Cet article traite des événements militaires de la Seconde Guerre mondiale. Les autres événements du mois de sont traités dans l'article Septembre 1939.
La Pologne en a mobilisé 1 000 000 depuis le mois de juillet.
Sous prétexte d'incidents de frontières, l'Allemagne attaque au début du matin du 1er septembre avec quelque 2 000 blindés modernes (dont le XIXe corps blindé de Guderian). Les Polonais ne disposant pas de blindés en nombre suffisant, ne peuvent résister.
La Pologne réussit quand même à abattre près de 500 avions allemands.
Les forces polonaises concentrées aux frontières occidentales afin de préserver la région industrielle qui s'y trouve, sont enfoncées et encerclées par les forces allemandes. Le plan de défense polonaise Plan Zachód(en), était orienté vers la protection de la frontière occidentale à la suite des promesses des Français et des Britanniques dont les armées devaient venir à l'aide aux Polonais. Ce plan a contribué à une défaite rapide, les forces étaient dispersées.
1er septembre :
Au cours de la bataille de Westerplatte, la première garnison côtière polonaise, attaquée par les Allemands résiste pendant sept jours de bombardements de la mer et de l’air avant de capituler le .
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Les frontières polonaises sont entièrement franchies du côté allemand.
Les troupes françaises commencent une offensive de faible ampleur en direction de Sarrebruck pour tenter de soulager la Pologne par une diversion à l’ouest.
La 10e armée allemande est à 60 km au sud de Varsovie, la 8e et la 14e s’emparent de la Silésie industrielle, la 4e et la 3e progressent rapidement depuis le nord, cette dernière n’est plus qu’à 40 km de Varsovie. Les Polonais sont pris en tenaille et sont regroupés dans deux poches de résistance autour de Varsovie et de Kutno.
Du 7 au , une garnison de 720 soldats polonais défend héroïquement une ligne fortifiée contre plus de 40 000 Allemands à la Bataille de Wizna.
: l’armée polonaise tente une contre-attaque sur la rivière Bzura. L’attaque prend les Allemands par surprise, mais d’importantes renforts convergent vers le fleuve. La plus grande mobilité des troupes allemandes (18 divisions, y compris Panzer) et le manque de ravitaillement font que les Polonais ne peuvent pas profiter de la contre-attaque et doivent se replier. Le , 170 000 soldats polonais sont faits prisonniers.
Environ 500 000 soldats de l’Armée rouge, les armées de Biélorussie et d’Ukraine, selon les clauses secrètes du pacte germano-soviétique, attaquent la Pologne. Ils ne rencontrent pas de grande résistance de l’armée polonaise déjà détruite par la Wehrmacht. Dès le soir, les frontières polonaises sont entièrement franchies du côté soviétique. L'Armée rouge, comme la Wehrmacht, s’arrêtera sur la ligne de démarcation germano-soviétique (qui, quoi qu’en disent les propagandes de l’époque, ne correspond que partiellement à la ligne Curzon).
Des soldats de la Wehrmacht tuent une centaine de Juifs à Lukow, un village à l’est de Varsovie.
Le sous-marin polonais Orzel parvient à quitter Tallinn et se réfugier en Grande-Bretagne. L’URSS considère cette fuite d’un vaisseau ennemi comme un casus belli de la part de l’Estonie et exige de celle-ci qu’elle lui cède des bases militaires[1].
: Le général Werner von Fritsch est tué devant Varsovie. Chef de la Wehrmacht de 1935 à 1938, il servait alors comme colonel honoraire d’un régiment d'artillerie.
grande parade militaire commune germano-soviétique à Brest-Litovsk.
Reddition des troupes polonaises encerclées à Modlin[1].
Signature à Moscou d'un traité germano-soviétique de « délimitation et d’amitié » entre Ribbentrop et Molotov, les ministres des Affaires étrangères allemand et soviétique[1].
: la Pologne est partagée entre les Allemands et les Soviétiques selon la ligne de démarcation convenue à l’avance. À cette date, seuls résistent encore la région fortifiée de Hel côté allemand, et le groupe opérationnel indépendant de Polésie du général polonais Kleeberg côté soviétique.
133 000 soldats polonais sont tués et 70 000 blessés ; 911 000 sont captifs dont 694 000 des Allemands et 217 000 des Soviétiques ; environ 100 000 autres réussissent à s’enfuir : le Service maritime roumain les convoie de Constanța à Alexandrie. Les Allemands comptent 13 000 tués et 30 000 blessés. L’Armée rouge n’a pas fourni ses chiffres.
La campagne polonaise est le premier exemple de Blitzkrieg mené par l’armée allemande.
Le , attaque tactique des Français en Sarre, au sud de Pirmasens pour s’assurer une bonne position face à la Ligne Siegfried. Cette attaque se solde par un succès le , la résistance allemande fut quasi-inexistante.
Le , cette opération cesse et l'armée française revient sur ses positions défensives d'origine ; ceci marque le début de ce que l'on appelle la drôle de guerre.