L'Alliance royale est créée le par Yves-Marie Adeline[1], qui en devient par la suite président d'honneur.
La formation se fonde en 2003 en parti politique et vise à promouvoir des réformes institutionnelles, législatives et politiques inspirées de l'héritage monarchique par des moyens électoraux. Elle s'efforce également de remettre cette question au cœur du débat public, tant en France qu'à l'international.
Son action s'articule autour des élections, du militantisme et de la réflexion politique. Elle présente des candidats royalistes là où cela est jugé pertinent et a participé à plusieurs scrutins depuis les élections européennes de 2004.
Le parti s'appuie sur des délégations territoriales chargées de rassembler les adhérents et de renforcer sa présence politique à travers des actions militantes, médiatiques et électorales.
Par ailleurs, il élabore des propositions concrètes pour un royalisme moderne et adapté aux enjeux du XXIe siècle, en se libérant des contraintes idéologiques républicaines pour conserver une totale liberté de pensée[2].
La direction effective du parti est confiée à un délégué général depuis 2008. Se sont succédé à ce poste :
Cyrille Henrys ;
Sandrine Pico ;
Robert de Prévoisin ;
Olivier Leconte (depuis ).
Idéologie
L'Alliance royale souhaite une « restauration moderne » de la monarchie, « adaptée au XXIe siècle »[3]. Le parti propose une monarchie constitutionnelle[4] et entend « représenter tous les royalistes », ne se revendiquant ni orléaniste, ni légitimiste[4]. En effet, elle se déclare incompétente pour trancher les querelles dynastiques et désigner le roi.
Résultats électoraux
Élections présidentielles
Patrick Cosseron de Villenoisy, porte-parole de l'Alliance royale, est candidat de la formation à l'élection présidentielle de 2012, mais il n'obtient pas les 500 parrainages requis[5],[6].
En 2016, Robert de Prévoisin, délégué général de l'Alliance royale, se déclare candidat à l'élection présidentielle de 2017 : seul candidat royaliste de cette élection, il échoue à obtenir les 500 parrainages pour pouvoir participer au scrutin[7].
Faute de moyens, les bulletins de vote de l'Alliance royale aux élections européennes ne sont pas imprimés mais proposés au téléchargement sur le site internet du mouvement. À Versailles, le mouvement royaliste obtient 0,5 % des voix au scrutin de 2009[10].
Élections municipales
En 2014, le parti propose deux listes 100 % royalistes et plusieurs candidats dans des listes mixtes. À l'issue du scrutin, l'Alliance royale obtient ses premiers élus[11],[12].