125e bataillon de tirailleurs sénégalais

125e bataillon de tirailleurs sénégalais
Création 1918
Dissolution 1920
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Bataillon de tirailleurs sénégalais
Rôle Infanterie

Le 125e bataillon de tirailleurs sénégalais (125e BTS) est un bataillon des troupes coloniales françaises, créé à la fin de la Première Guerre mondiale puis déployé en Turquie.

Création et différentes dénominations

  •  : formation du 125e bataillon de tirailleurs sénégalais à Fréjus, comme unité de cadres
  •  : le bataillon fournit des hommes pour la formation du 126e BTS
  •  : le bataillon reçoit son contingent d'hommes
  • Automne 1920 : dissolution

Chefs de corps

  •  : Chef de bataillon de Goy[1]
  •  : Capitaine Couturier[1]

Historique des garnisons, combats et batailles du 125e BTS

Le bataillon est formé le , avec uniquement ses cadres. Il ne reçoit son contingent d'hommes que le [1].

Du [1] au , le bataillon embarque à destination de l'Armée d'Orient. Il arrive à Salonique du au [2].

Le , le bataillon reprend le bateau à destination d'Héraclée du Latmos, débarquant à Constantinople début avril[3]. Deux compagnies du bataillon reçoivent alors l'ordre de rejoindre Afioun Karahissar pour protéger les voies ferrées vers Smyrne, à capitaux français. Elles sont retirées en février 1920[4].

Rattaché à la 122e division d'infanterie (244e brigade)[5], le bataillon est détaché en Anatolie chargé de la protection de la voie ferrée Panderma-Afioun Karahissar-Magnésie[6],. Il passe à la fin du mois de septembre à la 152e brigade de la 122e DI et est relevé le 18 octobre suivant par un bataillon du 27e régiment de tirailleurs algériens[7].

Le 125e BTS passe le à la division territoriale de Turquie[8] et s'installe à Constantinople[9]. En juillet 1920, il occupe toujours Constantinople mais a deux compagnies détachées à Anadolu-Kavak[10].

Le bataillon est dissous à l'automne 1920[11].

Références

  1. a b c et d JMO 26 N 873/18, p. 3.
  2. JMO 26 N 873/18, p. 3-4.
  3. JMO 26 N 873/18, p. 4.
  4. Bernachot 1970, p. 269-270.
  5. Bernachot 1970, p. 274.
  6. Bernachot 1970, p. 271.
  7. Bernachot 1970, p. 276.
  8. Bernachot 1970, p. 277.
  9. Bernachot 1970, p. 304.
  10. Bernachot 1970, p. 358.
  11. Bernachot 1970, p. 368.

Voir aussi

Sources et bibliographie

Articles connexes