À l'issue de ce scrutin, Bertrand Delanoë a été réélu maire de Paris lors de la première réunion du Conseil de Paris qui s'est tenue le . La répartition des mairies d'arrondissement est restée la même que lors des précédentes élections, avec 12 mairies d'arrondissement contrôlées par la gauche et 8 contrôlées par la droite. Les maires des vingt arrondissements ont été élus lors de la réunion des vingt conseils d'arrondissement le .
Depuis mars 2001, la gauche (PS, Verts, PCF et MRC) dirige 12 arrondissements contre 8 à la droite (UMP et UDF).
Enjeux
Paris étant à la fois commune et département, l'élection du maire (dans ce cas aussi président du conseil général, appelé "Conseil de Paris") est faite par les 163 conseillers de Paris issus des vingt arrondissements de la capitale. Ces conseillers sont élus par arrondissement, à la proportionnelle avec une prime à la majorité, comme à Marseille et Lyon (Loi PLM). Les règles légales du scrutin contenant une part de proportionnelle, chaque arrondissement gagné par un camp lui donne une nette majorité de conseillers de Paris locaux.
Cette règle favorise ainsi les camps unis et ce fut le cas en 2001 au bénéfice de Bertrand Delanoë qui fusionna ses listes avec les Verts au second tour, pendant que la droite se présentait divisée et affaiblie par les "affaires" de la mairie de Paris. La victoire de la gauche en 2001 a été obtenue avec le basculement vers elle des 4e, 9e, 12e, 13e et 14e arrondissements (auquel il faut ajouter celui du 2e, jusqu'alors fief de l'indépendante Benoîte Taffin) et de son maintien dans les six arrondissements qu'elle détenait depuis 1995.
Les principaux enjeux, pour cette élection de 2008, sont les suivants :
Pour la droite : garder ses huit arrondissements, si possible dès le premier tour afin d'optimiser le nombre maximum de conseillers UMP de Paris, et de regagner, dans ce cas de figure, au moins un arrondissement important comme le 12e arrondissement lequel pourrait suffire à lui faire gagner la majorité des sièges au Conseil de Paris.
Pour la gauche : garder les arrondissements qu'elle a gagnés en 2001, et de prendre de nouveaux postes de conseillers en améliorant son score dans certains arrondissements.
Pour le centre : faire la démonstration de son poids électoral et de forcer les partis traditionnels à le considérer comme un acteur majeur.
Mode de scrutin
À Paris, les électeurs choisissent à la fois des conseillers de Paris et des conseillers d'arrondissement[1]. Les conseillers de Paris élisent le maire et siègent au Conseil de Paris ainsi qu'au Conseil d'arrondissement. Les conseillers d'arrondissement ne siègent qu'au Conseil d'arrondissement. Normalement, il y a deux fois plus de conseillers d'arrondissements que de conseillers de Paris, mais il doit y avoir entre 10 et 40 conseillers d'arrondissement.
Les élections se déroulent normalement en deux tours, sauf si une liste obtient la majorité absolue dès le premier tour (50 % des votes exprimés ET 25 % des inscrits). Si un deuxième tour est organisé, seules les listes ayant obtenu 10 % des voix lors du premier tour peuvent s'y présenter. Cependant, les listes peuvent être réorganisées entre les deux tours, une liste ayant obtenu plus de 10 % des voix pouvant, par exemple, rajouter des membres d'une autre liste.
À l'issue de l'élection, la liste arrivant en tête (soit avec le plus de voix au deuxième tour, soit avec la majorité absolue au premier tour) récupère la moitié des sièges de conseillers, arrondi au siège supérieur. C'est ce qu'on appelle la « prime à la majorité ». Les sièges restants sont répartis entre les listes avec les dispositions suivantes. Seules les listes ayant plus de 5 % des voix présentes au tour de scrutin en question participent au partage - y compris la liste gagnante. Les sièges sont répartis selon la méthode de la plus forte moyenne. En cas d'égalité pour un siège, la liste ayant la moyenne d'âge la plus élevée est favorisée.
