Membre notable de la Fédération anarchiste ibérique (FAI) en Galice, elle meurt assassinée avec son compagnon et d'autres anarchistes lors d'une descente de la Garde civile dans la maison où elle se trouve.
Biographie
Elle naît en . Dorado est en couple avec un autre anarchiste, Julio Acevedo Veiga[1],[2]. Elle semble prendre un rôle de coordination dans la Fédération anarchiste ibérique (FAI), puisqu'elle établit des liens entre des figures du mouvement en Galice[1],[3]. Pendant ce temps, elle est locataire au 6 rue del Carmen à La Corogne, et travaille comme boulangère, après avoir été renvoyée de son métier de tisserande pour ses activités révolutionnaires[1],[3].
Mort
Dorado est chez elle, dans sa maison, où elle cache deux responsables de la FAI quand une descente de la Garde civile s'abat sur le quartier[1],[2],[3],[4]. Elle est dénoncée par une personne prise et torturée[4]. Les gendarmes entrent dans le bâtiment, tirent et tuent tous les anarchistes présents[1],[3],[4]. Son compagnon parvient à s'enfuir après s'être défendu, en s'échappant par un toit, mais il est rattrapé dans une rue voisine et abattu dans le dos[1],[3],[4].
Références
↑ abcde et f(es) Carmen Blanco, « Memoria de mujeres en lucha contra el fascismo: de Galicia mártir a Galicia libre », L’Âge d’or. Images dans le monde ibérique et ibéroaméricain, no 13, (ISSN2104-3353, DOI10.4000/agedor.5768, lire en ligne, consulté le )