Historique des garnisons, combats et batailles du 17e RTS
Entre-deux-guerres
Le 17e RTS est créé le en Algérie, à partir de trois bataillons, en garnison à Orléansville, Ténès et N'Tsila. Il est renforcé en septembre 1919 par un quatrième bataillon[1].
Début janvier 1920, le régiment opère dans la région d'Aïn-Tab. La colonne du commandant Corneloup (2e bataillon), en route vers Marasch, doit se dégager par la force près d'« El-Oglou » les 7 et 8 janvier et déplore 7 tués et 21 blessés[4]. Le 2e bataillon du 17e RTS fait partie de la garnison d'Aïn-Tab au début du siège de la ville(en)[5].
Des éléments du 2e bataillon du 17e RTS (II/17e RTS) subissent une embuscade le alors qu'il opèrent dans le djebel el-Druze et 68 tirailleurs sont tués ou blessés[7].
En 1927, il est renforcé par le bataillon de marche de tirailleurs sénégalais du Levant, qui devient le I/17e RTS[8]. En juillet, le III/4e RTS devient le IV/17e RTS (dissous en février 1928)[9].
À la suite du débarquement allié en Afrique du Nord et le ralliement de l'AOF, le régiment est renommé 10e régiment de tirailleurs sénégalais le (sauf le I/17e RTS qui subsiste et devient I/10e RTS le ). Le 17e RTS est recréé comme unité constituée le [6].
↑Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
Ousseynou Faye, Les tirailleurs sénégalais entre le Rhin et la Méditerranée, 1908-1939: parcours d'une aristocratie de la baïonnette, Éditions L'Harmattan, coll. « Études africaines », (ISBN978-2-343-14081-0).