C'est en février 2006 que les adhérents de l'UMP-Paris désignent Françoise de Panafieu comme leur candidat à la mairie de Paris. Elle est sélectionnée au terme d'un processus de primaires mis en place par Nicolas Sarkozy, le président de l'UMP, et qui prévoit une élection à deux tours les 25 février et .
Les 14 002 militants (à jour de cotisation, sur 22 000 militants UMP revendiqués) ont le choix au premier tour entre :
Claude Goasguen, député du 16e arrondissement (sud) et ancien ministre
Pierre Lellouche, député du 8e et 9e arrondissement, ancien conseiller de Jacques Chirac
Jean Tiberi, député-maire du 5e arrondissement, ancien Maire de Paris, et ancien ministre
Au soir du , le taux de participation des militants est de 78 % (10 975 votants). C'est Françoise de Panafieu qui arrive largement en tête des primaires UMP avec 40,7 % des suffrages exprimés (soit 4 446 voix). Elle est suivie de Claude Goasguen (23,4 % des suffrages soit 2 560 voix) qu'elle doit alors affronter lors d'un second tour prévu le . Arrivé troisième avec 18,95 % des suffrages (2 071 voix), Pierre Lellouche est éliminé. Il appelle ses partisans à voter pour Françoise de Panafieu au second tour. Arrivé dernier et donc également éliminé, Jean Tiberi obtient 16,98 % des suffrages (1 855 voix, dont beaucoup dans son fief du 5e).
Les conditions dans lesquelles le scrutin du s'est déroulé sont néanmoins contestées. Pierre Lellouche dénonce des pratiques frauduleuses en visant particulièrement Claude Goasguen : « Les scores sont conformes à un scénario écrit à l'avance ». C'est pourtant aussi avec ce dernier qu'il émet de fortes réserves sur la validité du vote par Internet où Françoise de Panafieu est arrivée largement en tête[3].
Le , devançant l'annonce officielle de l'alliance entre Françoise de Panafieu et Pierre Lellouche, Claude Goasguen annonce qu'il retire sa candidature au second tour de la primaire UMP pour les municipales de 2008 à Paris, permettant à Françoise de Panafieu de remporter l'investiture. « Pour faire un pas supplémentaire dans le sens de l'union, [Claude Goasguen] a décidé de retirer sa candidature du deuxième tour », a ainsi salué le président de la fédération UMP de Paris Philippe Goujon.
Marielle de Sarnez, candidate au poste de maire de Paris, est conseillère UDF-MoDem de Paris (14e arrondissement) depuis , députée européenne depuis et présidente de la fédération UDF de Paris depuis . Elle est secrétaire générale du Parti démocrate européen, vice-présidente du groupe ADLE au Parlement européen et vice-présidente de l'UDF. Les listes Une ville plus humaine sont présentes dans les vingt arrondissements. Avec un projet élaboré sous la direction d'Antonio Duarte, Marielle de Sarnez propose notamment la couverture partielle du boulevard périphérique à Paris ou la création d'un grand parc urbain Gare du Nord.
Bertrand Delanoë est maire PS de Paris depuis mars 2001. Le au soir, il confirme aux médias qu'il sera candidat à sa succession. Il est alors en position de force au sein d'un Parti socialiste en crise, et l'on évoque même une éventuelle candidature de sa part pour l'élection présidentielle de 2012.
Les Verts ont désigné Denis Baupin comme tête de liste le lors d'une assemblée générale des Verts Paris. Denis Baupin a remporté 49,9 % des suffrages au premier tour, contre 29 % à Véronique Dubarry, jeune élue du 10e arrondissement, et 19 % à Pénélope Komitès, adjointe au maire chargée des personnes handicapées. Le retrait de Véronique Dubarry au deuxième tour ayant laissé Denis Baupin seul en lice, il a remporté 93 % des voix au second tour. Ce résultat s'explique notamment par la prise en compte des bulletins blancs dans les votes internes des Verts.
Les Verts présentent des listes autonomes (Pour l'écologie, Paris a besoin des Verts) dans chaque arrondissement au 1er tour et fusionnent avec les listes du Parti socialiste au 2e tour.
L'assemblée générale de 2007 a validé les têtes de liste pour les vingt arrondissements.
