Un nouveau découpage territorial du Cantal entre en vigueur en mars 2015, défini par le décret du 13février 2014[2], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[3]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[4]. Dans le Cantal, le nombre de cantons passe ainsi de 27 à 15. Le nombre de communes du canton de Mauriac passe de 11 à 20.
Maire de Drugeac 6e vice-présidente du Conseil départemental du Cantal (Enfance, Famille) Suppléante du sénateur LRStéphane Sautarel
Lors des élections départementales de 2015, le binôme composé de Jean-Yves Bony et Marie Hélène Chastre[6] (Union de la Droite) est élu au 1er tour avec 54,12 % des suffrages exprimés, devant le binôme composé de Christian Fournier et Claire Testu-Vialaneix (Union de la Gauche) (29,38 %). Le taux de participation est de 56,93 % (5 567 votants sur 9 778 inscrits)[6] contre 55,81 % au niveau départemental[7]et 50,17 % au niveau national[8].
Lors des élections départementales de 2021, le binôme composé de Jean-Yves Bony et Marie Hélène Chastre[9] (Droite, centre et indépendants) est élu au 1er tour avec 100 % des suffrages exprimés. Le taux de participation est de 39,76 % (3 675 votants sur 9 244 inscrits)[9] contre 41,88 % au niveau départemental[10].
Vétérinaire Vice-président du Conseil général Maire de Mauriac (2001-2020)
Résultats électoraux détaillés
Élections cantonales de 2004 : Gérard Leymonie (UMP) est élu au 1er tour avec 52,57 % des suffrages exprimés, devant Christian Pradeyrol (Divers droite) (27,6 %) et Christophe Roussel (Divers gauche) (12,62 %). Le taux de participation est de 68,11 % (4 239 votants sur 6 224 inscrits)[17].
Élections cantonales de 2011 : Gérard Leymonie (UMP) est élu au 1er tour avec 53,27 % des suffrages exprimés, devant Jacques Klem (PS) (32,27 %) et Vladimir Tilmant-Tatischeff ( (MODEM) (4,87 %). Le taux de participation est de 69,54 % (1 422 votants sur 2 045 inscrits)[18].
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[5].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L 191-1 du code électoral.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.