André Lwoff est né à Ainay-le-Château d'un père médecin-psychiatre des Asiles de la Seine, Salomon Lwoff, et d'une mère peintre et sculpteur, Maria Jakovlevna Simonovitch (1864-1955) tous deux d'origine ukrainienne (issus du Gouvernement de Poltava, aujourd'hui en Ukraine) et de confession juive.
En 1921, il est l'élève d'Édouard Chatton dont il sera le collaborateur durant les mois d'été à Roscoff et à Banyuls jusqu'en 1938. Grâce à Chatton, Lwoff entre en 1922 au laboratoire colonial de l'Institut Pasteur de Félix Mesnil, où il étudie les ciliés[3],[4]. Il devient chef de laboratoire en 1929 et s'y voit confier la direction du Service de physiologie microbienne[2].
André Lwoff est également intervenu, en qualité de témoin présenté par la défense de Patrick Henry (assurée par MeRobert Badinter et Me Robert Bocquillon) lors du procès de celui-ci devant la cour d'assises de Troyes (). En effet, le prix Nobel qui lui avait été décerné en faisait un témoin de poids pour ce procès de la peine de mort. Sa conviction était profondément abolitionniste[10].
↑Dosso Diane. Les scientifiques français réfugiés en Amérique et la France Libre. In: Matériaux pour l'histoire de notre temps, n°60, 2000. Les Etats-Unis et les réfugiés politiques européens : des années 1930 aux années 1950, sous la direction de Robert Frank. pp. 34-40.
DOI : https://doi.org/10.3406/mat.2000.403238
www.persee.fr/doc/mat_0769-3206_2000_num_60_1_403238
↑Luciano Paolozzi, Jean-Claude Liébart, Matthieu Arlat, Michel Dion et Harivony Rakotoarivonina, Introduction à la microbiologie, Dunod, , 240 p. (ISBN9782100800162)
(en) Biographie sur le site de la fondation Nobel (le bandeau sur la page comprend plusieurs liens relatifs à la remise du prix, dont un document rédigé par la personne lauréate — le Nobel Lecture — qui détaille ses apports)
A.Lwoff est l’abréviation botanique standard de André Lwoff.