré le Royaume-Uni en surmontant le blitz, peu ont compris à quel point les dommages causés étaient surévalués et la capacité des Allemands à remplacer ou remettre en état les outils de production a été sous estimée.
Par contre la perturbation du système de transport allemand a été assez étendue.[C'est-à-dire ?] Malgré les efforts allemands pour minimiser la perte de la productivité industrielle grâce à la dispersion des installations de production, ainsi qu'à la forte utilisation de main-d'œuvre esclave, le régime nazi a connu un déclin de sa capacité à fournir du matériel. En outre, la Luftwaffe a été considérablement affaiblie au cours de son effort de défense, si bien que dès la mi 1944, les Alliés ont obtenu la supériorité aérienne de jour, qui sera essentielle à la réussite des forces alliées en Normandie et les opérations jusqu'à la fin de la guerre[réf. nécessaire].
Les forces de bombardiers de l'armée de l'air soviétique étaient les plus importantes numériquement au monde durant les années 1930 mais leurs performances aux combats furent faibles lors des attaques contre les villes.
Le 30 septembre 1939, au déclenchement de la guerre d'Hiver, Helsinki est bombardé par la flotte soviétique, faisant 80 tués[49].
Le bombardier Petliakov Pe-8 est le seul quadrimoteur soviétique construit durant la Seconde Guerre mondiale. Les Pe-8 effectuèrent dès juillet 1941 des attaques sur l'Allemagne et bombardèrent Berlin pendant la nuit du 10 au 11 août 1941. Ce bombardement, qui n'eut que très peu d'effet, avait un but de propagande plutôt que strictement militaire. Sur les 91 appareils de série, 53 ont été perdus, au combat ou par accident, entre 1940 et août 1944[50]. Les appareils restants furent retirés des actions de première ligne en 1944 devant l'amélioration de la chasse de nuit allemande.
En février 1944, trois grands raids sont lancés contre Helsinki mais échouent grâce à la défense antiaérienne finlandaise. Seule 670 des 16 490 bombes - environ 2 600 tonnes - tombent sur la ville faisant environ 150 tués[51].
À la mi 1942, l'armée de l'air des États-Unis (USAAF) est arrivée au Royaume-Uni et a effectué quelques raids à travers la Manche contre l'Allemagne. En janvier 1943, lors de la conférence de Casablanca, il a été convenu que les opérations du Bomber Command de la RAF contre l'Allemagne serait renforcées par l'USAAF via des opérations combinées dans un cadre offensif (Opération Pointblank). Le chef de la Royal Air Force, Charles Portal a été nommé responsable de la « direction stratégique » des opérations menées par les bombardiers britanniques et américains. Le texte de la directive Casablanca indique : « Votre objectif principal sera la destruction progressive et la dislocation de l'armée allemande, de l'industrie et du système économique ainsi que de saper le moral du peuple allemand, à un point où leur capacité de résistance armée en sera mortellement affaiblie ». Au début de l'offensive de bombardement stratégique combiné, le 4 mars 1943, 669 bombardiers lourds de la RAF et 303 bombardiers lourds de l'USAAF sont disponibles.
Les deux campagnes, par l'USAAF de jour, par la RAF de nuit, consistent en des bombardements massifs des zones industrielles allemandes, notamment la région de la Ruhr, suivie directement par les attaques sur des villes telles que Hambourg, Kassel, Pforzheim, Mayence. Les gravats issus des ruines dans ces métropoles allemandes ont plus tard été entreposés dans des collines artificielles, appelées Schuttberg en allemand.
Seront également visés les sites pétroliers roumains de Ploesti (notamment depuis l'Italie), Schweinrfurt à cause de ses usines de roulements à billes, Peenemunde où se trouvaient les sites d'essais des V1 et V2, les villes possédant des U-bunker d'où partaient les U-boots (Hambourg, Kiel, et villes françaises) et toute ville où était implanté une activité participant à l'effort de guerre.
Beaucoup de doutes subsistent sur l'efficacité des bombardements stratégiques, il est prouvé que la production industrielle allemande a augmenté tout au long de la guerre malgré les bombardements.[réf. nécessaire] Il faut aussi préciser que la production a également augmenté aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Union soviétique, au Canada et en Australie, une partie de ces pays n'ayant jamais subi de bombardements. Dans tous ces pays, le taux de production a augmenté beaucoup plus rapidement qu'en Allemagne mais jusqu'à la nomination d'Albert Speer qui va rationaliser et standardiser la production, l'industrie allemande n'était pas organisée spécifiquement pour la guerre et continuait à fournir une production de grande qualité nécessitant la mobilisation de beaucoup de main d’œuvre.[réf. nécessaire] Les attaques sur les infrastructures en ont détruit certaines, mais dans certains cas[Lesquels ?] la capacité de production a été rétablie extrêmement rapidement (de quelques jours à quelques heures).[réf. nécessaire] Les attaques sur les canaux et les voies de chemin de fer de l'Allemagne ont, efficacement, rendu les conditions de transport de matériel difficiles. Les attaques sur les sites de production de pétrole, les raffineries de pétrole et les citernes ont été efficaces et ont largement contribué à l'effondrement général de l'Allemagne en 1945.
