Toutefois leur participation fut chronologiquement décalée : la France cesse le combat après la défaite de juin 1940 et adopte un régime officiellement neutre, mais collaborant en fait avec l’Axe, ce que les Britanniques considèrent comme une trahison car les deux Alliés s’étaient engagés le à ne pas conclure d’armistice séparé au nom du « bien de la justice et de la liberté » (for the sake of morale & freedom)[3] : le général de Gaulle partage ce point de vue[4] mais ne sera reconnu comme chef légitime de la France qu’en 1944 ; l’URSS ne fait partie des Alliés qu’à partir du , date de l’attaque allemande de l’URSS : avant cette date, depuis le , l’URSS, officiellement neutre, était en fait liée à l’Allemagne nazie par le Pacte germano-soviétique et avait envahi l’Est de la Pologne à partir de mi-septembre 1939, prenant à revers les troupes polonaises en lutte contre l’armée allemande ; enfin les États-Unis n’entrent officiellement en guerre qu’après l’attaque de Pearl Harbor, en décembre 1941 ; néanmoins, avant cette date, ils apportent une aide importante à leurs alliés « officieux » sous forme matérielle, notamment par les convois d’approvisionnement de la Grande-Bretagne par l’Atlantique nord.
Dates auxquelles les États indépendants et leurs dépendances ont rejoint les Alliés
Après l’invasion de la partie occidentale de la Pologne par l’Allemagne