13e arrondissement (13 conseillers de Paris) : l'arrondissement que Jacques Toubon avait pris à la gauche en 1983 a confirmé de nouveau son ancrage à gauche depuis 2001.
19e arrondissement (12 conseillers de Paris) : arrondissement traditionnellement à gauche (à l'exception de la période 1983-1995).
20e arrondissement (13 conseillers de Paris) : arrondissement traditionnellement à gauche (à l'exception de la période 1983-1995).
Ces 7 arrondissements ont voté majoritairement pour les listes de gauche lors des élections régionales et européennes de 2004 et lors des élections présidentielle et législatives de 2007. Aucun maire d'arrondissement de gauche n'a cependant jamais été élu dès le premier tour.
Sept arrondissements favorables à la droite
La droite domine largement 7 des 8 arrondissements qu'elle a pu facilement conserver en 2001 avec des scores supérieurs à 52 % des voix :
1er arrondissement (3 conseillers de Paris) : a constamment voté à droite (56 % pour Nicolas Sarkozy en 2007). Lors des élections législatives de , son maire Jean-François Legaret y a obtenu plus de 50 % des voix dès le premier tour. En mars 2001, il avait été élu avec 52,48 % des voix au second tour soit 285 voix d'écarts avec son adversaire sur 5741 suffrages exprimés[11].
6e arrondissement (3 conseillers de Paris) : n'a jamais voté à gauche.
7e arrondissement (5 conseillers de Paris) : les scores de la droite varient entre 65 et 80 % des voix.
8e arrondissement (3 conseillers de Paris) : les scores de la droite n'y ont jamais été inférieurs à 60 % des voix
15e arrondissement (17 conseillers de Paris) : représente 10 % des habitants de Paris, la droite y obtient généralement entre 56 et 60 % des suffrages. Anne Hidalgo, la première adjointe de Delanoë, est élue de cet arrondissement (29 % des voix aux législatives de 2002).
16e arrondissement (13 conseillers de Paris) : la gauche n'a jamais dépassé 25 % des suffrages.
La division de la droite a empêché en 2001 l'élection habituelle au premier tour de ses candidats dans ces sept arrondissements qui n'ont jamais été vraiment en jeu lors des campagnes électorales. Ainsi, ces arrondissements ont voté majoritairement pour les listes de droite lors des élections régionales et européennes de 2004 et lors des élections présidentielle et législatives de 2007.
Six arrondissements disputés
2e arrondissement (3 conseillers de Paris) : a été remporté par la gauche avec 300 voix d'avance en 2001, arrondissement qualifié de bourgeois.
4e arrondissement (3 conseillers de Paris) : arrondissement mixte, a voté à droite lors des élections législatives de 2002, puis à nouveau à gauche aux élections régionales et européennes de 2004. Nicolas Sarkozy l'a emporté au second tour de la présidentielle de 2007 avec 50,2 % des voix contre 49,8 % à Ségolène Royal.
5e arrondissement (4 conseillers de Paris) : quartier intellectuel et étudiant, historiquement à droite, bastion de Jean Tiberi depuis 1968. L'arrondissement a donné une légère majorité à la gauche lors des élections régionales de 2004 et lors de l’élection présidentielle de 2007. Un mois plus tard, lors des élections législatives, il réélisait le candidat de droite, Jean Tibéri avec 51,05 % des voix (52,7 % pour l'ensemble de la deuxième circonscription de Paris). Un sondage TNS-Sofres donne le candidat de Bertrand Delanoë gagnant à 52 % des voix[12]
9e arrondissement (4 conseillers de Paris) : arrondissement mixte dont Pierre Lellouche est le député. Si l'arrondissement a penché à gauche lors des élections régionales de 2004, il a de nouveau voté à droite lors des élections présidentielle et législatives de 2007.