La qualité des bombardements est aussi sujet à questionnement. Ainsi, en août 1941, le rapport Butt (en) — une étude britannique sur les raids de bombardement des deux mois précédents —, montre que seul un tiers des appareils engagés réussit à larguer ses bombes dans un rayon de moins de 8 kilomètres autour de la cible. Si l'on ne prend en compte que les raids sur l'Allemagne, la proportion passe à un quart. Si l'on ne prend que les raids visant la Ruhr, la proportion est d' un sur dix[52]. En réponse à ce rapport, le chef de la RAF préconisera de privilégier le bombardement de zone ("area bombing") plutôt que le bombardement précis de cibles choisies[53], parallèlement à la mise au point d'aides à la navigation plus précises[53].
On peut se demander si le bombardement « de terreur » mérite le qualificatif de stratégique, en effet bien que destiné à « briser la volonté de l'ennemi », il a abouti le plus souvent à un résultat inverse, la propagande se chargeant de montrer l'horreur du geste et d'attiser la colère de la population.
Le Blitz allemand et les autres raids aériens du début de la guerre n'ont pas eu raison du moral des Britanniques. Les travailleurs britanniques ont tenu bon et ont continué de travailler tout au long de la guerre, notamment parce que, malgré le rationnement, la nourriture et les autres fournitures de base sont restées disponibles partout.
La stratégie des bombardements massifs et répétés contre l'Allemagne par la RAF et l'USAAF (de jour comme de nuit : « Bombs around the clock »), bien que plus générale, permanente et plus intense que celle subie par la Grande-Bretagne, n'a pas réussi, elle non plus, à briser le moral de la population.
Les villes et leur potentiel de main d'œuvre humaine, leurs sites industriels et les camps de prisonniers n'ont pas été les seuls sites stratégiques visés en Europe. On peut encore citer les infrastructures routières, les infrastructures militaires, les infrastructures industrielles, les barrages, etc.[réf. nécessaire].
En ce que concerne les pertes humaines, la plupart des chiffres ci-dessous ne sont pas sourcés : il convient de lire les articles correspondant pour savoir s'il s'agit de chiffres donnés par la propagande du régime nazi (et souvent repris tels quels par la Croix-Rouge de l'époque), par les régimes communistes après la guerre (qui cherchaient à dénigrer le bloc occidental), par des historiens révisionnistes, par des historiens ayant repris les chiffres de la Croix-Rouge en les croyant fiables, ou par des commissions d'historiens qui ont plus récemment établi que les chiffres communiqués par les nazis puis par les communistes avaient souvent exagéré par un facteur 10 l'ampleur de ces pertes humaines[62].
En Asie, les bombardements stratégiques ont été principalement effectués par les Japonais et les États-Unis. Le Commonwealth britannique avait prévu, après la fin des hostilités en Europe, qu'une force de bombardement stratégique, groupant jusqu'à 1 000 bombardiers lourds (Tiger force), serait envoyée en Extrême-Orient. Cela n'a jamais été réalisé avant la fin de la guerre du Pacifique.
Le bombardement de Nanjing et Canton, qui a commencé le 22 et 23 septembre 1937, a suscité immédiatement des protestations générales, aboutissant à une résolution sur l'Extrême-Orient du comité consultatif de la Société des Nations. Lord Cranborne, sous-secrétaire d'État britannique aux affaires étrangères, a exprimé son indignation dans sa propre déclaration : « Les mots ne peuvent exprimer les sentiments de profonde horreur avec laquelle la nouvelle de ces raids a été reçue par l'ensemble du monde civilisé. Ils sont souvent dirigés contre des lieux éloignés de la zone des combats. L'objectif militaire, s'il existe, apparaît n'être que secondaire. L'objectif principal semble être d'inspirer la terreur par le massacre aveugle de civils… »[66].
Il y avait aussi des raids aériens sur le nord de l'Australie et les Philippines (bombardement de Darwin par le Service aérien de la Marine impériale japonaise le 19 février 1942). L'armée impériale japonaise a également attaqué des navires ennemis et des installations militaires.
