Le bataillon indigène du Congo est créé le [4]. Il devient le régiment d'infanterie indigène du Congo le par fusion avec le bataillon du Chari[1]. La plupart des soldats du régiment sont des tirailleurs sénégalais[5].
Le régiment est lui-même dissous par décret du et devient bataillon du Gabon-Moyen-Congo, à trois compagnies. La portion centrale du bataillon est à Libreville, au Gabon, puis rejoint Brazzaville début 1904[6],[7].
Pour renforcer les troupes coloniales au Gabon et au Congo, il est décidé en 1907 de séparer le bataillon en deux et le bataillon du Gabon-Moyen-Congo se sépare le en bataillon du Gabon et bataillon du Moyen-Congo[8].
En 1914, la situation du bataillon du Moyen-Congo, dit bataillon no 2 de l'AEF, est la suivante[9],[10] :
Après-guerre, les circonscriptions occupées par le bataillon sont progressivement remises à l'administration civile, les compagnies étant supprimées au fur et à mesure[12].
En janvier 1922, le bataillon de l'Oubangui-Chari est supprimé. Les unités de ce bataillon passent au bataillon no 2 et la portion centrale du bataillon quitte Brazzaville pour Bangui. Le , le bataillon no 2 de l'AEF est dissous[12],[13]. La 3e compagnie du bataillon du Moyen-Congo passe au bataillon de tirailleurs sénégalais de l'AEF et son capitaine devient commandant militaire du Moyen-Congo[14].
Début 1939, le BTS/AEF se dédouble et le bataillon de tirailleurs du Gabon et le bataillon de tirailleurs du Moyen-Congo sont recréés[15],[16].
Le , le bataillon du Pool et le bataillon du Gabon fusionnent pour reformer le bataillon de tirailleurs du Moyen-Congo[8], en garnison à Brazzaville et Pointe-Noire[15].
L'insigne, dessiné en 1946 et homologué H.184 le [8], montre sur une ancre des troupes de marine chargée d'une croix de Lorraine une tête de crocodile[15].
↑Catherine Coquery-Vidrovitch, « Chapitre III. Le sous-équipement du Congo », dans Le Congo au temps des grandes compagnies concessionnaires 1898-1930. Tome 1, Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, coll. « Les ré-impressions », (ISBN978-2-7132-2566-6, lire en ligne), p. 71–100
↑ abcd et eJacques Sicard, « Les bataillons de tirailleurs de territoire », Militaria Magazine, no 115, , p. 46-51
↑Charles Deschenes, « Les troupes coloniales dans la bataille de France (mai - juin 1940) », L'Ancre d'Or, , p. 27-36 (lire en ligne)
↑Pierre Lang, Le bestiaire de la Coloniale, (1re éd. 2013) (lire en ligne), p. 57
Bibliographie
Maurice Eugène Denis et René André Marie Viraud, Histoire militaire de l'Afrique-Équatoriale française, coll. « Histoire militaire des colonies, pays de protectorat et pays sous mandat » (no 7), , 516 p. (lire en ligne).