Yves-Marie Adeline Soret de Boisbrunet est docteur en Sciences de l'Art de l’université Panthéon-Sorbonne. Sa thèse portait sur La Musique et le Monde[2].
Il enseigne à l’université de Poitiers de 1986 à 1989, puis quitte l'université et alterne les périodes de rédaction de livres et de collaboration avec des cabinets politiques. À partir de 2003, il enseigne les sciences politiques et la philosophie dans différents établissements d'enseignement supérieur comme l'École Supérieure de Management en Alternance de Marne-la-Vallée. Il enseigne actuellement à l'école de commerce de Tours (FBS).
Auteur d’une demi-douzaine de recueils poétiques, Adeline choisit pour chaque livre un thème et le traite de façon évolutive, à la manière d’une histoire racontée.
En 2011, il publie notamment 1914, une tragédie européenne, qui constitue le premier volume d'un gros travail consacré à l'histoire de la Grande Guerre. Après une présentation générale complète du théâtre du drame et des puissances d’alors, aussi bien mineures que majeures, ce récit raconte les évènements depuis la fin juin à Sarajevo jusqu’au milieu du mois de qui marque l'enlisement du conflit[3]. À travers ce premier essai, il entend donner à ce sujet une perspective distanciée de la propagande de guerre et du récit présenté par les vainqueurs de la guerre[4]. Par là même, il dit vouloir réfuter l'idée que ce sont les démocraties qui ont gagné contre les monarchies autocrates : l'Angleterre et la Belgique pratiquent alors le suffrage censitaire comme la Prusse et la Hongrie, quand le reste des États de l'Empire allemand, l'Autriche et la Russie connaissent le suffrage universel comme la France[5].
Ayant quitté l'enseignement universitaire en 1989, il a été appelé en 1992 comme directeur de Cabinet de Jean Arthuis au conseil général UDF de la Mayenne.
Il est le fondateur et le premier président de l'Alliance royale, un parti royaliste fondé en 2001 préconisant un engagement des royalistes sur la scène électorale comme moyen de faire ressurgir la question des institutions dans le débat politique contemporain.
Candidat à la mairie du 7e arrondissement de Paris, à l'occasion d'élections où était en lice Rachida Dati. Au premier tour de ces élections municipales de , la liste qu'il a conduite a recueilli 172 voix (soit 0,96 % des suffrages exprimés).
En 2008, il est remplacé à la présidence de l'Alliance royale par Pierre Bernard, député et maire honoraire de Montfermeil.
Il se consacra jusqu'en 2018 uniquement à l'écriture et à l'enseignement.
En 2018, il devient membre de l'ISSEP (Institut de sciences sociales économiques et politiques) de Lyon créé par Marion Maréchal.
↑Né Adeline, il a obtenu du ministère de la Justice de reprendre le nom d'un ancêtre Soret de Boisbrunet, anobli par Louis XVIII par lettres patentes du 9 décembre 1815 : cf. Bibliothèque Nationale, et « Faits & Documents no 96 ».
↑« PDS login », sur univ-paris1.fr (consulté le ).