Le bombardement stratégique du Japon par les États-Unis a eu lieu entre 1942 et 1945. Au cours des sept derniers mois de la campagne, un changement de tactique de bombardement a entraîné la destruction de 67 grandes villes japonaises, causant plus de 500 000 morts et quelque 5 millions de sans abri. La nature particulière des constructions civiles japonaises (majoritairement légères et en bois pour limiter les dégâts et les pertes humaines en cas de tremblement de terre) a considérablement amplifié les destructions, notamment pour cause d'incendie.
Le premier raid américain sur l'île principale du Japon est le raid de Doolittle, le 18 avril 1942, lorsque seize B-25 Mitchell décollent depuis le porte-avion USS Hornet (CV-8) pour attaquer des villes comme Yokohama et Tokyo, puis tenter de rejoindre des zones tenues par les nationalistes en Chine.
Mais c'était surtout une opération psychologique, Les premiers raids réguliers ont été effectués par le Vingtième Air Force opérant à partir de la Chine à l'opération en vertu de Matterhorn XX Bomber Command. Initialement, le Vingtième Air Force était sous le commandement de Hap Arnold, et, plus tard, Curtis LeMay. Cela n'a jamais été un arrangement satisfaisant, non seulement parce que les Chinois ont été réticents pour fournir des bases aériennes et que celles-ci devaient être approvisionnées en survolant l'Himalaya, mais aussi parce que le B-29, à partir de ces bases, ne pouvait atteindre le Japon qu'en diminuant la charge de bombes emportées au profit d'un surplus de carburant.
Les bombes conventionnelles larguées à partir des B-29 ont détruit plus de 40 % de la zone urbaine au Japon, les six plus grandes villes industrielles.
Après six mois d'intenses bombardements de 67 autres villes du Japon par les États-Unis, Truman autorise des attaques nucléaires sur l'empire du Japon. Le 6 août 1945, une bombe nucléaire est lâchée sur Hiroshima suivie le 9 août par l'explosion d'une autre sur Nagasaki. Le 2 septembre 1945, le Japon capitule, ce qui mène officiellement à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
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Gerberga von Sachsen Gerberga, mitunter auch Gerberga von Sachsen, (* 913 in Nordhausen[1]; † 5. Mai 969) war Herzogin von Lothringen und westfränkische Königin. Die älteste Tochter des deutschen Königs Heinrich I. und seiner zweiten Gemahlin Mathilde und damit Schwester Kaiser Ottos I. entwickelte sich dabei aus der Rolle der Ehefrau in einer politischen Zweckehe heraus zu einer selbständig Politik betreibenden Frau, die schließlich in Vertretung ihres minderjährigen Sohnes Fra…
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Aeropuerto de Olbia-Costa Smeralda IATA: OLB OACI: LIEO FAA: LocalizaciónUbicación Olbia, ItaliaElevación 11,3 mSirve a Olbia, Cerdeña, ItaliaDetalles del aeropuertoTipo PúblicoPistas DirecciónLargoSuperficie05/232.745AsfaltoMapa OLB / LIEO Ubicación en CerdeñaSitio web www.geasar.it/eng/airport Referencia en:[1][editar datos en Wikidata] El Aeropuerto Internacional de Olbia (IATA: OLB, OACI: LIEO), es uno de los que sirve a la isla de Cerdeña, Italia. Opera c…
1986 live album by Carl PerkinsBlue Suede Shoes: A Rockabilly SessionLive album by Carl PerkinsReleased1 January 1986Recorded21 October 1985, Limehouse Studios, LondonGenreRockabilly, rock and rollLabelSnapper Music, HBO/CinemaxProducerGraham Nolder, Carl Perkins Blue Suede Shoes: A Rockabilly Session was a televised concert that was taped live at Limehouse Studios in London, England on 21 October 1985. The show featured rock n' roll pioneer Carl Perkins along with friends as guest stars…
List of films featuring Mark Wahlberg Wahlberg in 2008. The following is the complete filmography of American actor and producer Mark Wahlberg. Film Year Title Role Notes 1994 Renaissance Man Private Tommy Lee Haywood 1995 The Basketball Diaries Mickey 1996 Fear David McCall 1997 Traveller Pat O'Hara Boogie Nights Eddie Adams / Dirk Diggler 1998 The Big Hit Melvin Smiley 1999 The Corruptor Detective Danny Wallace Three Kings Troy Barlow 2000 The Yards Leo Handler The Perfect Storm Bobby Shatford…