12e arrondissement (10 conseillers de Paris) : surnommé le 16e de l'est, le 12e compte 2 députés, les PS Sandrine Mazetier (depuis 2007) sur la majeure partie de l'arrondissement et Patrick Bloche (élu majoritairement sur le 11e arrondissement). L'arrondissement fut longtemps dominé par la famille UDF. Perdu par une droite particulièrement divisée dans le secteur en 2001, c'est l'arrondissement que la gauche doit garder et que la droite doit prendre en priorité, du fait du nombre important de ses élus au Conseil de Paris. Cet arrondissement où l'UMP soutient la candidature de Jean-Marie Cavada (ex-MoDem) devrait être l'enjeu d'une importante bataille électorale d'autant plus que les jeux y sont très ouverts.
14e arrondissement (10 conseillers de Paris) : quartier mixte et plutôt aisé de la rive gauche, vote constamment vers la gauche depuis 2001 bien que la droite et le centre y soient structurellement et sociologiquement majoritaires. L'influence de l'électorat centriste est ainsi déterminante. Il a permis la réélection du Vert Yves Cochet lors des élections législatives de 2007 avec une large majorité au second tour (57 %), alors que les résultats du premier tour étaient serrés : 35 % des suffrages contre 34 % à Nicole Guedj (UMP) et 18,37 % à Marielle de Sarnez (MoDem).
Les quatre premiers arrondissements de Paris étant petits et assez peu peuplés (de 16 000 à 34 000 habitants), chacun n'envoie que 3 conseillers au Conseil de Paris.
La majorité d'un tel arrondissement obtient deux conseillers, l'opposition un autre. Quand un tel arrondissement bascule, c'est donc seulement un siège qui change de couleur politique dans l'assemblée décisionnelle de la capitale.
Les résultats tous arrondissements confondus montrent la forte domination des listes soutenant le maire sortant Bertrand Delanoë, qui devancent nettement celles soutenant la candidature de Françoise de Panafieu à la mairie de Paris - dans un contexte de taux d’abstention non négligeable. Les excellents résultats parisiens pour le PS et ses alliés s'inscrivent dans une relative avance de la gauche au niveau national à l'occasion des élections municipales de 2008, et sont l'un des symboles les plus prononcés de cette victoire.
Quatre arrondissements sont pourvus par un unique tour de scrutin. Pour la première, fois la gauche remporte trois arrondissements dès le premier jour de vote : les listes de Bertrand Delanoë gagnent les 3e, 11e et 19e arrondissements, respectivement menées par Pierre Aidenbaum, Patrick Bloche et Roger Madec. À droite, seule la liste de Claude Goasguen soutenue par Françoise de Panafieu dans le 16e arrondissement remporte une majorité absolue des suffrages exprimés.
Les Verts conduits par Denis Baupin obtiennent un score mitigé mais qui leur permet de fusionner avec les listes socialistes dans la plupart des arrondissements. Les résultats sont relativement décevants pour le MoDem qui ne peut maintenir que trois de ses listes, notamment celle de sa cheffe de file parisienne Marielle de Sarnez, et n'obtient d'accord de fusion avec aucune autre formation. Le Front national de Martial Bild obtient de très mauvais résultats qui ne permettent aucun remboursement de la campagne.
À l'issue du premier tour, un second tour doit donc avoir lieu dans seize arrondissements sur vingt. Dans tous ces arrondissements sont en présence les listes du PS et ses alliés et celles de la droite, à l'exception du 20e où cette dernière ne peut se maintenir et laisse la place à un duel à gauche avec le dissident Michel Charzat. Par conséquent, les listes de l'union de la gauche et celles de la majorité présidentielle sont désormais les seules susceptibles de rassembler une majorité au Conseil de Paris, faisant de Bertrand Delanoë et de Françoise de Panafieu les deux seuls candidats pouvant être élus maire par la prochaine assemblée de la capitale. Cela permet un duel télévisé entre eux sur Canal+ lors de la semaine d'entre-deux tours.
En dehors des oppositions gauche/droite et du duel des gauches dans le 20e, quatre triangulaires ont lieu : avec le MoDem dans les 5e, 7e et 14e arrondissements - Marielle de Sarnez, désormais exclue de la course au fauteuil du maire de Paris, étant néanmoins tête de liste dans ce dernier - et avec le dissident de l'UMP François Lebel arrivé en tête de la droite au premier tour dans le 8e et se maintenant face au candidat officiel Pierre Lellouche et la liste de gauche.
