juin 1946 : formation du bataillon sénégalais de la Côte française des Somalis à partir du bataillon mixte sénégalais-malgache de la Côte française des Somalis créé en mars 1942
Les compagnies du 1er bataillon de tirailleurs somalis, après la Première Guerre mondiale, sont envoyées à Madagascar où elles disparaissent. La compagnie de tirailleurs sénégalais envoyée à Djibouti pendant la guerre repart en 1922. La défense de Djibouti n'est donc assurée que par une milice indigène et un peloton méhariste. Une compagnie sénégalaise est envoyé sur place en 1933[1],[2], et prend le nom de compagnie de tirailleurs sénégalais de la Côte française des Somalis le [3].
Le régiment est constitué en septembre 1939 de sept bataillons de tirailleurs sénégalais, plus une compagnie de 12 chars FT et un peloton de six automitrailleuses[4].
Le bataillon de tirailleurs sénégalais de la CFS est recréé le à partir du bataillon mixte sénégalais-malgache de la CFS créé en mars 1942. En 1948, le BTS/CFS est renommé bataillon autonome d'infanterie semi-motorisé de la CFS[3], ancêtre (après plusieurs renommages) de l'actuel 5e régiment interarmes d'outre-mer[10].
Insigne
L'insigne du régiment est réalisé en 1939. La mosquée représente Djibouti, le palmier fait référence au Palmier de zinc, un célèbre café de Djibouti[3].
↑Antoine Champeaux, « Les traditions du 1er bataillon de tirailleurs somalis, de Douaumont à Djibouti », dans Claude Carlier et Guy Pedroncini, Les troupes coloniales dans la Grande Guerre, (lire en ligne)
↑Général Tixier, « Notice sur la Côte française des Somalis », Revue des troupes coloniales, , p. 359-378 (lire en ligne)
↑ abcd et eHenri Vaudable, Histoire des troupes de marine, à travers leurs insignes: Des origines à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, Service historique de l'armée de terre, (ISBN978-2-86323-092-3, lire en ligne), p. 89, 199.