This article has multiple issues. Please help improve it or discuss these issues on the talk page. (Learn how and when to remove these template messages) This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Satellite television in the United States – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (June 2014) (Learn how…
2023 single by Usher, Summer Walker and 21 SavageGood GoodSingle by Usher, Summer Walker and 21 Savagefrom the album Coming Home ReleasedAugust 4, 2023Length4:073:20 (Radio edit)LabelMega/GammaSongwriter(s)Usher Raymond IVShéyaa Abraham-JosephCaleb IshmanJaylyn Denaie MacdonldKeith ThomasRafael IshmanMelvin Hough IIPaul DawsonRivelino WouterTauren StovallProducer(s)Mel & MusUsher singles chronology Hrs and Hrs (Remix) (2023) Good Good (2023) Boyfriend (2023) Summer Walker singles ch…
Canary Wharf is a major business and financial centre and is home to some of the UK's tallest buildings. This is a list of companies in London, England. London is the capital city of England and the United Kingdom. With an estimated 8,308,369 residents in 2012, London is the most populous region, urban zone and metropolitan area in the United Kingdom.[1] The city generates approximately 20 per cent of the UK's GDP;[2] while the economy of the London metropolitan area—the l…
This article relies largely or entirely on a single source. Relevant discussion may be found on the talk page. Please help improve this article by introducing citations to additional sources.Find sources: List of lakes named Fish Lake – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (March 2022) Fish Lake is the name of many lakes: Canada Alberta Fish Lake, four different lakes in Alberta Fish Lakes, a group of lakes in Alberta British Columbia Fish Lake, tw…
Servas Servas (Frankreich) Staat Frankreich Region Auvergne-Rhône-Alpes Département (Nr.) Ain (01) Arrondissement Bourg-en-Bresse Kanton Ceyzériat Gemeindeverband Bassin de Bourg-en-Bresse Koordinaten 46° 8′ N, 5° 10′ O46.1358333333335.1661111111111Koordinaten: 46° 8′ N, 5° 10′ O Höhe 234–279 m Fläche 13,05 km² Einwohner 1.273 (1. Januar 2020) Bevölkerungsdichte 98 Einw./km² Postleitzahl 01960 INSEE-Code 01405 Website s…
Filmed stage play by Takashi Miike Miike Takashi × Aikawa Show: ZatoichiJapanese DVD coverDirected byTakashi MiikeScreenplay byTakashi Miike Masa NakamuraBased onZatoichi (novel) by Kan ShimozawaStarringAikawa ShowDistributed byPony Canyon WOWOWRelease date May 30, 2008 (2008-05-30) (DVD) Running time166 minutesCountryJapanLanguageJapanese Miike Takashi × Aikawa Show: Zatoichi (三池崇史 × 哀川翔 『座頭市』), also known as Zatoichi Live, is a filmed stage product…
Peta menunjukan lokasi Dulag Dulag adalah munisipalitas yang terletak di provinsi Leyte, Filipina. Pada tahun 2010, munisipalitas ini memiliki populasi sebesar 45.628 jiwa atau 9.124 rumah tangga. Pembagian wilayah Secara administratif Dulag terbagi atas 45 barangay, yaitu: Barbo Buntay Cambula Candao Catmonan Combis Highway Market Site San Miguel Serrano Sungi Alegre Arado Batug Bolongtohan Bulod Cabacungan Cabarasan Cabatoan Calipayan Calubian Camitoc Camote Dacay Del Carmen Fatima Gen. Roxas …
Local government area in New South Wales, AustraliaEurobodalla ShireNew South WalesLocation in New South WalesPopulation40,593 (2021 census)[1] • Density11.8409/km2 (30.6678/sq mi)Established1913Area3,428.2 km2 (1,323.6 sq mi)MayorMathew HatcherCouncil seatMoruya[2]RegionSouth CoastState electorate(s)BegaFederal division(s) Gilmore Eden-Monaro WebsiteEurobodalla Shire LGAs around Eurobodalla Shire: Queanbeyan–Palerang Shoalhaven Shoalhaven Snowy …
NS25 EW13 Stasiun MRT City Hall政府大厦地铁站நகர மண்டபம்Angkutan cepatPintu A Stasiun MRT City Hall, SingapuraLokasi150 North Bridge RoadSingapura 179100Koordinat1°17′35.66″N 103°51′7.99″E / 1.2932389°N 103.8522194°E / 1.2932389; 103.8522194Jalur Jalur Utara Selatan Jalur Timur Barat Jumlah peronPulau bertingkatJumlah jalur4Penghubung antarmodaBus, TaksiKonstruksiJenis strukturBawah tanahT…
News division of Philippines TV network This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: GMA Integrated News – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (March 2014) (Learn how and when to remove this template message) GMA Integrated NewsGMA Integrated News logo since 2022.Division ofGMA Network, Inc.CountryPh…
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