Un nouveau découpage territorial du Cantal entre en vigueur en mars 2015, défini par le décret du 13février 2014[2], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[3]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[4]. Dans le Cantal, le nombre de cantons passe ainsi de 27 à 15. Le nombre de communes du canton de Riom-ès-Montagnes passe de 8 à 23.
Collaboratrice parlementaire de Jean-Yves Bony Maire de Valette 4e vice-présidente du Conseil départemental (Solidarité territoriale, Culture, Développement et Usages numériques)
À l'issue du premier tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Jean Mage et Claudine Robert (DVD, 44,17 %) et Valérie Cabecas Roquier et Charles Rodde (DVD, 43,46 %). Le taux de participation est de 55,17 % (4 100 votants sur 7 432 inscrits)[6] contre 55,81 % au niveau départemental[7]et 50,17 % au niveau national[8].
Au second tour, Valérie Cabecas Roquier et Charles Rodde (DVD) sont élus avec 51,6 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 57,99 % (2 101 voix pour 4 309 votants et 7 431 inscrits)[9].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[10]. Dans le canton de Riom-ès-Montagnes, ce taux de participation est de 46,99 % (3 265 votants sur 6 948 inscrits)[11] contre 41,88 % au niveau départemental[12]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Valérie Cabecas Roquier et Jean Mage (Union au centre et à droite, 47,38 %) et Chrystèle Serre et Louis Toty (DVD, 29,19 %)[11].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,3 % au niveau national[13], 42,74 % dans le département[12] et 49,93 % dans le canton de Riom-ès-Montagnes[11]. Valérie Cabecas Roquier et Jean Mage (Union au centre et à droite) sont élus avec 55,15 % des suffrages exprimés (1 848 voix pour 3 468 votants et 6 946 inscrits)[11],[14],[15].
Composition
Le nouveau canton de Riom-ès-Montagnes comprend vingt-trois communes entières[2].
Liste des 23 communes du canton de Riom-ès-Montagnes au
Élections cantonales de 2001 : Pierre Fouillade (PS) est élu au premier tour avec 63,6 % des suffrages exprimés, devant Raymond Cerruti (RPR) (29,07 %) et François Boisset (PCF) (7,33 %). Le taux de participation est de 68,72 % (3 779 votants sur 5 499 inscrits)[23].
Élections cantonales de 2008 : Guy Delteil (UMP) est élu au premier tour avec 55,05 % des suffrages exprimés, devant Pierre Fouillade (Divers gauche) (44,95 %). Le taux de participation est de 81,49 % (3 540 votants sur 4 344 inscrits)[24].
Conseillers d'arrondissement (de 1833 à 1940)
Le canton de Riom-ès-Montagnes avait deux conseillers d'arrondissement de 1861 à 1886, et de 1928 à 1934.
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[5].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L 191 -1 du code électoral.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.