Le second tour confirme la victoire de la gauche en général et du PS en particulier, assurant une réélection confortable pour Bertrand Delanoë à la tête d'une coalition plurielle où les socialistes ont désormais une majorité absolue. Si aucun arrondissement ne bascule - y compris le 5e pour lequel les premières estimations annoncent pourtant le contraire - confirmant ainsi la coupure entre l'Est de gauche et l'Ouest de droite, la majorité municipale sortante est donc renforcée, tandis que la droite ne peut que conserver ses arrondissements (dont le 8e remporté par la liste dissidente) et que Marielle de Sarnez est la seule élue du MoDem à entrer au Conseil de Paris.
Maires élus
Le maire de Paris a été élu le , lors d'une séance extraordinaire du Conseil de Paris présidée par Pierre-Christian Taittinger, doyen d'âge. Bertrand Delanoë, seul candidat après le désistement de Françoise de Panafieu qui n'a pas « estimé utile de postuler », a remporté 98 voix sur 161 votants, les élus UMP ayant voté blanc. Les maires d'arrondissement ont été élus le , lors de la première réunion du conseil d'arrondissement tenue après les élections.
↑Démissionnaire le 22 juin 2012 à la suite de sa nomination comme ministre déléguée à la Famille, remplacée par Christophe Girard au poste de maire par élection du conseil d'arrondissement du 2 juillet 2012 et par Claire Guidi au Conseil de Paris. Marianne de Chambrun entre au conseil d'arrondissement comme suivante de liste.
↑Démissionnaire le 11 juillet 2012, remplacé par Marie-Sophie du Montant, suivante de liste, Olivier Francheteau ayant renoncé à siéger.
↑Démissionnaire le 20 septembre 2012 à la suite de son élection comme députée de la 1re circonscription de la Somme, elle est remplacée par Stéphane Martinet au Conseil de Paris et par Alain-Jean Amouni au conseil d'arrondissement.
↑Démissionnaire le 14 septembre 2010, remplacé par Marie Auffret, seconde de liste.
↑Démissionnaire en décembre 2010, remplacé par Vincent Casa, puis par Valérie Montandon au Conseil de Paris et par Corinne Atlan-Tapiero au conseil d'arrondissement.
↑Démissionnaire le 30 juin 2011 à la suite de sa nomination au FMI, remplacée par Gérard Rey au Conseil de Paris et par Isabelle Tavaux au conseil d'arrondissement.
↑Démissionnaire le 3 septembre 2009, remplacée par Gérard Tempion, suivant de liste.
↑Décédé le 14 janvier 2011, remplacé par Valérie Montandon au Conseil de Paris et par Christian Albenque au conseil d'arrondissement.
↑Démissionnaire au lendemain des élections, remplacée par Édith Gallois au Conseil de Paris et par Fabienne Adécassis, suivante de liste, au conseil d'arrondissement. Cette dernière, démissionnaire le 1er octobre 2012, est remplacée par Bao Khank Chu Ba, suivante de liste, qui, ne souhaitant pas accepter cette fonction, est remplacée par Frédérick Cirode.
↑Démissionnaire le 2 novembre 2012, remplacée par Jean-Claude Kerjan.
↑Démissionnaire le 31 mars 2008, remplacé par Didier Béoutis, suivant de liste.
↑Décédé le 24 février 2009, remplacé par Pascal Cherki au poste de maire par élection du conseil d'arrondissement du 7 mars 2009, par Étienne Mercier au Conseil de Paris et par Éric Slupowski, suivant de liste, au conseil d'arrondissement.
↑Démissionnaire le 8 avril 2010, remplacée par Jean-François Martins au Conseil de Paris et par Élisabeth Masurel au conseil d'arrondissement, puis le 3 mai 2010 par Hervé de la Moissonnière, suivants de liste.
↑Bernard Debré, député UMP de la 15e circonscription (nord du 16e arrondissement) a accepté de participer à l'union de la droite et du centre à Paris en figurant en 3e position sur la liste de Claude Goasguen dans le 16e arrondissement.