À cette date, La Poste émit un carnet vendu 20 francs adapté aux distributeurs de carnets de la société suédoise Sterner, dont la particularité est de n'accepter qu'un seul type de pièce (10 francs) et de ne pas rendre la monnaie[1]. Pour assurer la promotion de ces machines réclamant moins d'entretien que celles rendant la monnaie, ce carnet comprend pour 20,30 francs de timbres.
Le carnet est composé de 7 timbres à la valeur faciale de 2,80 francs (lettres de moins de 20 grammes) et d'un timbre à 0,70 franc. 3,50 francs correspondaient alors à l'affranchissement d'une lettre non urgente de 20 à 50 grammes. Il était également possible de conserver quatre timbres à 70 centimes et de constituer ainsi l'affranchissement d'une lettre normale.
Ce timbre est assez rare car le carnet a été tiré à 15 millions d'exemplaires entre 1993 et le , date du changement de tarif suivant. Pour les philatélistes, il présente des particularités intéressantes, mais problématiques à cause de sa rareté. Il existe sous deux formes : autocollant à prédécoupage rectiligne, puis à prédécoupage ondulé sur les côtés à partir de 1994. Sa position dans le carnet permet de constituer des paires de deux timbres différents se-tenant.
Notes et références
↑Jean-François Brun (dir.), Le Patrimoine du timbre-poste français, éditions Flohic, décembre 1998, (ISBN978-2-84234-035-3), pages 830 (sur les distributeurs Sterner et le carnet de 1993) et 840 (carnet de 1994).