La RD 12 traverse la commune dans la vallée du Mars et dessert les principaux villages. La RD 30 traverse également la commune en direction de Trizac et franchit le col d'Aulac.
Hydrographie
Le Mars, le Marilhou, le ruisseau des Neuf Fontaines... sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.
Le village du Vaulmier a pour particularité d'être la commune la plus proche du milieu d'une ligne allant de Bonifacio (Corse-du-Sud) à Ouessant (Finistère), les deux communes les plus éloignées de France métropolitaine (1 364,7 km)[réf. souhaitée]. Elle est située à 686 km de Ouessant et 679,5 km de Bonifacio[1].
Arrosée par le Mars, la commune est située entre 710 m et 1 510 m.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 816 mm, avec 14,6 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune du Claux à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 8,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 515,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
Typologie
Au , Le Vaulmier est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (77,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (37,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (37,4 %), prairies (13,9 %), zones agricoles hétérogènes (10,9 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 123, alors qu'il était de 118 en 2013 et de 122 en 2008[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Vaulmier en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (68 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 90 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75,8 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 4].
En 1805, Napoléon Bonaparte fit une visite éclair sur la région et réquisitionna l'auberge du Vaulmier pour l'occasion. Durant une semaine 600 militaires occupèrent le lieu. Un camp fut implanté sur l'actuel golf miniature. Une légende dit qu'un trésor de guerre aurait été enfoui aux alentours (provenant de victoires en Italie).
En 1839, Le Vaulmier est érigée en commune par démembrement de Saint-Vincent.
Politique et administration
La commune est administrée par un conseil municipal de 7 membres.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1841. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2022, la commune comptait 61 habitants[Note 1], en évolution de −12,86 % par rapport à 2016 (Cantal : −1,08 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
L'économie est basée principalement sur l'activité agricole, la production d'énergie et le tourisme. Cinq exploitations agricoles ont leur siège sur la commune. Leur production principale est l'élevage de bovins allaitants. Deux exploitations ont développé une activité complémentaire de ferme auberge pendant la saison estivale. Une micro centrale hydraulique produit de l'électricité.
Un logement est déclaré en meublé de tourisme et un restaurant d'altitude ouvert d'avril à la Toussaint est situé au col d'Aulac.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune du Vaulmier est composée de :
Le bourg du Vaulmier
Espinouze
Lespinasse
le Furgoux
Albos
le Meynial
Broussouze
les Caves
la Sabie
la Moréthie
Malprengère
la Rochenie haute et basse
la Saliège
le Chambon
Gromont
Outre
Moulin de la Fanchette : très ancien moulin situé sur le Mars (entre Gromont et Outre), rénové et visitable tous les vendredis de 14 h à 16 h.
Un mini golf : mini golf situé vers la sortie du Vaulmier en direction du Falgoux, ouvert l'été de 14 h à 19 h.
Le ruisseau de Lespinasse est le " spot " le plus complet en Auvergne pour pratiquer le Canyonisme avec une dizaine de cascades.
Les autres cascades de la commune : de Furgoux , de la Pissarote ou " Lo Pissarote do Juzole " , d'Estrumeyre , de Lacoste , de Lainette , Lesfarges ...
Personnalités liées à la commune
Giuseppe Tribus (1901-1960), décorateur iralien, il se rend pour l'été 1933 au Vaulmier, invité par de riches ferrailleurs parisiens, et convainc le pharmacien de Trizac de décorer un panneau de sa toute nouvelle pharmacie ; panneau toujours intact de nos jours où l'on peut encore lire l'adresse parisienne de l'artiste.
Antoine Fageol émigre aux États-Unis où sa descendance se lance dans l'industrie mécanique et fabrique camions, tracteurs agricoles, bus sous leur nom de 1916 à 1938 quand l'entreprise, en faillite, a été démantelée, et l'usine reprise par le fondateur de la marque Peterbilt créée en 1938.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )